18/ agir sans réfléschir

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Agir sans réfléchir, c'est ce dont je devrais faire preuve c'est deux derniers jours.
Je décide de passer la journée entière avec un prétendant. Je ne veux pas choisir alors ils tireront à la courte paille.
Julien et Phil arrivent dans le salon quelques minutes après que je les ai fait appeler.  Ils tirent une paille et c'est Julien qui est choisi. Phil n'est pas déçu car il s'est que demain se sera à son tour. Julien fait un sourire qui remonte jusqu'à ses oreilles. Et nous partons nous promener dans Paris.

Il me propose de faire les magasins, ce que j'accepte bien entendu ! Et c'est parti pour tout essayer !
Je dois dire que l'on ne s'ennuie jamais lorsqu'on fait les boutiques avec moi, j'aime rire et faire la star dans des robes qui sont hors budget ( vous me direz ce n'est plus vraiment le cas, mais je tiens à mon indépendance financière et si je veux m'acheter quelque choses se sera avec mes économies). Enfin... Nous arrivons dans une friperie et je décide d'essayer plusieurs tenues complètement différentes. Julien s'assoit sur un pouf devant ma cabine, et j'ouvre les rideaux en prenant la pose comme les mannequins, il se mort la lèvre pour éviter d'exploser de rire, ce que nous finissons par faire. J'achète une tenue qui m'a tapé dans l'œil et apparement Jul' partage cet avis.
Nous remontons la rue et je lui demande si il veut qu'on entre dans le café pour manger. Il me laissé rentrer la première et nous installons à une table près de la fenêtre, quelques instants après s'être assis la pluie commence à tomber.
-Nous avons eu de la chance! Un peu plus et nous allions être trempés de la tête aux pieds, observe t-il.
-Oui...
j'imagine parfaitement la scène, lui et son teeshirt trempé et moi ressemblant à mouton ou un caniche (au choix). J'efface cette image de ma tête et revient au moment présent. Il me regarde. Pour une fois il a l'air grave et pensif. Je fronce les sourcils, prête à lui demander ce qu'il se passe, lorsqu'il me devance:
-Camille, j'ai pas mal réfléchi aux moments que l'on a passé ensemble, et je me suis rendu compte que je ne t'avais pas interroger sur ce que tu envisageais après ça.
Bien sûr le ça sous-entendais la sélection.
-Je...Je voudrais..., bégaye-je. En fait je ne sais pas.
Il attend que je continue.
-Il y a quelques temps je t'aurais sûrement répondu que je voulais voyager, découvrir le monde et ses différentes cultures, voir vivre au jour le jour. Et finalement revenir ici faire mes études et devenir journaliste. Mais maintenant, je dois dire qu'on ne me laisse pas le choix...
-C'est faux... Je veux dire tu peux encore choisir. Et peut importe ce qui se passera dans 2 jours je veux que tu te souviennes que je serais à tes côtés peu importe la situation, si je peux t'aider je le ferais!
Cela me touchait profondément, j'avais besoin de pouvoir compter sur le soutien' de mes proches, d'autant plus dans cette période.
-Merci...
-Je le pense sincèrement, affirme t-il.
Je lui fais comprendre que je le crois et nous mangeons enfin.

Ce délicieux repas terminé nous décidons de rentrer. Nous marchons main dans la main en se chamaillant et parlant de tout et de rien comme de vieux amis le feraient. Je remarque qu'avant tout nous avons une magnifique complicité que je recherchais. Ce n'a jamais été aussi facile et je ne me suis jamais sentie aussi bien près d'une personne en si peu de temps. Nous sommes finalement arrivés après 3h de marche, mes jambes et mes pieds me font comprendre qu'il est temps de se reposer. J'invite timidement Julien à passer la nuit avec moi (sans aucun sous-entendu), bien entendu il accepte mais passe avant se changer dans sa chambre. Je l'imite. Il arrive quelques minutes plus tard, je suis déjà couchée. Il ferme la porte doucement et se glisse sur la pointe des pieds dans mon lit, pensant que je dors car je suis dos à lui, lorsque sa jambe entre en contact avec la mienne je me tourne vers lui.
-Pardon. Je voulais pas te...
-C'est bon, je ne dormais pas.
-Ah...
Un silence gênant s'installe et fini par se briser quand Julien prends ma main et m'invite à venir plus près de lui. J'obéis. Et nous nous collons, les mains et bras entremêlés. Son corps dégage une chaleur réconfortante, on ne veut plus s'en séparer. Il me caresse doucement la tête et fini par y déposer un baiser. Nous restons blottis l'un contre l'autre jusqu'à trouver le sommeil.

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(Désolé pour les fautes, je l'ai écris assez tardivement, si vous en voyez n'hésitez pas à me les indiquer en commentaires)

À suivre...

Camille et son prince Où les histoires vivent. Découvrez maintenant