Liaison difficile Tome 2 : un amour à toutes épreuves

L'aveu

– pourquoi vous pleurez ?

- Ce n'est rien ce film me rappelle juste ma femme... Rien de plus.

- Vous étiez proche d'elle ?

Qu'est-ce que c'est que cette question stupide. Je dois me calmer sinon je vais dire des choses que je vais regretter par la suite...

Et là, mon téléphone s'est mis à vibrer

- Quentin, tu es là ?

Mince, c'est Anaïs cela fait un mois et demi que je ne suis pas retourné au lycée et je n'ai aucunement envie de revenir. Je ne lui réponds pas tant pis.

Quelques minutes plus tard, elle m'envoie un autre message

Elle est vraiment pénible, je ne veux pas lui répondre et elle continue.

- S'il te plaît Quentin, je sais que nous avons commencé sur de mauvaises bases, mais laisse moi réparer cela s'il te plaît, tous les élèves t'aiment énormément et ils ne veulent pas que tu partes.

- Vraiment ? Lui dis-je en fronçant les sourcils tout en écrivant ma réponse à son message.

- Je t'assure que oui.

Quelques minutes plus tard, la mère de Sarah s'est alors dirigée vers moi et a commencé à me poser un assez grand nombre de questions comme ma langue préférée, pourquoi je me suis si vite attaché à Sarah, ce que j'aime chez elle, mon type de caractère, mon style de fille, mon type de musique et bien d'autres.

Quand je lui ai dit que ma langue préférée était l'italien, elle a immédiatement souri et a chanté une chanson que j'ai tout de suite reconnue. Effectivement, ma femme me la chantait pour le plaisir, car elle aimait beaucoup les paroles de ce chanteur.

- Cos'è l'amore secondo Sara,

un lenzuolo ruvido

fare in due, una sola strada

con biglietto unico
è invertire il senso alle parole

Sa mère a vraiment une belle voix qui me rappelle mon épouse, je me suis donc surpris à continuer les paroles avec elle.

- è pensare no mentre rispondi si
è ogni giorno fare un'evasione
ma tornare qui
tornare qui
come noi due siamo a pezzi, ma
ancora insieme
noi due, un cielo grigio, ma
è da respirare
e giorno per giorno,
scordare chi siamo noi
per ricominciare

- Vous avez une magnifique voix Quentin. S'exclame alors cette dernière.

Je ne la crois pas personnellement, je trouve ma voix terriblement banale, mais je la remercie tout de même, car mes parents m'ont appris la politesse.

À ce moment Vincent est entré dans la pièce.

- Il faut que je vous parle Quentin. C'est en rapport avec votre femme. J'ai un aveu à vous faire puisque je déteste mentir à mes clients.

- D'accord...

- Est-ce que cela concerne ma fille ? S'il vous plaît dites-moi...

- Ça ne concerne pas votre fille, elle est entre de bonnes-mains... C'est pour une autre affaire que je dois lui parler...

À ce moment précis, un voile s'est posé sur moi, je ne dois pas craquer...

Vincent (le nom du médecin) m'a donc expliqué que lorsque ma femme a fait sa tentative de suicide, il était 15h et que mon voisin et ma meilleure amie qui avaient été témoins de la scène n'avaient rien fait pour la sauver et qu'ils n'avaient pris la peine de les appeler que 30 minutes après.

- Pardon ?! Vous voulez dire que si jamais...

- Ils avaient appelé plus tôt les ambulances, elle serait encore vivante. Oui...

Je me suis alors mis à genoux tout en poussant un cri et des larmes ont coulé tout le monde de mon visage... Je ne pouvais plus m'arrêter. Une peur s'est alors emparée de moi. Pourvu qu'elle ne finisse pas comme ma femme... Non, elle est beaucoup trop jeune et je me suis de nouveau mis à sangloter comme un enfant.

- S'il vous plaît mon dieu... Pas Sarah... Aidez-là...