Chapitre 61

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Le lendemain:

Pdv Magnus:
Lorsque je me réveille, Alec est toujours endormi dans mes bras, sa tête dans mon cou.
Je souris en voyant sa bouille d'ange et me mords la lèvre inférieure pour ne pas le prendre en photo.
Ça me ferait un magnifique fond écran, ça, c'est certain. Mais je ne suis pas sûr en revanche, qu'il accepterait. Non. En fait, j'en étais sûr. Il détestait déjà se regarder dans un miroir alors se voir à chaque fois qu'il irait sur mon téléphone... Non. Définitivement c'était une mauvaise idée.
En plus, il me traitra encore de psycopathe -ce que je ne suis pas, je suis un sociopathe de haut niveau (Nda:Les fans de la série Sherlock auront compris ma référence 😂)- non sans blague, je suis juste... un garçon qui aime juste....  trop son petit ami, c'est pas un crime, si ?

Je soupire lorsque les images de mon rêve me revienne en mémoire.
J'avais rêvé de la mort de Camille, chose qui ne m'étais pas arrivé depuis longtemps. Malheureusement,à la fin de mon rêve, au lieu de voir la tête de cette garce manipulatrice, c'était la tête d'Alec qui était là. C'était son corps qui agonisait, son coeur qui battait de moins en moins vite.

Il faut que je me calme.

Alec était là, dans mes bras, vivant. De plus, il était impossible qu'il puisse mourir dans les mêmes conditions.
C'était juste mon sixième sens qui était perturbé. Voilà tout.

Je soupire un long moment avant de finalement, prendre une photo d'Alec en train de dormir. Il suffisait juste que je ne la mette pas en fond écran et puis voilà...
En entendant son coeur battre fortement et régulièrement contre mon torse, je m'apaise progressivement.
Ce matin, je dois aller à l'institut. Mais ce matin, comme tout les autres depuis que je vivais ici, je n'en avais pas la moindre envie.
Je soupire une nouvelle fois et souris en voyant qu'une mèche des cheveux d'Alec tombait devant ses yeux. Je lui remets alors derrière son oreille et me décide à me lever sans trop de bruit.
J'arrive à me lever sans le réveiller (exploit dont j'avais peu à peu appris les ficelles) et m'habille.

Une fois là-bas, je me dirige vers la salle de contrôle et alors que j'allais saluer Simon, celui-ci me bloqua la route vers la salle d'interrogation.
Intrigué, je lui demande pourquoi, et n'ayant aucune explication cohérente, je le dépasse et me dirige vers cette fameuse salle.

Là-bas, c'est Clary qui tente de me bloquer en inventant je ne sais quelle excuse.
Non plus intrigué mais maintenant fortement agacé, je la dépasse et lorsque j'ouvre la porte de la salle, je comprends que j'aurais mieux fait d'écouter leur interdiction.
Parce que Camille Bellcourt, mon ancienne petite amie qui est censé être morte se tient devant moi.
Bordel qu'est-ce que c'est que cette histoire encore.

Magnus :

Bordel. Putain de bordel de merde.
Non.
Ce n'était pas possible.
Elle ne pouvait pas avoir survécu. Je l'ai vu mourir de mes propres yeux.
C'est presque dans mes bras qu'elle est morte alors... Pourquoi, nom de dieu, elle se trouvait devant moi ?!
Pourquoi elle ne nous avait jamais contacté ?

ET POURQUOI N'A-ELLE QUE PEU CHANGÉ ?

"-Magnus ?"
S'écrie-elle en courant vers moi pour m'enlancer et je la laisse faire, trop choqué par ce qui se déroule devant moi.

Mon ex petite-amie qui est supposée être morte se trouve devant moi.
A me prendre dans ses bras.

Ok. Je peux gérer ça.

"-Camille Bellcourt est-ce que tu peux bordel, m'expliquer comment c'est possible que tu sois ici ?!" Je m'exclame en croisant les bras.

Avec Toi...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant