Je me mis à éclater de rire.
... : Pourquoi ris-tu ?
Moi : Parce que j'ai compris.
... : Je ne vois pas de quoi tu parle... Qu'as-tu compris ?
J'arrêta de rire et la regarda droit dans les yeux.
Moi : Que tu es une Kuchena.
Son visage montrait sa stupeur quand je prononça le dernier mot.
Moi : J'avais donc raison.
Je me releva.
Moi : Bon, calmes-toi et baisses ton épée, s'il-te-plaît. Je ne vais rien te faire. Je suis comme toi, moi aussi, je suis un Kuchena.
Elle rangea son épée dans son étui en reprenant son air froid.
... : Je sais que tu en es un, je l'ai vu à ta façon de quitter ton corps de Munhu quand je t'ai transpercé. Un simple Munhu n'aurait jamais tourné de l'œil.
Moi : Oh, une expression humaine !
Je m'avança vers elle et tendis mon bras.
Moi : Je m'appelle Onaku.
... : Et moi, c'est Iriata mais appelle-moi Iria.
Moi : Très joli prénom. Dis-moi, Iria, tu peux me dire pourquoi je suis en prison ?
Iria : Le roi a découvert qui tu es vraiment alors il a décidé de te punir de la peine capitale, comme tous les Kuchena.
Moi : Ah... bon... bah... je vais partir, maintenant.
Je fis deux pas vers la porte mais...
Iria : Arrête-toi.
Je lui obéis directement en stoppant tout mouvement.
Iria : Je suis la protectrice de la famille royale et mon seigneur m'a donné l'ordre de ne pas te laisser t'échapper.
Je me retourna vers elle.
Moi : J'ai une question, ma très chère Iria, le roi est-il au courant de qui tu es vraiment, toi ?
Elle se retourna vers moi.
Iria : Je te prierai de retourner dans ta cellule, à moins que tu veuille que je te transperce à nouveau et que je vise ton cœur, cette fois. De toutes façons, tu es déjà condamné donc autant en finir.
Moi : Tu vois, je n'en ai pas encore finis avec la vie.
Je marcha vers la cellule doucement.
Moi : Je suis à la recherche de quelqu'un et je ne mourrai pas tant que je ne l'aurais pas retrouvé.
Iria : Qui est-ce ?
J'attrapa la porte de la cellule et me plaça dedans.
Moi : Ça, ça ne te regarde pas mais ce n'est pas toi, si c'est ce que tu espérais.
Iria : Qu'est-ce que tu peux être idiot, ma parole...
Je ferma la porte de la cellule.
Moi : Je sais.
Je souriais comme un idiot pour la faire râler.Je sentais quelque chose vibrer sur mon torse, c'était mon téléphone dans l'autre dimension.
Moi : Dis-moi, je me ferais exécuter quand ? Demain ? Dans une heure ?
Elle souffla.
Iria : T'es vraiment un humain, toi...
Moi : C'est pas de ma faute s'il y a pas d'horaires dans cette foutue dimension.
Iria : Disons que t'as le temps de faire un petit somme.
Moi : Bon... alors tu pourras me « réveiller » quand il sera temps s'il-te-plaît ?
Iria : Oui mais c'est déjà le matin dans ta dimension ?
Moi : Je sens mon téléphone vibrer alors oui.
Iria : Ah... c'est ta technique pour savoir quand il fait jour ?
Moi : Ouais, c'est plutôt pratique puisque mon ouïe n'est pas active quand je suis « autre part ».
Iria : Bon, aller, « endors-toi ».
Je m'assied par terre, dos contre le mur en pierres, et ferma les yeux.Mercredi 28 Juin 2017
J'ouvra les yeux dans ma tendre dimension et éteignis l'alarme de mon téléphone.
Pour ce qui était de la fatigue, vous aviez dû remarquer qu'on ne « dormait pas ». En fait, aucune âme ne dormait, jamais, même après la mort. Seul le corps avait besoin de repos donc, tant que le corps que je voulais utiliser s'était reposé suffisamment, je pouvais aller dans cette dimension.
Je me leva donc et alla me préparer. Je descendis prendre mon petit déjeuner et fus rejoins par ma famille adorée.
Je pris ensuite mon sac de cours et partis au lycée.
10:42
J'étais en cours de sciences, je m'ennuyais.
Pourquoi j'avais pris bac scientifique ?
Je ne savais pas vraiment...
On m'avait dis, qu'avec ma moyenne, je ne pouvais pas aller en littéraire alors j'ai coché la case qu'on me conseillait.
Au final, on apprenait vraiment n'importe quoi, et le pire c'est que tous ces humains y croyaient !
J'avais envie de crier que tout était faux, que le monde était divisé en deux dimensions, leur raconter tout ce que je savais à propos de la Mwedzi...Et d'un seul coup, je ressentis un coup sur le bras, comme si on m'avait lancé un cailloux.
C'était le signal d'Iria !
Je me concentra donc et ferma les yeux.J'ouvra les yeux et réalisa ce qui se passait : deux gardes entraient dans ma cellule avec des chaînes avec lesquelles ils m'attachèrent les poignets et les chevilles.
Ils me firent me lever et je croisa le regard d'Iria qui me regardait, inquiète.
Je lui souriais pour la rassurer.On arriva au milieu de la grande place.
Il y avait beaucoup de Munhu ainsi que la famille royale.
Ils me firent monter sur l'estrade et m'attachèrent sur une espèce de grande table en bois.
Le roi fit un discours pour dénoncer à quel point les Kuchena étaient des infâmes créatures qu'il fallait détruit et patati et patata. Que du charabia !
Le bourreau arriva et commença à limer sa lame devant moi.
Je vis, sur ma droite, dans le public, Iria arriver.
Je lui fis un clin d'œil.Quand le bourreau eut finis de limer la lame avec laquelle je me ferais couper en deux verticalement, il s'avança vers moi et la leva très haut au dessus de moi.
Version d'Iria
Je ne pouvais pas regarder ça... mais j'aurai tellement aimé l'aider !
Ce garçon était... différent des autres Kuchena que j'ai rencontré.
Son but m'aurait touché à ce point ?
VOUS LISEZ
Je reviens te chercher
PertualanganQuelle est l'espèce la plus évoluée du monde, selon vous ? Les humains ? Évidement que vous avez répondu cela puisque vous en êtes un. Mais en réalité, les humains ne sont rien, ils ne savent rien ! Ils ne savent même pas qu'ils vivent dans la dimen...