chapitre 18

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Le café est vraiment délicieux, ça reveille mon appétit. Je m'empare d'un croissant puis d'une coupe de fruit frais. Tout est succulent.

- Je suis ravi d'être avec vous ici, car j'aimerais vous proposer quelque chose.

- Oui ?
Intringuée , je baisse les yeux sur ma coupe de fruit.

- J'aimerais mieux vous connaitre.

Quoi ? Que veut-il dire par là ?

- Suis pas un homme à me contenter d'à-peu-près, Mademoiselle Moore, voilà pourquoi, je vous propose une entente ou un contrat moral.

- J'ai du mal à vous suivre.

En vrai, je n'arrive pas à comprendre où il veut en venir. Avec mieux me connaitre et un contrat de moral ou une entente ,je suis perdue entre les deux.

- Alors, laissez moi vous expliquer, vous allez comprendre. Vous me plaisez Mademoiselle Moore, mais j'aime les situations claires et je suis férocement monogame, donc je n'accepte que les relations exclusives. De plus je suis une personnalité Publique et , si mes relations ne sont pas secrètes , j'attends de la femme qui m'accompagne une discrétion absolue. Absolue répète -t- il.

Je suis absourdie. Est ce vrai ce que je viens d'entendre ? Mon Dieu !

- Par ailleurs, mes responsabilités m'emmenent souvent à voyager, vous devez aussi  y réfléchir sur cela. Car rien ne sera possible sans votre disponibilité envers moi.

Je suis émue.

- Vous ne me repondez pas ?

- Humm ! Vous me proposez donc ce que je crois que vous me proposer ? Reussis-je à dire.

Il se mords la lèvre inférieure, retenant un rire.

- Et vous croyez que je vous propose quoi ?

- Une... Relation ?

- C'est ça. Mais avoir une relation avec moi comporte certaines règles et je préfère être tout à fait honnète avec vous. Vous aurez donc à voyager dans le monde entier, à participer à certaines mondanités. Mais n'ayez crainte, je vous offrirai des tenues et des accessoires appropriés pour chaque occasion.

Sans le vouloir, ma main carresse le tissu de ma robe.

- En d'autres termes, ça signifie que vous choisirez la tenue que je dois porter en Public. C'est bien cela ?

- N'avez vous pas aimé la tenue que je vous ai choisi ce matin ?

- Ce n'est pas la question...

C'est vrai que c'est agréable et il a bon goût. Mais tout de même !

- N'aimeriez vous pas que je fasse déposer chez vous une garde-robe entière ? N'aimeriez vous pas savoir que vous serez une des femmes les plus élégantes à chaque événement que nous irons ?

- Mais....

- Je saurai comment sublimer votre silhouette, fait-moi confiance, ajoute-t-il, à voix basse.

Cette allusion au faite qu'il m'aie déjà vu nue, me trouble et sa proposition m'éffraie tellement.

- Monsieur JAMES... Je suis désolé,mais...nous nous connaissions à peine,et je ne suis pas sûre de pouvoir...ni même de vouloir...

Il cesse de sourire et, tendrement , il prend ma main. Son regard de miel fait vaciller ma volonté.

- Je sais que tout ceci est inhabituel ,mais j'aimerais que vous y refléchissez tout de même. Je souhaite sincèrement que nous nous connaissions mieux , et à cause de ma situation, je dois prendre certains précautions. Je suis navré très chère, d'être aussi terre à terre avec vous. Je sens qu'il se passe quelque chose de fort entre nous, et j'espère que vous nous donnerez une chance.

Il serre ma main dans la sienne. Je réalise alors qu'aussi incroyable que ça puisse être , cet homme veut d'une relation avec moi. Mais savoir que je dois être ainsi soumise à sa volonté, est très pertubant pour moi.

- J'accepte de réfléchir , mais je ne vous promet rien.

- C'est déjà beaucoup.

Il s'apprêtait à ajouter quelque chose quand ses yeux s'élèvent vers une femme blonde d'une quarantaine d'années, dans un tailleur chic et sombre qui vient vers nous. Elle est élégante, jolie, bien que son chignon soit strict. Elle me salut par un hôchement de tête. Je lui souris ,malgré ma jalousie à la voir se pencher à l'oreiller de Darius JAMES pour lui dire quelque chose. Il se lève.

- Veillez m'excuser Mademoiselle Moore ! Je dois aller règler une affaire urgente. Clarisse s'occupera de vous reconduire dés que vous aurez fini. N'oubliez pas de bien réfléchir à ma proposition. Je vous recontacterai dès que possible.

Je le regarde s'éloigner souplement. C'est vrai qu'il est à tomber.

- Que puis-je faire pour vous Mademoiselle ? Me demande la femme en tailleur.

Son sourire bienveillant, dissout immédiatement mon hostilité.

- Oh ! Je crois que je vais entrer chez moi.

- Je vous appelle immédiatement le Chauffeur.

- Oui. Merci.

UNE ENTENTE INATTENDUE ( terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant