Chapitre 6

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Pdv Magnus:
Lorsque je me réveille, je vis qu'il était encore tôt, cinq heures du mat' du au plus.
Je soupire, d'habitude je me levais vers six heures, pour avoir le temps de, lorsque je couchais à l'institut, rentrer à ma fac.
Mais là, mon inconscient avait décidé de me jouer des tours. Comment ? En me faisant faire des rêves insolites pardi!
J'aurais pu tranquillement dormir me réveiller et aller à la fac' mais non. Il avait fallu que deux orbes bleues azurs me traversent et me fixent de leur intensité toute la nuit.
Ce regard bienveillant, ce regard dans lequel se trouvait tellement peu de confiance. Ce regard ni tout à fait fragile ni tout à fait fort, cette chose précieuse, indescriptible, qui te pousse sans que tu puisses rien n'y faire à vouloir le proteger.
Ces prunelles, incroyable, comme s'il voulait sauver tout le monde, comme s'il vivait dans un monde où le mauvais n'existait pas un regard si... innocent, et jeune et, enfantin, et... rempli d'espoir.
Pourtant,  de ce que j'avais compris sa vie n'est pas toute rose.
C'est ainsi, que durant toute la nuit, j'avais ses prunelles océans qui m'avaient ravagé comme un tsunami.
Je secoue la tête, m'habille rapidement, puis vais à la salle d'entraînement.
Là-bas je me mets à frapper dans un punching-ball pour évacuer, mais rien de se passait.
J'avais beau frapper et frapper encore, son regard ne me quittait pas. Comme incrusté en moi.
Je le revois à la soirée.  Tout gêné.

BAM . BAM.
Je le revois sourire et mon ventre se contrate en un instant.

BAM. BAM.
C'est sa tête que j'essaye de d'oublier en la frappant. Cette tête qui me hante.

BAM. BAM.
Le fait qu'il reste à l'écart, son regard froid lorsque j'ai tenté de l'aborder. Il est différent.

BAM. BAM.
Les rougeurs sur ses joues, ses bafouillements adorables.

BAM.BAM
Sa peau si douce lorsque je lui ai embrassé la joue, sa voix si...

BAM.BAM.
Je secoue la tête.
Les sentiments nous rendent fragiles. Les sentiments nous affaiblissent.
Je ne dois pas penser à ça.
Les sentiments...

BAM !

Je jette un coup d'oeil au puching ball. Encore un de cassé.
Je soupire. De toute façon, ce n'est pas comme s'il m'avait aidé.
J'avais encore et toujours ce jeune homme dans la tête.
Je secoue la tête,comme pour me purger de toutes mauvaises pensées.
C'est la mission de Clary tu te souviens ?
C'est elle  qui va le draguer et qui va lui soutirer des informations.
C'est. ELLE.
De plus, tu l'as connais, c'est sûr qu'elle va reussir à l'avoir.  Jamais, elle ne loupe ce genre de mission. Alexander sera avec elle d'ici peu. Il faut que tu te rentres ce détail dans un coin de ta tête.
Ça y est, mon ventre se comprime de nouveau et mes poumons me brûlent légèrement.
Qu'est-ce qu'il m'arrive mon dieu? Je déteste ressentir quoique ce soit. Le seul sentiment que je m'étais autorisé à ressentir était l'amitié. Je soupire en regardant l'heure. Six heures trente du matin, il est l'heure de retourner à la fac.

Une fois là-bas, je cherche Isabelle des yeux.
Je la repère assez facilement, et pourtant, elle est plutôt banal comme fille. Ça doit être grâce à ma vision de linx légendaire.

"-Izzy ! "
L'appelais-je

Elle se retourne et je n'ai droit qu'a un grognement en guise de réponse.

"- J'en connais une qui a la gueule de bois ! Quelle idée de boire autant?!"
Fais-je de ma voix enjouée.

Nouveau grognement.

"-Arrête de crier. "
Murmure-elle, lasse.

"-Le problème c'est que je ne cris pas. C'est juste ton cerveau qui réagit mal avec le trop pleins d'alcool. Tu vois lorsque tu bois trop ..."
Je me moque légèrement .

Avec Toi...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant