Drôle de coïncidence

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Nous nous sommes alors dirigés avec sa mère dans une salle à l'écart afin que les deux médecins nous annoncent la "nouvelle".

Je commence alors à trembler pendant que sa mère pleure : elle sait pertinemment qu'il y a un très grand risque pour que ce soit une mauvaise nouvelle.

Instinctivement, je commence à la prendre dans mes bras, mais elle ne se laisse pas faire. Elle désire qu'on la laisse tranquille avec sa fille, je comprends tout à fait son ressenti. Je suis alors parti de la chambre de cette dernière quand tout à coup, je vois trois visages que j'aurai reconnu entre milles. Je me suis alors mis à faire un pas en arrière.

- Vous ne la lâcherez jamais ?! dis-je en leur lançant un regard noir.

- Mais, Monsieur...

- Il n'y a pas de "mais" qui tienne !

- Vous voulez qu'elle se suicide, ensuite vous la battez jusqu'au sang ! Vous vouliez vraiment la tuer ! Mais pourquoi ?! Elle ne vous a rien fait, je me trompe ?

Ce n'est pas vrai, j'ai bien entendu ce qu'il a dit... ma petite fille, des camarades de classe veulent la tuer, mais pourquoi... qu'est-ce qu'elle a fait... j'ouvre la porte, il faut que j'en ai le coeur net.

Cette dernière a alors poussé un cri de stupeur quand elle a vu le visage des responsables.

- Lauryne ! s'exclame la mère de Sarah en pleurant.

- Mais Madame... je vais tout vous... 

- Non, je ne veux rien entendre !

Elle s'est alors rapprochée de Quentin en le serrant contre elle.

- C'est pas possible, c'est un cauchemar, pas ma petite fille... jj'en ai assez ! D'abord mon mari, et maintenant ma Sarah, je ne vais jamais me sortir de tout ça, sanglote-t-elle.

- Madame... s'il vous plait, calmez-vous, c'était juste un accident...

Un accident ? Quentin m'a clairement dit que ces jeunes filles ont prit plaisir à faire du mal à la fille et elles osent dire que ce n'était qu'un accident.

- Vous vous moquez de nous ? Un accident ? Vous avez une drôle de définition de ce mot-là !

Maintenant sa mère pleure de plus belle, on lui a enlevé son mari de la pire des façons qui puissent exister et on veut aussi lui enlever sa fille. Ses camarade sont horribles, je ne sais même pas quoi en penser.

A ce moment précis, un médecin arrive.

- Mes collègues vous ont prévenu ?

- Prévenu de quoi ? Dites-moi docteur, s'il vous plait... sanglote-t-elle.

Cette mère me fait vraiment  de la peine, je dois essayer de l'aider... j'ai l'impression de revivre les derniers instants de ma femme, c'est terrible. Il ne faut pas que je pleure, il faut que je sois là pour Sarah et sa mère. Il faut que je tourne la page et que je montre à cette dernière que je suis là quoiqu'il arrive.

- Monsieur ? Pourquoi êtes-vous aussi mal ? Attendez, votre visage me dit quelque chose... vous ne seriez pas ? commença le médecin.

- Je m'appelle Quentin, oui pourquoi ?

- Ah monsieur je suis désolé, j'ai aussi été dans l'ambulance le jour où votre épouse est passée à l'acte.

Et là, un flashback de l'ambulance et de ce médecin me revient en mémoire. Physiquement grand, des cheveux courts, blonds, ainsi que des yeux bleus identiques à ceux qui se tiennent devant moi.

- James ? commencè-je en tremblant.

- Oui, c'est moi... je suis désolé, on a tout fait pour la sauver Quentin, mais c'était trop tard, Sarah, je sais qu'elle s'en sortira, elle ne s'est pas suicidée, on l'a frappé, c'est différent...

Des larmes commencent à couler malgré moi, c'est trop en une journée...

- Dites-moi qu'elle s'en sortira s'il vous plait, juste ça...

- Je ne peux malheureusement pas vous le promettre, mais je vais tout faire pour l'aider, d'accord ?

- Ma fille ne s'en sortira pas ? dit sa mère en pleurant.

- Je ne peux rien vous dire comme moi même je n'ai aucune information au revoir...

Liaison difficile Tome 2 : un amour à toutes épreuvesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant