Chapitre 62

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Pdv Magnus:

"-Allez Magnus! Pourquoi tu ne veux pas me dire ?

-Camille, combien de fois je vais devoir te le dire ? Il n'y a personne. Ce n'est pas comme ça que tu regagneras mon coeur, tu sais ?"
Je souffle, agacé, tout en sachant qu'il ne pourra plus jamais se produire quelque chose entre nous. Parce que cette fois, j'avais trouvé le bon. Oui, Alec était celui que j'attendais depuis tout ce temps.

"- Tu peux m'expliquer ton sourire niais, alors ? Allez Mag's, pourquoi tu ne veux pas me le dire ? Tu vas me faire croire que pendant toutes ces années tu n'as rencontré personne ? "
Elle fronce les sourcils et croise les bras alors que je tique.

"-Ne m'appelle pas 'Mag's', compris ? Je la reprends en fronçant les sourcils.

-Quand je t'appelle par ton prénom, tu ne réagis pas, faut bien que je trouve autre chose pour attirer ton attention! S'exclame-elle en soupirant.

- Le problème, Camille Belcourt, c'est que je te connais. Je sais pertinnement que si je te confie le moindre truc, cela va se retourner contre moi et puis...

-Donc tu avoues que tu as quelqu'un ?

- Combien de fois je vais devoir te le répéter. JE. N'AI. PERSONNE. Pourquoi tu t'entêtes à vouloir penser que j'ai quelqu'un ? Je passe toutes mes journées à faire mes missions, tu peux me dire quand j'aurais pu avoir le temps de trouver quelqu'un ? Et qui te dis même que je veux en rencontrer, une ? Je n'ai déjà pas le temps pour avoir des amis alors une amourette, sérieusement ?

-Mais ça va faire 10 ans !

- T'as rencontré quelqu'un, toi ? Non, sinon tu ne voudrais pas corps et âme découvrir l'identité de mon pseudo compagnon !

-Moi c'est différente! Je suis censé être morte.

- Ouais bien sûr, bah si toi t'es différente, je le suis aussi. Maintenant, Camille, fous moi la paix. Je lâche, agacé en faisant mon pas plus rapide.

-Tu as dit, 'un compagnon' et non 'une campagne'. Tu as changé de sexe, conclusion: tu as trouvé quelqu'un. Arrête d'essayer de le nier Magnus, ça ne sert à rien."

A ces mots, j'arrête mon avancé et me tourne vers elle, plus qu'excédé.
Mes sourcils sont froncés et je croise les bras, tâchant de garder mon calme le mieux possible. La vision de son petit sourire suffisant me donnait fortement envie de la frapper, la frapper, jusqu'a ce qu'elle ne parle plus. Mais je me retiens.

"-Ah parce que tu crois vraiment qu'après toi, les filles pourraient un jour m'intéresser ? Toi, une sale garce manipulatrice qui est incapable de ressentir la moindre émotion positive ? Tu crois vraiment que le sexe feminin pourrait encore m'attirer ? Mais que je t'explique, comment pourrais-je chérir une chose qui me dégoûte ? Hein ? Je lui débite en contrôlant quelque peu ma colère"

Sans lui laisser le temps de répondre je m'éloigne rapidement et rejoins Clary.

"-Encore à te chercher des emmerdes l'autre dégénérée ? Me demande-elle en soufflant

-T'imagines même pas, c'est dingue comment elle force pour savoir si j'ai quelqu'un. J'ai beau lui dire de toutes les façons possibles et immaginables, elle s'obstine à penser que j'ai quelqu'un. Elle analyse chacune de mes paroles, le moindre petit déterminant, tout! Mais bordel pourquoi ça l'intéresse autant ? C'est pas comme si j'allais me mettre avec elle ou même qu'elle le voulait! Qu'est-ce qu'elle mijote à la fin ?!

- J'en sais rien, mais rien de bon. Je le crains. Dis moi, t'as pas trouvé ça bizarre qu'elle revienne comme une fleur, toi ? Me demande-elle en fronçant les sourcils

Avec Toi...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant