Everywhere And Nowhere

Chapitre 26 : Obscurité

Le mois de Mars arriva rapidement, amenant le Printemps avec lui. Le Printemps du renouveau.

Depuis la Saint Valentin, certaines personnes avaient changé de comportements. Le Golden Trio – Hermione, Harry et Ron – s'isolait de plus en plus en parallèle il y avait le trio des Serpentards - Théo, Blaise et Draco – qui s'affirmait dans l'école. Et on avait Brooklyn qui se refermait sur elle-même. Elle n'était plus somnambule. Enfaîte, elle ne dormait même plus la nuit. Beaucoup s'inquiétait pour elle mais peu l'approchait pour lui demander des explications. Le peu qui l'approchait se confrontait à un mur de silence.

Il était deux heures du matin. Brooklyn, comme chaque nuit depuis un mois, avait infiltré la bibliothèque. Elle n'arrivait plus à dormir car elle se questionnait trop et ses questions méritaient des réponses. Et le meilleur moyen d'en avoir, c'était d'aller dans une pièce où des milliers de connaissances étaient enfermées. Elle voulait savoir ce qu'elle pouvait faire et si d'autres personnes avaient ce genre de dons. Elle ne trouvait pas grand-chose. Pour cause, les livres de ce type se trouvaient dans la réserve. Elle ne le savait pas évidemment. Toutes les nuits, elle venait lire un nouvelle ouvrage voir même deux mais elle ne trouvait rien. Et tout ça, la travaillait de jours en jours. C'est pourquoi elle s'était renfermée sur elle-même. Ce renfermement poussait le bracelet à agir. Elle devenait de plus en plus désagréable et sentait qu'une force se décuplait en elle. Une fois en cours de botanique, les plantes se sont mises à grandir anormalement vite. Elle savait qu'elle l'avait fait. Blaise, Draco, Harry et Théo l'avaient dévisagée assez longtemps pour lui faire remarquer.

Elle n'avait même plus besoin de dormir pour que Voldemort entre dans sa tête. Il envahissait ses pensées et lui disait qu'il arrêterait lorsqu'elle se sera présentée à lui. Elle ne disait rien à personne et ne faisait qu'endurer la situation.

Elle feuilletait un vieux livre ayant une couverture blanche ayant pour titre " Les raretés du monde sorcier ". Elle avait un coude sur la table et sa main soutenait son menton. Elle lisait lentement, fatiguée de chercher quelque chose dont elle ne savait rien. Elle avait une sensation, celle de s'approcher du but tout en l'évitant soigneusement. Elle continuait de lire et enfin elle tomba sur quelque chose qui semblait la concerner.

Les nullibivis. Il n'en naît qu'un tous les demi siècles. Considéré comme étant les héritiers de Merlin bien qu'ils n'ont pas de liens du sang. Leur naissance vient d'un amour sincère noir, brisé par le sort de l'Imperium sur une personne de naissance bonne. Les nullibivis sont condamnés à un destin commun : choisir qui du bien ou du mal gouvernera le monde. Il n'est pourtant jamais seul à accomplir cette tâche. C'est pourquoi il devra s'entourer d'âme lui étant semblables.

Brooklyn tourna la page et la trouva blanche. Elle soupira et alla reposer le livre. Elle passa dans les rayons cherchant le mot "Nullibivis" quelque part mais ne trouva rien. Elle soupira une nouvelle fois et entendit ensuite un grincement. Ses pieds décollèrent et elle flotta jusqu'à une grille de la bibliothèque et se posa doucement. Sauf que tout ça elle ne le sentit pas. Selon elle, elle avait marché comme toujours. Elle vit un petit panneau avec écrit "Réserve", elle y entra. Il faisait vraiment noir, elle leva son index et une petite flamme apparue. Ses pieds la dirigèrent vers une rangée pleine de poussière. La porte se ferma derrière elle mais elle n'y prêta pas attention. Elle illumina les livres et en trouva un sur les Nullibivis. Elle le prit et sourit. ENFIN ! Elle savait qu'elle avait trouvé ce qu'elle cherchait depuis déjà un mois. Elle l'emporta avec elle, éteignit son moyen de lumière et rejoignit les dortoirs des Serpentards. 

Le Soleil commençait à se lever. Elle posa son manuscrit sur son coussin et partit se doucher. Lorsqu'elle revint dans la chambre, elle ouvrit son manuscrit. Tout d'abord, elle le vit vide. Toutes les pages étaient blanches. Elle soupira de frustration et puis elle vit une phrase apparaître : "Il y a une part de Lumière et d'Ombre en chacun de nous. Nullibivis, qui es tu ? " Elle pensa "Brooklyn "et le livre lui répondit lui demandant son nom de famille par lequel elle répondit " Zabini-Potter " et là le manuscrit fut recouvert de dessin et d'écritures diverses. Elle se mit sous sa couverture et se mit à lire. Ses yeux regardaient de haut en bas, de droite à gauche, verticalement et horizontalement à une vitesse presque surhumaine. Elle était coincée dans sa propre bulle et plus aucun son ne parvenait à l'atteindre.