Chapitre 7

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Cher journal,
Ouais je vais écrire dans ce carnet mes journées à l'internat. Bon je commencerai pas par Cher Journal bc ça fait nul mais je mettrai sûrement la date. Aussi je n'écrirai pas tous les jours mais que quand c'est important. Ou alors que j'en ai besoin.
Monsieur passe son temps à photographier toute la pension. Je ne sais pas ce qu'il peut trouver assez intéressant à prendre en photo ici. Tout est vieux même si à la base c'est un pensionnat qui coûte cher. Les éducateurs sont très rigides et les règles très strictes. Si il a beaucoup de filles après lui, les mecs sont assez durs avec lui. En même temps c'est vrai que Brooklyn est totalement déconnecté de la réalité. Il est assez naïf et son statu de fils de star contrastait avec le caractère des autres élèves. Quand à moi, j'aurais pu devenir ce que j'ai toujours été. Timide et retirée. A l'écart. Je pensais de Brooklyn qu'il était le mec ultra populaire, contraire de moi. Mais je me suis rendue compte que c'était le contraire. Pour nous deux.

J'étais assise dans l'herbe. Il faisait encore bon mais la nuit venait de tomber. Une bouteille se passait de main en main et notre groupe riait joyeusement. J'avais décidé de prendre de la place quitte à accaparer l'attention. Je me permettais tout et je dois bien avouer que je me sentais différente. Je faisais rire tout le monde. Soudain tout le monde se tut quand quelqu'un approcha. En apercevant qui c'était, je soupirai.
- Hey Beckham! Que nous vaut le plaisir?
Il n'avait rien à faire ici il allait s'attirer des ennuis et bien qu'il n'était toujours pas décider à me parler, je n'avais pas oublié la demande de Victoria à propos de prendre soin l'un de l'autre.
Je retiens mon souffle et le ai les yeux au ciel avant de les reposer sur le visage de celui qui m'avait sauvé.
- Vous n'avez pas le droit d'être ici. 
Il avait sérieusement dit ça. Il se mangez des rires à la figure avant que Mike, un mec trèès fortuné comme il aime si souvent le rappeler se leva et s'approcha de lui. Il lui passa un bras autour des épaules, une bouteille à la main.
- Tu vas bien rester un peu avec nous non? Aller fait pas ta fillette et installe toi. Mets toi à l'aise, tiens bois moi ca. On est pas à Los Angeles chéri la, tu peux boire avant 21 ans!
Hilarité générale à nouveau. Brooklyn paraissait agacé et moi, je n'avais pas ouvert la bouche depuis le début de la scène. Je ne quittais pas des yeux le châtain et attendait en haletant la suite de ses gestes. Il ne voulait pas boire. "Il n'était pas d'humeur" d'après lui.
Je ne sais pas comment cela a pu se produire sans que j'arrive à bouger mais le temps que je me lève Mike et un de ses potes William avait réussi à faire ingurgiter un bon quart de la bouteille à Brooklyn. Je me dirigeai vers eux et arrachai violemment la bouteille de leur main.
- arrêtez vous n'êtes pas drôles les gars, crachais-je.
- ouh la franchie est en colère. C'est bon on gère on va pas la tuer la starlette détente! M'affirmais William, hilare.
Mike, releva Brooklyn et celui ci le repoussa fortement. Il faut avouer que la "starlette" dont ils parlent si légèrement pourrait bien facilement les mettre à terre.
Mike lui reprit le bras et le jeta vers moi.
- Aller va le recoucher si tu tiens tant à t'occuper de lui et reviens vite qu'on puisse être tranquille.
J'ignora son ordre et pris Brooklyn par Le Bras et le tira avec la maudite force que j'avais vers les chambres. Arrivés à l'intérieur il se dégagea de moi et me regarda méchamment.
- c'est bon lâche moi je suis pas ton gosse.
- Attends tu plaisantes la?
- Ah bon? Alors comme ça tu es ma mère maintenant?
- Nan je veux dire tu plaisantes là à me crier dessus de la sorte?
- J'ai rien à me reprocher.
- Tu es vraiment insupportable. Tais toi tu vas réveiller tout le monde.
- Ah parce que se prendre une malheureuse heure de colle t'importe tant que ca maintenant? me cracha-t-il. Honnêtement je ne te pensais pas comme ça.
- Bah tu sais quoi? Moi non plus. Sauf que tu me connais depuis quelques jours alors que moi je croyais te connaître depuis plusieurs années.
Sur ce il leva les yeux au ciel et partit vers sa chambre.
- c'est pas par la l'aile des filles.
- Je te raccompagne.
Il n'ajouta rien et continua son chemin.
J'eus tout de même le droit à un bonne nuit avant qu'il me claque la porte au nez.

AA & BBOù les histoires vivent. Découvrez maintenant