Version d'Onaku
Dimanche 16 Juillet 2017
9:35
Je cherchais partout des informations sur ce « Girini Mheni » : dans les villes et surtout les bars.
D'ailleurs, j'étais dans l'un d'entre eux.
Les bars de la Mwedzi étaient remplis de brigands, certains étaient mêmes recherchés par l'armée.
Je discutais avec quelques hommes, caché sous mon poncho à capuche.
Moi : Avez-vous déjà entendu parler de Girini Mheni* ?
... : Jamais.
... : Non, quel drôle de nom...
Et puis...
... : Girini Mheni, ou « l'éclair vert ».
Je me retourna et vis un homme dont l'œil droit manquait et dont le visage était recouvert de cicatrices. Il boitait comme s'il avait bu mais le bruit de ferraille raisonnant à chaque pas signifiait qu'on avait modifié sa jambe.
Homme : C'est un tueur en séries très recherché par l'armée.
Il s'assied à ma droite.
Moi : Comment savez-vous cela ?
Homme : Je faisais parti de l'armée jusqu'à ce que j'en eu marre d'être le chien-chien du Roi.
Moi : Pouvez-vous m'en dire plus sur Girini Mheni, s'il-vous-plaît ?
Homme : On l'appelle comme ça parce que ce jeune homme est aussi rapide que l'éclair et a des yeux verts qui semblent s'enflammer quand il commet un meurtre.
Moi : Quel est son mode d'assassinat ?
Homme : Il utilise ses pouvoirs de Kuchena pour affaiblir ses victimes dans la dimension du Zuva puis les faire tuer par un monstre dans la dimension de la Mwedzi. Il prend un malin plaisir à les voir souffrir.
Moi : Il contrôlerait les monstres ?
Homme : Ah, ça... qui pourrait le savoir ?
Moi : Mais... s'il tue en utilisant les deux dimensions, cela veut dire qu'il ne tue que des Kuchena ?
Homme : Bingo.
Moi : Pourquoi ça ?
Homme : Qu'est-ce que j'en sais, moi ? Je ne suis qu'un ex-soldat de l'armée.
Il se releva et quitta le bar.Quelques secondes après, dans une petite rue où je l'avais suivis, je l'interpella.
Moi : Je suis sûr que vous ne me dites pas tout.
Il s'arrêta de marcher et se retourna vers moi.
Homme : Que voudrais-tu que je te cache, bonhomme ?
Moi : Vous avez l'air de bien le connaître, ce Girini Mheni.
Homme : T'es bien malin, p'tit gars.
Je souris en coin.
Moi : Alors ?
Homme : Son vrai nom est Ruarei, il doit avoir 18 ans maintenant.
Moi : Quoi d'autre ?
Homme : Je suis son père.
C'était ce que je pensais.
Homme : Enfin... je l'étais.
Moi : Comment ça ?
Homme : Il m'a renié de la famille quand j'ai intégré l'armée, il n'avait que trois ans.
Trois ans ?
Moi : Pourquoi ?
Homme : Je ne pouvais venir qu'une fois par mois voir ma famille, il considérait que je les abandonnais alors que j'essayais de gagner de l'argent pour eux.
Moi : Pourquoi avez-vous arrêter ?
Homme : Je te l'ai dis : j'en avais marre.
Moi : Je veux la vraie raison.
Homme : On m'a donné pour mission de tuer mon fils, j'en étais incapable. Le Roi m'avait fait jurer d'oublier ma famille si c'était pour le protéger et j'avais trahis cette promesse, j'avais trahis le Roi.
Moi : Girini... enfin... Ruarei... où est-il maintenant ?
Homme : Je n'en sais rien mais méfies-toi, petit. Ne deviens pas sa prochaine cible.
Moi : Trop tard.
Homme : Je m'en doutais... sinon, tu ne m'aurais pas posé autant de questions sur lui.Mercredi 19 Juillet 2017
14:29
J'étais au centre de la ville, au milieu des immeubles, les yeux fermés. Je pris une grande bouffée d'air et vida mes poumons pour me concentrer uniquement sur mon ouïe et mes sensations.
Au bout de quelques secondes, je sentis un courant d'air devant moi, à quelques mètres. C'était lui.
Moi : Ruarei.
J'ouvra les yeux.
Ruarei : Comment connais-tu mon nom ?
Moi : J'ai rencontré ton père.
Ruarei : Oh, ce c*nn*rd ?
Moi : Il n'a rien fait de mal.
Ruarei : Ça...
Je le vis disparaître puis réapparaître devant moi, à quelques centimètres, en essayant de me trancher la tête, heureusement j'esquiva de justesse.
Quelle rapidité !
Ruarei : C'est ce que tu crois !
Je sortis mon épée et on commença à se battre. Le bruit des chocs définissait à quel point nos coups étaient violents.
Ruarei : Il nous a abandonné.
Moi : Il l'a fait pour gagner suffisamment d'agent pour vous !
Ruarei : Il t'a raconté n'importe quoi !
Moi : Il aurait aimé être plus présent pour vous.
Ruarei : Il aurait pu mais ne l'a jamais fait.
Moi : Et toi, alors, pourquoi es-tu devenu un meurtrier ? Ne me dis pas que ça a un rapport avec ton père.
Ruarei : Cela ne te regarde pas.
Je fis un bon en arrière pour reprendre mon souffle, il était si rapide que j'avais dû mal à bloquer ses coups.
Moi : Si, ça me regarde puisque tu tue des Kuchena et que j'en suis un. Pourquoi fais-tu ça ?
Il baissa son épée.
Ruarei : C'est un Kuchena qui a tué ma sœur.
Moi : Et alors ? Tu ne vas pas rendre tous les Kuchena responsables !
Ruarei : Je cherchais celui qui avait fait ça, je les tuais pour ne pas qu'un autre Munhu subisse cela. Et puis j'ai finis par retrouver celui que je cherchais.
Moi : Celui que tu cherchais...?
Ruarei : Le Kuchena qui a tué ma sœur...
Il mit son épée vers moi.
Ruarei : C'est toi !
Il fonça sur moi et m'infligea un coup que je n'eu pas le temps de voir.
Il m'avait blessé à l'épaule droite et avait fait valdinguer mon épée à plusieurs mètres derrière moi.
Moi : Ce n'est pas moi ! Je n'ai tué personne !
Ruarei : Ah, oui ?
Il arrêta ses coups alors je recula de quelques pas en sachant qu'il pouvait très bien m'attaquer à n'importe quel moment grâce à sa vitesse.
Ruarei : Alors, ce n'est pas toi qui a tué... Fai ?
Moi : F... Fai...
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Je reviens te chercher
AdventureQuelle est l'espèce la plus évoluée du monde, selon vous ? Les humains ? Évidement que vous avez répondu cela puisque vous en êtes un. Mais en réalité, les humains ne sont rien, ils ne savent rien ! Ils ne savent même pas qu'ils vivent dans la dimen...