Chapitre 1 {Réécrit}

424 29 2
                                    

Jessie et son frère Newt attendaient leurs parents qu'ils rentrent du travail pour pouvoir dîner avec eux.
Comme d'habitude, ils n'étaient toujours pas arrivés. Il était déjà vingt heures et les deux jeunes avaient faim. Alors, la blonde aux yeux verts prépara un plat de pattes.

Jessie était très mature pour une jeune fille de dix-huit ans. Son frère, lui, avait quatorze ans et était comme tous ceux de son âge... à suivre la foule.

Après avoir mangé, Newt et Jessie regardèrent The Amazing Spiderman 2 ayant vu le précédant la veille. Le blondinet, ayant cour le lendemain, alla se coucher après que le film se soit terminé.

Jessie attendit toute la nuit ses parents, qu'ils soient enfin de retour à la maison, mais la porte ne s'ouvrit jamais. Elle s'endormit le ventre noué sur le divan espérant entendre celle-ci s'ouvrir.

💀💀💀

On toqua à la porte mais personne ne semblait entendre. On frappa une deuxième fois. Toujours rien. À la troisième tentative, Jessie se réveilla. Elle alla ouvrir et un policier se trouvait devant elle. Le policier était grand, vraiment imposant. Sa peau était noire tout comme ses cheveux et ses yeux. Son uniforme était bleu et il portait un casque. Il y en avait un autre derrière. La peau blanche, une calvitie prononcé et le même uniforme. Il n'avait pas un regard très chaleureux.
La jeune femme commença la conversation :

" Bonjour messieurs. Est-ce que je peux faire quelque chose pour vous ?

- Je ne crois pas que vous ne puissiez m'aider, répondit séchement le blanc.

- Qu'est-ce qu'il y a ? "

Jessie commença à paniquer intérieurement à ce moment-là. Ses parents n'étaient pas rentrer la veille au soir et s'imaginer des scénarios, tous les plus horribles les uns que les autres.

" Je suis vraiment navré jeune fille mais vos parents ont disparu, continua le noir...

- Disparu ? Comment ça disparu ? Ils ont été enlevé ? "

Des larmes commençaient déjà à lui monter.

" Non... c'est bien pire que cela, poursuivit-il ! On leur a... enlevé la vie !

- Quoi ? fit-elle en essayant de rester stoïc devant le policier.

- Je suis navré.

- Non c'est impossible ! Mais comment ?

- Nous l'ignorons encore, nous avons retrouvé leurs corps ce matin dans les bois. Un bûcheron nous a prévenus dans les alentours de six heures, dit le policier à la calvitie qui, lui, semblait être un stoïcien.

- Est-ce que si vous avez du nouveau, vous pouvez me contacter ? "

Elle ne pouvait plus contenir ses larmes alors le policier noir la prit dans ses bras. Il sentit un lourd poid sur les épaules de la jeune fille mais également sur lui-même voulant absolument régler cette injustice. Il serait bien rester encore à enlasser cette pauvre petite, mais il se devait de rester professionel devant son nouvel coéquipier qu'il n'aimait pas du tout.

" Avant de vous quitter je dois m'assurer que vous soyez bien majeur pour pouvoir vous occuper de votre frère le temps que de la famille arrive.

- Mais nous n'avons pas de famille...

- Alors si vous souhaitez obtenir la garde de votre frère, il va falloir signer quelques papiers. Veuillez passer à la gendarmerie ce soir. Et pas de délai supplémentaire, répondit le stoïc.

- Oui pas de problème bon... bonne journée.

- Merci et vraiment désolé, finit le policier noir. "

Elle ferma la porte et se jeta sur le divan le cœur déchiré, en miettes. Elle se sentait si froide. Elle avait l'impression que le vent avait fait s'envoler une partie d'elle-même en ouvrant la porte aux policiers. Sans oublier que l'un d'eux n'avait pas été agréable, et avait surtout enfoncé le couteau dans la plaie.

Newt, ayant entendu du bruit, descendit et vit sa sœur les joues trempées, les yeux rouges.

" Jes' qu'est-ce qu'il se passe ? "

Ses yeux étaient déjà remplit de larmes rien qu'en voyant sa sœur si mal.

" C'est maman et papa... Ils sont... Ils sont...

- ILS SONT QUOI ? "

Il se tut un moment, se rendant compte de son agrésivité.

" Excuse-moi. Je ne voulais pas être méchant...S'il te plaît... Dis-moi tout... tu me fais peur.

- Ils sont... "

Elle hésita un court instant avant de prononcer le terrible mot :

" MORTS !

- Quoi ? C'est.. Non ! "

Il posa sa main sur la bouche afin de se retenir de crier de rage. Il monta dans sa chambre laissant sa sœur seule sur le divant, en boule, les yeux trempés. Une fois dans celle-ci, il ouvrit la fenêtre et poussa un cri de détresse et de colère.

En entendant son frère, elle se remit à sangloter pendant plus de quinze minutes avant de s'endormir à force d'avoir pleuré.

Au même moment, les deux policiers étaient en voiture pour retourner au poste. Le noir commença :

" Patrick, il va falloir que tu travailles ta sociabilité et ta compassion.

- En quoi devrai-je travailler cela Lucien ?

- Tu ne t'es donc pas rendu compte de la manière dont tu as parler à cette pauvre petite. Elle vient de perdre ces parents et tu t'es montré très désagréable. Dans notre métier, il est normal de rester un minimun stoïc, mais dans les cas comme ça, il faut savoir montrer de la compassion.

- Très bien, répondit-il sarcastiquement. Ce soir, lorsqu'ils viendront, je m'excuserai. "

Lucien souria et ils arrivèrent au poste.


Étant chamboulé par les événements, le garçon resta chez lui, avec sœur. Il s'était enfermé dans sa chambre à se morfondre dans son oreiller. Quant à Jessie, elle écouta plusieurs fois à la suite la messagerie de ses parents, souhaitant entendre leurs voix. Ils ne dirent aucun mots lors de la journée.

Dans tous les cas, il y eut un terrible orage ce jour-là dans la maison.

Le soir venue, ils se rendirent au commissariat pour signer ces fameux papiers, qu'ils auraient préféré ne jamais voir. Ils les signaient à contre cœur.
Patrick arriva par la suite et s'excusa de son comportement envers la jeune femme.
Tout à coup, les deux jeunes entendirent une voix dans leur tête.

Al tse trom al
Al tse trom al
Al tse trom al

FIN DU CHAPITRE 1

La Malédiction Des DescendantsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant