La triste vériter

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Aujourd'hui c'est le 4ieme jours que Damen ne m'adresse plus la parole, à chaque fois que ces yeux se posent sur les miens, son visage s'illumine pour ensuite redevenir comme de la roche dure et triste.

J'ai essayée de l'approcher et de m'excuser, mais à chaque fois il ce sauvait, comme s'il s'avait ce que j'allais faire.

-salut papa, dis-je en entrant doucement dans ça chambre rempli d'alcool et de pizza.


-salut chéri, dit-il en se levant.

-je vais me coucher, tu as besoin de quelque chose?

-non, ça va, merci, dit-il en se recouchant.

Je sors de la pièce et me jette dans ma chambre et engouffre mon lit si douillait. Mon père avait toujours été comme ça après la mort de ma mère, il ne s'en est jamais remis, moi non plus d'ailleurs.

Ma mère à laisser un vide en partant, et j'ai essayée pendant tellement longtemps de le combler, mais rien à faire, le vide reste toujours à la même place, dans mon cœur.

Je n'en ai jamais parlé à mes ami(e)s parce que j'étais sûr qu'il me dirait tous, que mon père est étrange, ou qu'il leur fait peur, ou il arrêterait simplement de me parler.

J'avais peur de ne plus avoir personne, mon père ne m'a jamais frapper ou mal traiter, il a toujours été là pour moi, même ivre, mais ce n'est pas de moi que je me plain, c'est de lui.

Mon père a toujours été dans un piteux état, ça ces sûr, mais maintenant on dirait que c'est pire, il boit plus, il ne sort plus de la pièce qu'il appelle sa chambre et il ne mange que de la pizza.

J'en ai parlé à Annick de tout ça, et tout ce qu'elle a trouvé bon à dire a été ; il va sens remettre bientôt, ne t'inquiète pas.

Ce qui n'est pas très rassurant ne m'en parler pas. Je me suis couché plus confortablement dans mon lit, mon chat coller contre mon cœur...





Le lendemain, je n'avais pas dormi de la nuit, j'étais allée m'assoir devant la porte à mon père, juste pour m'assurer qu'il n'allait pas mourir dans son sommeil. Ce qui me terrorisait depuis que je suis toute petite.

Et aussi pour faute du rêve que j'ai fait, j'étais tellement bien, mon vide n'était plus là, il avait disparu. J'étais sûr qu'il était réel, que nous étions réels, j'aurais tant aimé ça.

Je me souviens parfaitement de ce rêve, jusqu'au plus infime détail. Comment aurais-je pu oublier?





J'étais a mon école dans le corridor, je cherchais quelque chose sans le trouver, je regardais partout autour de moi comme si j'attendais quelque chose.

-qu'es que tu fais ici? dis-je a Damen.

-je suis là pour toi.

Il marchait tout droit devant lui parallèle à moi, il avançait un pas après l'autre, plus il avançait plus mes jambes ramollissaient.

-tu me manque tellement, je ne peux rester loin de toi, dit-il en s'approchant.

Tout à coup il ces retrouver près de moi en une seconde, son corps à bouger tellement vite que je ne les même pas vu faire. Il a plaqué son corps au miens, a la fois sauvagement et doucement, sur un des casiers près de nous.

Il a déposé ses mains sur mes hanches en les montants peu à peu, ce qui m'a donnée des frissons.

-qu'es que tu fais, dis-je d'une voix tremblante.

Tout a changéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant