Chapitre 32 : Tombé du ciel

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- Qu'est-ce qu'il a encore fait ? Je te jure cette fois ci, je lui pète sa gueule, murmura-t-elle avec force.

Je rigolai rien qu'en imaginant Luce en train de frapper Carl. Je savais bien, que jamais elle ne pourrait faire ça : elle l'aimait bien trop.

- C'est si évident ?

Elle hocha la tête.

- Tu ne veux pas qu'il te touche, tu l'évites, tu le regardes à peine. Ça sent le roussit.

Je soupirai.

- C'est une longue histoire. je t'explique tout plus tard.

- Qu'est-ce que tu dis de demain? D'ailleurs j'ai besoin de toi donc ça tombe bien !

- Ah oui ? pourquoi ?

- Tu sais j'ai réfléchis à ce que tu m'avais proposé de faire pour Kelvin.

- Oui ?

Je me rappelai que je lui avais proposé d'organiser une petite soirée rien que pour tous les deux chez elle parce que ça faisait maintenant un moment qu'ils ne s'étaient pas retrouvés tous seuls depuis leur dispute et presque rupture. Je lui avais proposé de l'aider à tout organiser et surtout à faire manger vu qu'elle était hyper nulle.

- Mes parents voyagent ce weekend. Ils partent demain matin très tôt... Ce serait bien si tu pouvais m'aider demain à faire les courses dont j'ai besoin et ensuite à m'aider à organiser le tout.

- D'accord. Je vais devoir prévenir maman mais je pense qu'elle sera d'accord !

- Ok, comme ça tu pourras me raconter ce qui s'est passé calmement.

- D'acc.

- Merci !

Elle me prit dans ses bras et me serra tellement fort que je n'arrivais plus à respirer.

- Tu vas la tuer Luce ! intervint la voix de Kelvin.

- Oups, désolée.

Elle me lâcha en riant, les joues roses.

- Pourquoi t'es si contente ? Demanda-t-il son regard allant de sa copine à moi.

- Parce que Kris est la meilleure amie du monde entier !

- Et elle vient à peine de s'en rendre compte ! dis-je en la pinçant.

- Aïe ! Cria-t-elle et je me mis à rigoler.

- Bon, la voiture de Jordan est juste là. On vous laisse.

Je fis un câlin à tout le monde. Jordan salua les garçons en faisant des grimaces auxquelles ils répondirent en rigolant et on monta retrouver la chaleur de sa voiture. Il démarra assez rapidement après ça.

- Est-ce...

- Si tu me demandes encore une fois si je vais bien, j'te jure : je te bouffe ! Répliquai je avant même qu'il ne finisse de poser sa question. Il éclata de rire.

- Ok ! répondit-il.

- Je vois que tu t'entends bien avec les garçons.

- Oui, Ils sont sympas. Je suis bien content d'être venu aujourd'hui.

- Sérieux ? Je me tournai vers lui en laissant reposer ma tête contre le dossier du siège.

- Oui. Grâce à toi maintenant, j'ai des potes qui jouent dans l'équipe de basket du lycée. De vraies stars ! Je sens que ma côte de popularité va grimper !

J'éclatai de rire. C'était tellement ridicule. Lui, il n'avait même pas eu besoin d'être dans l'équipe de basket pour que toutes les filles le remarquent !

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