Chapitre 6

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Mardi 11 Juillet 2017

18:26

J'étais devant chez moi, avec Iria.
Iria : C'est donc ici que tu vis ?
Moi : Oui, entrons.
On marcha vers la porte d'entrée et on entra.
Moi : Je suis rentré !
Je referma la porte et on alla dans le salon.
Moi : Bonsoir.
Uri : Grand frère !
Elle me sauta au cou.
Maman : Comment s'est passée ta journée ?
Uri se décolla de moi.
Moi : Bien.
Je me retourna vers la porte du salon.
Moi : Tu peux entrer.
Iria pénétra donc dans la pièce.
Iria : Bon... bonsoir.
Elle était toute timide, ça ne lui ressemblait pas.
Maman : Bonsoir, je suis la mère d'Onaku.
Elle lui tendit la main en souriant, Iria la lui serra gentiment.
Iria : Je m'appelle Iria.
Maman : Quel joli prénom. Tu es une amie du lycée d'Onaku ?
Iria : Heu...
Moi : Oui, on est dans la même classe.
Uri : T'aurais pu me dire que tu ramenais une fille !
Moi : Si je vous aurais prévenu, vous auriez fait une fête ! Je vous connais.
Uri alla vers Iria.
Uri : Je m'appelle Urarii mais appelle-moi Uri.
Iria : Enchantée, Uri.
Maman : Papa est un peu en retard donc vous pouvez aller dans la chambre en attendant.
Moi : D'accord, tu viens Iria ?
Iria : Oui.
On se dirigea vers l'escalier.
Maman : Et ne ferme pas la porte à clef !
Moi : Oui, maman !
On monta les marches et arriva devant un couloir sombre. La dernière porte, à gauche, était ma chambre donc j'ouvra la porte à Iria.
Moi : Je t'en prie.
Elle entra et regarda tout autour d'elle jusqu'à voir le lit. Elle s'y approcha et le caressa.
Moi : Tu peux t'asseoir, si tu veux.
Iria : Vraiment ?
Son regard s'illumina.
Moi : Oui.
Elle s'assied donc doucement et son sourire était grandiose !
Moi : Dans la Mwedzi, la plupart des gens ont une maison attitrée et un lit.
Iria : Ça fait du bien... c'est si moelleux.
Elle rallongea le haut de son corps.

20:43

On était à table : Iria en face de moi, Uri à sa droite, ma mère en bout de table à ma droite et mon père en bout de table de l'autre côté.
Maman : Alors, Iria, d'où viens-tu ?
Iria : Heu... excusez-moi ?
Maman : Eh bien, j'ai entendu que tu avais un accent alors je me disais que tu n'étais pas d'ici.
Iria : Oh, c'est que... ma famille... n'aime pas vraiment parler de ses origines...
Maman : Ah, d'accord...
J'ai cru qu'Iria allait tout dire, quelle frayeur !

22:31

Je raccompagna Iria, à pied, jusqu'à un endroit où elle pourrait laisser son corps.
En marchant, nous discutions de la soirée. Elle me disait à quel point ma famille était gentille et accueillante. Je me demandais comment était la sienne.
Moi : Iria, écoute... s'il m'arrive quoi que ce soit, vas les voir. Ils sauront t'accueillir.
Je sortis l'appareil de ma poche.
Moi : Et tiens, c'est l'ancien téléphone de mon père. Il y a une carte dedans ainsi que les numéros de ma famille, et le mien, y sont enregistrés.
Je lui montra comment cela marchait et je la quitta pour retourner chez moi.

Vendredi 14 Juillet 2017

15:37

J'appela Iria qui décrocha au bout de quelques secondes.
Moi : Hey. Comment tu vas ?
Iria : Bien, et toi ?
Moi : Oui, ça va, j'ai finis les cours à l'avance, ça te dit qu'on se voit ?
Iria : Oui, avec plaisir.
Moi : Je vais vers le cinéma, on pourr...
Je sentis une main m'étrangler par derrière.
Iria : Onaku ?
Il donna un coup de poing dans ma colonne vertébrale.
Iria : Réponds !
Je lâcha le téléphone quand mes pieds quittèrent le sol, mais qui pouvait avoir autant de force pour soulever à une main un homme ?
Je tourna ma tête pour découvrir l'identité de mon agresseur. C'était un homme aux cheveux châtains dont la tête était baissée pour m'empêcher de voir son visage.
Iria : Onaku ? Onaku, réponds !
... : Vas dans l'autre dimension.
Moi : Mais... qui... es... tu ?
Il releva la tête, il avait un sourire sadique et des yeux verts foncés qui faisaient penser à un diable.
... : Je suis...
Il resserra son étreinte.
... : Girini Mheni.
Mon corps fut trop faible pour me garder ici alors mon âme s'envola dans l'autre dimension.

Quand j'ouvra les yeux, je me retrouva nez à nez avec un monstre !
Je voulais sortir mon épée mais elle n'était pas sur moi. Il me l'avait prise !
Le monstre s'approcha de moi en courant pour me dévorer mais mon corps refusait de bouger, paralysé par la peur de mourir.

Sans que je ne comprenne ce qui s'était passé, je vis le monstre tomber à terre et perdre tout son sang devant moi en gémissant.
Moi : Qu...
Je tomba sur les genoux.
... : Comment vas-tu ?
Je tourna ma tête et vis Iria courir vers moi, elle s'accroupit devant moi et posa une main sur mon épaule que je repoussa directement.
Elle tomba en arrière à cause de la surprise de mon geste.

Version d'Iria

Son visage devint froid, glacial même !
Moi : Onaku...?
Onaku : Qu'est-ce que tu fous, putain ?
Moi : Mais... je t'ai... sauvé...
Onaku : Justement.
Il se releva et me regarda dans les yeux.
Onaku : Je ne veux plus jamais que tu m'aide. Je veux que tu me laisse seul.
C'était une blague...?
Je me releva, moi aussi.
Moi : Mais... que dis-tu ? Il ne me reste plus que toi...
Onaku : Il te reste ta famille.
Moi : Ma... famille...?
Je baissa la tête.
Onaku : Oui, t'as la chance d'avoir une famille alors profites-en au lieu de suivre un criminel, comme moi.
Mais...
Moi : C'est eux qui ont balancé ma cousine mais, au lieu d'être félicités, le Roi a considéré qu'ils avaient trahis les Munhu en cachant son pouvoir pendant des années.
Des larmes commencèrent à couler.
Moi : Je suis toute seule, maintenant.
Je serra les poings et le regarda dans les yeux.
Moi : Toi, t'as la chance d'avoir une famille humaine qui n'est au courant de rien, moi je suis devenue soldate à onze ans à cause de la trahison de mes parents ! Depuis, je risque ma vie pour protéger celui qui les a tué. Et tu dis que j'ai de la chance ? Mais t'es aveugle ! C'est toi le plus chanceux, ici !
Je partis en courant le plus vite possible, mes larmes coulaient toujours.

Je reviens te chercherOù les histoires vivent. Découvrez maintenant