Amis pour la Vie ?

Chapitre 8 : C'est MA vie !

- Mouais, c'est ça.

Je sortis de la chambre après ça, et je décidai d'aller chez moi prévenir ma mère. Je ne savais pas comment elle allait prendre la nouvelle, mais j'appréhendais sa réaction.

Quand J'entrai dans la maison et je me dirigeai directement dans la cuisine, ou j'entendais ma mère crier sur la cafetière.

« Putain, tu vas te mettre à marcher, oui ? »

- Maman ? Je mis une main sur ma bouche pour m'empêcher d'éclater de rire.

- Kris ? tu es revenue ?

Ma mère était le genre de personne qui restait en mode « zombi » tous les matins tant qu'elle n'avait pas eu sa tasse de café.

- Oui. Ça va ?

- Hum..

Elle passa devant moi en grognant, et j'éclatai de rire. Elle me regarda comme si j'avais deux têtes.

- Quoi ?

- Rien maman. En fait, je voulais te demander un service.

- Je t'écoute.

Elle déposa sa tasse dans l'évier et fronça les sourcils. Tout d'un coup, je n'avais plus envie de rigoler.

- La mère de Carl te demande si elle peut passer ici vers une heure.

Les mots sortirent rapidement, parce que j'avais peur de ne pas avoir le courage de parler.

- Pour quoi faire ?

- Elle veut que tu l'aides à faire un veau au miel pour la réception de ce soir. Tu ne peux pas refuser.

Elle ne répondit rien pendant quelques secondes, si bien que j'eue l'impression qu'elle ne m'avait pas entendu.

- Je suppose que c'est encore une de tes idées. Dit-elle enfin.

- ...

Je préférai ne rien répondre.

- Combien de fois je vais te répéter que je ne veux pas de cette femme dans ma vie ?

- Combien de fois je vais te répéter que cette femme est prête à tout pour avoir ton pardon ?

- Ne me copie pas, Montgomery ! Oups, Pas le nom de famille.

- Maman...

Elle leva sa main en l'air pour me faire taire. Et pour la première fois de la journée, je me rendis compte que j'avais vraiment pensé qu'à moi seule.

- Sérieusement Kristen ? Tu pourrais essayer de me comprendre. Cette femme représente tout ce que je veux oublier de ma vie passée avec ton père.

- Je sais mais ...

- Non, tu ne sais pas ! Si tu savais, tu ne prendrais pas des décisions de ce genre, sans réfléchir à l'impact qu'elles pourraient avoir sur moi. Cette ... Pétasse a couché avec l'amour de ma vie ! Elle a brisé mon couple, elle a divisé ma famille !! Ta famille, au cas où tu l'aurais oublié ! Tu penses que j'ai envie de cuisiner avec elle ? Tu penses que j'en ai quelque chose à foutre de ses remords ?

Je restai pétrifiée, sans bouger les yeux ronds.

- Je suis la mère ici, donc c'est encore à moi de décider de comment gérer ma vie. Pas à toi ! Okay ?

J'étais choquée par ce que ma mère venait de me dire. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle le prenne aussi mal. Et j'eu envie de creuser un trou bien profond et d'y rester pendant longtemps. Je me sentais mal. Je regardais ma mère dans les yeux, et tout ce que je voyais c'était de la peine. Et ça me tuait de savoir que j'en étais la cause.

On n'en avait jamais vraiment parlé, et après le départ subit de mon père, ma mère avait toujours tout fait pour que nous ne manquions de rien ! Elle était toujours là, à nous rassurer et à nous protéger. De telle sorte que, j'avais eu tendance à penser qu'elle n'avait pas souffert, en tout cas pas beaucoup. Mon père était un peu comme un sujet tabou. Et aujourd'hui par ma faute, ma mère avait été obligée de laisser tomber cette barrière qu'elle avait mise autour de ses sentiments pour me dire ce qu'elle ressentait vraiment.

J'avançai vers elle, et je me blotti dans ses bras. Elle me serra très fort, sans rien dire. Je crois que nous somme restée comme ça pendant un bon moment. Puis, je me suis détachée. Ma mère passa son pouce sur ma joue pour essuyer une larme. Je ne m'étais même pas rendu compte que je pleurais.

- Je suis desolée maman.. Je ne voulais pas te faire du mal. J'essayai d'arranger les choses à ma manière.

Elle soupira.

- Je sais ma puce, je sais.

Elle m'embrassa sur le front.

- Je vais lui dire que je me suis trompée, que t'es occupée, peu importe. Je trouverai bien une excuse.

- Ouais bien sûr ! Pour qu'elle croit que j'ai peur d'elle ? rétorqua-t-elle.

Je la regardai perplexe.

- C'est bon, j'accepte.

- Sérieux ? Je n'en croyais pas mes oreilles !

- Ne me fais pas le répéter Kris.

- Ahhhhh, T'es la meilleure maman ! Je t'aime !

Je lui sautai au cou tellement j'étais contente ! J'étais fière d'elle. Fière qu'elle ait enfin décidé d'affronter sa « pire ennemi » autour d'une recette ; surtout après tout ce qu'elle venait de me dire.

- Ouais, bon. Je te promets rien hin !

- T'en fais déjà assez, t'inquiète !

Je lui fis un énorme bisou sur la joue et je me détachai.

- Bon j'y vais !

- Tu t'en vas déjà ?

- Oui ! Je suis pressée... Je dois aller faire les dernières courses pour ce soir avec Luce.

- Okay. A ce soir alors !

- Bye.

Je sortis encore sous le choc de ma conversation avec ma mère. Mais j'étais quand même agréablement surprise qu'elle ait dit oui ! Je descendis les marches de mon perron et 2 minutes plus tard, j'étais de retour chez les Anderson.

Je me dirigeais vers le salon et je vis Luce l'air inquiet qui me dit immédiatement : « Carl t'attend dans sa chambre. T'es foutue. ».

Je montai les marches et chaque pas que je faisais accélérait le rythme de mon cœur. J'avais complètement oublié Carl et sa mère. J'espérais juste que je n'avais pas énervé une personne encore une fois aujourd'hui. J'avais besoin de tou sauf de ça en ce moment.

Je frappai à sa porte, comme toujours mais cette fois ci, personne ne repondit. J'entrai. Carl était arrêté au balcon, le regard plongé dans le vide. Il partait un jean sombre et un T-shirt noir, simple mais qui lui allait comme une seconde peau.

- Hey.. Je fis dans un murmure.

- Pourquoi t'as fais ça ??

##

Désolée!! je sais qu'il est hyper court comme chapitre mais javais envie de vous faire un tout petit ( ricici ) cadeau, vu que je vous ai fait pas mal attendre ces derniers jours ! j'essaie d'écrire le plus vite possible ! ;)

xx