Coquillage

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Un jour je t'ai trouvé

Ô pierre délaissée

Ou est-ce toi qui m'a recueillit?

Accueillie? 

Je t'ai prise dans mes bras

Et emmener chez moi

Pas cette image, ce masque

Cette arnaque

Mais bien là où repose mon ardeur

Nichée dans un coin de mon cœur 

Il est cependant grand temps

Et ne t'en méprends

De te dire adieu

Puisses-tu aller aux cieux

Car pierre polis

Tu es l'allégorie

De cette prison

Cette union

Entre deux routes parallèles

Deux cœurs si fusionnels 

Qui jamais ne s'aimeront en retour

Et proclameront leur amour.

Si je t'ai choisis

C'est parce que tu es comme lui

Seule parmi tes semblables

Au milieu du sable

Toute noire qu'elles étaient

Différente que tu es

De ton rose poudré

Tu semblais me supplier

Mais aujourd'hui 

Tout est finit

A la fin de ce poème

Je ne serais plus la même

Un amour prend fin

Et je pense à demain

Alors je t'enlace

T'embrasse

Une dernière fois

Toi

Coquillage

Trop sage

Et te dépose délicatement

Dans le sable blanc. 


Ivresse nocturneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant