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BORDEL CALMEZ LA!

On me remue par la tête, j'ouvre les yeux et j'aperçois le gars de toute à l'heure accroupi vers moi me fixant et me tenant la tête d'une main ferme. J'ai les joues toutes mouillées, mes larmes coules encore, j'ai mal à la tête, ce sentiment horrible, un poids sur la poitrine qui nous serre et nous alourdi, le coeur serré, la gorge nouée, et aucun sentiment précis, on est perdu, je ne suis ni triste, ni inquiète, ni énervé. Ou peut être un mélange de tout ça... Inexplicable.

Des autres personnes se tiennent derrière le gars, un en particulier attire mon attention, il me regarde très mal, il est juste en face de moi derrière le gars que j'ai rencontré, d'ailleurs je ne connais même pas son nom.

Ils parlaient tous, me fixaient, m'interpellaient, mais je suis totalement déconnectée, jusqu'à ce qu'une voix très grave et puissante me sorte de toute pensées:

Yanice c'est qui cette meuf il lui arrive quoi?

Le gars près de moi se retourne et dit:

À vrai dire je sais pas trop mais t'inquiète pas elle à besoin d'aide là fréro faut la rentrer.

Ah ce gars s'appel donc Yanice.

L'autre réplique:
T'es con? Pourquoi tu l'as pas fais rentrer plus tôt au lieu d'me laisser la retrouver dans un couloir à cauchemarder?

Yanice: J'lui ai dis de monter et d'se caller comme chez elle et elle l'a pas fait, t'as rien à m'reprocher.

Moi j'étais toujours parterre à les écouter, on aurait dit une gamine fascinée par une discussion d'adultes, là à les regarder d'en bas toute fatiguée et silencieuse.

Yanice:
Bon maintenant il faut la faire rentrer, si elle veut dormir ou quoi que se soit d'autre, appelez Kams et Chanel.

Il m'attrape les bras droit et me tient fermement les côtes et m'aide à me relever.

Ils étaient tous là à me regarder comme une putain de bête de foire, en pyjama, pleine de sang, le bras gauche déchiqueté.

On rentre dans l'appartement il me conduit jusqu'à la salle de bain et je m'assois sur le rebord, deux filles rentre, l'une était graaave mince cheveux noirs et lisses et courts typée rebeu puis l'autre était métisse elle était magnifique sans deconner une beauté des îles.

La première fille me regarde très mal, ma présence lA dérange... c'est horrible j'suis grave gênée tandis que l'autre s'approche de moi avec le pommeau de douche et des produits stérilisants en mains.

Pulsions Incomprises.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant