/ ! \ Début du PDV Drago
Quelques rayons de soleil se faufilèrent entre les volets de ma chambre. Ce furent ces mêmes rayons qui me réveillèrent, ils avaient choisis de ce placer juste sur mon visage. Je grognai de mécontentement et profitai encore quelques minutes de mon lit, le visage enfoui sous mon coussin. Je me résolus à me lever après m'être étiré avec flegme. Il n'était pourtant pas tôt, presque onze heures.
Encore à moitié endormi, j'entrai dans la salle de bain. Je ne fis même pas attention à sa grandeur, ni même à sa blancheur éclatante, sans la moindre poussière. J'entrai dans la douche et ouvris le robinet. Paresseusement, je me prélassai sous l'eau chaude pendant de longues minutes. Ce n'était pas avec ça que j'allais me réveiller, mais je m'en fichais pas mal. Je m'habillai, enfilant mes robes de sorcier sans même les regarder, mécaniquement. Je jetai un bref regard à mon reflet. Les mêmes yeux gris hérité de mon géniteur, le même teint pâle, ces cheveux presque blancs qui faisaient de moi un Malfoy. Il y avait quelque chose, quelque chose de nouveau. Je ne saurais dire quoi, la nommer, c'était indescriptible. Ce n'était pas les légères cernes, ni même la coupure sur ma joue, non, rien de tout ça. Je soupirai et sortis de la pièce.
Je descendis les escaliers et arrivai dans la salle à manger. Assise d'un côté de la table, ma mère mangeait tranquillement son petit déjeuner. Elle m'adressa un grand sourire :
-Bonjour Drago, bien dormi ?
Je l'embrassai sur la joue et répondis par un grognement. Elle ne s'en formalisa même pas, sachant parfaitement que je n'étais pas très bavard le matin. Ni bien agréable non plus. Je ne devais pas tenir ce gène d'elle. Dès le matin, elle était fraiche et pimpante, à croire qu'elle était réveillée depuis des heures. J'entrepris de beurrer une tranche de pain grillé. De l'autre côté de la table, mon père buvait son café tout en lisant la Gazette du Sorcier. Par moment, il grimaçait, haussait les sourcils, ou même, levait les yeux au ciel. Je pouvais presque deviner ce qu'il lisait, en fonction de sa réaction.
Je mangeai du bout des lèvres ma tartine beurrée. La routine. C'était ma routine matinale et elle était la même depuis toujours. Du moins, lorsque je n'étais pas à Poudlard. Mon père et moi étions d'accord sur ce point, je n'avais plus ma place à l'école de sorcellerie. C'était avec grand plaisir que j'avais quitté les bancs de l'établissement. Ne plus revoir Potter, Granger, Weasley et tous les autres, ceux que je haïssais. Mais, eux aussi étaient partis, pas pour la même raison, bien-sûr. Nous nous étions toujours mis des bâtons dans les roues et depuis notre première année, je ne pouvais pas les supporter. Potty avec sa sale manie à d'être toujours au centre de l'action pour finalement jouer les innocents et venir pleurer dans les robes de Dumbledore dès que les choses tournaient mal. Weasmoche à suivre « l'Elu » comme un petit chien, la même tête que ses aînés, le même caractère aussi, toujours à faire le malin. Et Granger, la Miss Je-sais-tout, la Sang-de-Bourbe ... Elle m'avait immédiatement agacé, avec son air supérieur lorsqu'elle répondait à une question et à aller voir les professeurs au moindre problème. Le nez toujours plongé dans un bouquin et à avoir toujours des Optimales dans toutes les matières. J'avais beau travailler, elle me surpassait toujours, je ne pouvais que la détester. Elle m'insupportait même avant que j'apprenne qu'elle était une Sang Impur.
Une fois mon petit déjeuné terminé, je quittai la table, repoussant ma chaise d'un coup de pied. Ma mère me retient alors que je commençais à monter les escaliers :
-Drago ! Tu ne voudrais pas aller voir tes amis ? Le Maître n'a pas besoin de toi aujourd'hui et j'ai croisé Pansy hier, elle m'a dit que ça faisait longtemps que vous n'aviez pas passé du temps ensemble.
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Aube et crépuscule [Dramione]
FanfictionHermione est faite prisonnière par les mangemorts où Drago est chargé de la faire parler, de lui tirer des informations par tous les moyens possibles et mis à sa disposition. Mais les événements ne se déroulent pas comme entendus et il semblerait q...