Par ces temps pluvieux où il semble que Dieu nous en veut,
Un spectateur regarde l'air indécis cet orage proche du carnage,
Puis il sort et s'enfuit avec l'objet dit.
Par ces temps pluvieux où il semble que Dieu nous en veut,
L'homme marche sous le doux clapotis de la pluie,
Un parapluie entre ses mains,
Silhouette noire dans le brouillard,
L'eau ruisselle le long de sa canne pareille aux ailes d'une tourterelle,
Manche polis qui fut jadis vernis.
Par ces temps pluvieux où il semble que Dieu nous en veut,
L'on semblait entendre les baleines grincer, sous la pluie,
De sa main gantée, il tenait la virole, envol.
Par ces temps pluvieux où il semble que Dieu nous en veut,
L'homme marche dans une ruelle, d'abord cruelle,
Toujours cette pluie qui semble infini,
Gloussement de l'eau contre la toile du parapluie,
Ce protecteur rendant le spectateur de cet enfer recouvert,
Un confrère au loin vêtu du même objet,
Ce noir de jais.
Pas. Pluie. Parapluie, dans la nuit.
Il l'a regarde,
C'est elle, parée de toute sa dentelle,
Ja. J'ai. J'aimais.
Pensée noire dans son cœur au désespoir.
Par ces temps pluvieux où il semble que Dieu nous en veut,
L'homme marche dans la nuit avec son parapluie,
Et il s'éloigne devenant peu à peu un point noir dans le brouillard,
Amour, un jour, toujours,
Un parapluie en ses mains,
Représentant son si triste destin.
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Ivresse nocturne
شِعرAvant toute chose, il faut savoir qu'Ivresse nocturne est le tout premier recueil de poésie que j'ai écrit lorsque j'avais 14ans, il est donc inachevé, imparfait et présente sûrement de nombreuses erreurs mais il reste avant tout sincère et personne...