Avec Toi...

Chapitre 34

Le lendemain,
Pdv Magnus:
Lorsque je me réveille, je me sens bien.
J'ouvre difficilement les yeux, et une fois fait, je sursaute. Me sortant totalement du monde des songes.
Je regarde partout autour de moi, cherchant à identifier ma position.

Je n'étais pas dans une chambre, il n'y avait ni lit (juste un canapé ) ni rideau, ni bureau. Juste... une table, des chaises et... une ouverture avec la cuisine.
J'étais donc dans un salon.
Je me lève du canapé et vois que je porte les mêmes vêtements que la veille.
Alors, tout revient comme un éclair dans ma tête.
Je revois ma séance d'entraînement avec Clary, Robert, mais surtout Alec.
Alec !
Ni une, ni deux, je me lève d'un coup du canapé et me précipite en direction de sa chambre.
La porte est légèrement entrouverte, j'en profite donc pour faufiller ma tête à l'intérieur. Lorsque je vois qu'Alec dort comme un bébé, je pousse un soupire de soulagement.
Tout va bien.
Je m'adosse contre le volant de la porte, et croise les bras, le regardant dormir paisiblement.
Je regardais les mouvements que faisait sa cage thoracique, elle se levait, puis se baissait par la suite.
C'était apaisant: Alec, était apaisant.
Il me 'rendait meilleur' comme disait Clary.
Je pousse un petit soupire de bien être avant de me repositionner un peu mieux contre la porte.

Quand j'entends la sonnerie de mon téléphone retentir, je m'éloigne rapidement de la chambre.
Histoire de ne pas réveiller Alec.
Puis, je regarde l'écran de mon téléphone, Clary m'appelait.

"-Oui Clary qu'est-ce qu'il y a? "
Je demande avec un ton légèrement amusé

"-Magnus ? Dis moi que tu es chez Alec, dis le moi "
Répond elle hâtivement.
Sa voix était essoufflée, et des bruits de coupure s'entendait à travers le téléphone, comme si elle était en train de courir.
D'autre part, le ton de sa voix, loin d'être calme, amusé,froide ou même indifférente, était comme apeuré, et Clary n'avait peur de rien.

"-Oui je suis chez lui. Dis moi ce qu'il ne va pas. C'est l'Enclave ? Vincent c'est échappé ? "

"-Non. C'est Robert, il va venir voir Alec. "
Me révèle-elle en, apparemment, continuant son périple.

Comme piqué au vif, je jette un regard vers la chambre d'Alec, et respire un bon coup.

"-Quand ? Comment ? "
Je lui demande avec empressement

"-Dans 5-10 min. J'étais sur le site, pour voir nos résultats des partielles et tu avais raison. Enfin bref, j'en ai profité pour voir l'activité de ce connard, et devine quoi ? Son chauffeur l'emmène dans la rue Paul Eluard. Drôle de coïncidence non? "
Ironise-elle

"-Ok. Je gère. Merci de m'avoir prévenu. "
Je lui réponds seulement.
Lorsque j'attends des bruit de claxons à travers le téléphone,je comprends qu'elle est bien dehors, en train de courir.

"-Où es-tu? "
Je lui demande en fonçant les sourcils, passant de temps à autre des regards vers la rue.

"-Avenue Christine de Pisan. Je passe chercher les autres et j'arrive. Ils seront plus en sécurité avec nous. "

"-Hum."
J'acquiesce d'un hochement de tête et lorsque je vois Robert sortir de sa voiture dans la rue, je reprends.

"-Robert est là. T'arrives dans combien de temps? Parce que s'il débarque avec ses hommes..."

"-Dans 10-15 min. Je fais au plus vite."
Elle me dit avant de raccrocher.

Je jette un coup d'oeil dehors. Aucun signe de ce déchet,il doit être entré dans le bâtiment.
Je ferme la porte de la chambre d'Alec, et me dirige vers la porte d'entrée. Prêt à recevoir ce type.

Je croise les bras, attendant de pied ferme sa venue, et vite, il ne tarda pas a arriver.

"-Alexander ! Tu vas m'ouvrir cette porte maintenant espèce d'incapable !"
Hurle Robert en tambourinant sur la porte.