I will tell you my name befor kill you

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Chapitre 4:Je te dirais mon nom avant que je ne te tue
  
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La porte s'ouvrit lentement. Je ne levais pas la tête, me contentant de trembler. J'avais peur de lui. Si effreyant, si égoïste, si dangereux... La personne resta longtemps sans bouger. Je​ leva mes yeux vers lui. Ce n'était pas l'homme...

Sa carrure par contre était si familiaire. Mais l'obscurité de la nuit ne m'aidait pas à mettre le doigt dessus.

Dans cette pièce plongée dans un noir presque inquiètant, une phase retentit, brisant le silence en mille écos.

Une phrase prononcée par un ton que je ne connaissais que trop bien.

-Elle est morte par ta faute, connasse.Et tu vas en payer le prix.

Je restai bouche-bée, priant intérieurement que ca ne soit qu'une hallucination.

Mais j'étais prise aux piège.

Il allait me faire souffrir.

                       

Je me levais en sursaut, retenant les cris et les larmes. Tous mon corps était en alerte. Mes yeux parcourèrent lentement la pièce. J'avais peur de le voir. J'avais peur que se ne soit pas un rêve. J'avais peur qu'il  soit là.

Je n'allait pas pleurer.
Je n'allais pas pleurer.

Je ferma les yeux, reprenant mon souffle. Il n'était pas là.

Je pouvais sentir la sueur humidifier ma peau, et mon coeur relentir.

Il n'était pas là...

Mais moi, si.

Pourquoi suis-je encore en vie? Je devrais être morte.

La vie me haïssait-elle tellement?

Je m'étais étranglé, je devais être libérée!

-POURQUOI ?

J'avais hurlais comme une histérique. Mes cordes vocales me brulais, et ma vision se brouillait.

Je voulait crier jusqu'à expirer la douleur qui m'animait depuis tant d'année.
Je voulais crier jusqu'à me libérer, me libérer de ses chaînes qu'était la vie.
Je voulais crier pour tout oublier, rien qu'une fois.
Je voulais crier, pour me maudir, moi et la vie d'avoir existés.
Je voulais crier pour tout...

Ce était plus de la peur permanente qui me couvrait.
Aprésent c'était une douleur, qui, tel une lame, perçait mon coeur, lentement.

Je m'approchais du petit lavabo qui m'étais attribué, et contrôlée par la fureur, j'envoyai balader tous les objets qui y était déposés.

Je donnait des coup sur le mur, éspérant que ça m'aiderait.

Mais quel espoir? J'ai déjà éspéré tant de fois.

Mes coup ralentir, me faisant sentir une énorme douleur à ma main, qui saignait.

Je laissais mon dos glisser sur le mur de la pièce.

Et si je n'avais jamais existé ?
Et si ce jour maudit n'était jamais venu?
Il y aurait eu ma mère et mon frère. Et ce putain de père ne serait parti.

Je serais peu-être chez moi. Regardant la télé. Ou...
Si seulement ce jour ne serait pas venu...

Mais comme je vous le dit souvent. Il n'y a jamais eu d'espérance pour moi.

Je laissa mes yeux se fermer. Juste quelque instants, pour m'évader de ce monde.

Alors que mes paupières se baissaient, mon regard descendit vers mon poignet caché par le tissus de mon pull. Si ce maudit jour n'était jamais venu...

HOPELESS Où les histoires vivent. Découvrez maintenant