chapitre 31

2.1K 162 3
                                    

Pour éviter de penser à lui , c'est vraiment raté... Il se tient devant moi, vêtu comme à son habitude d'un de ces costumes élégants et viril à la fois. Son regard doré est posé sur moi et sa bouche sensuelle esquisse un sourire.

- Vous allez devoir vous changer, même si la queue de cheval vous va à ravir.

- Pardon ?

- Je vous emmène, nous partons dans quelques heures.

- Comment ça , vous m'emmenez ?

- À New-York.

Sûr de lui, il ne semble pas douter un instant que je puisse faire autrement qu'accepter.

Alors, il veut vraiment que je l'accompagne.

Aussitôt me revient en mémoire la scène à laquelle j'ai assisté la veille : Pourquoi mentir au sujet de sa famille ? Et pourquoi ces tensions entre lui, sa tante et son côté paternel...?

- Juliette ?

Affichant toujours un sourire sexy , il me rappelle à lui d'une voix douce.

- Juliette , accompagnez-moi , faites-moi confiance.

Je réalise qu'il me faut donner ma réponse maintenant. Et me préparer pour un vol de huit heures pour ensuite subir le décalage horaire, tout en gérant un nouvel emploi ! Je me sens mise au pied du mur. Pour moi qui aime peser le pour et le contre avant de prendre une décision , tout ceci est bien trop précipité et l'assurance de Darius m'insupporte maintenant.

- Darius, je ne peux pas partir comme ça.

Comme s'il s'attendait à cela, il ne cesse de sourire et me répond calmement :

- Et pourquoi donc ?

- Éh bien , parce que... d'abord on ne part pas comme ça, j'ai un travail, des choses à faire, je ne sais pas, moi !

- Vous pourrez travailler là-bas, je vous l'ai dit. Je pense que si vous rapportez des interviews de célébrités internationales, votre responsable éditoriale ne pourra que vous féliciter. Venez, je vous promets que vous ne le regretterez pas.

Il a tout prévu, évidemment. Je m'oblige à ne pas céder aussi facilement, quand une pensée angoissante me traverse l'esprit.

- Mais je n'ai pas de visa !

Darius rit gentiment. Il sait qu'il a gagné.

- Ne vous en faites pas pour ça, Clarisse s'est chargée de tout, hier, il n'y aura pas de problème.

Quoi ? Donc hier, il était déjà sûr que j'allais accepter ! C'est insensé !

De nouveau, je suis en colère après lui . Je vais répliquer quand il me saisit par la taille et m'embrasse passionnément puis toute ma colère disparaît comme un mirage.

Après ce baiser, il m'a fallu juste une vingtaine de minutes pour faire mes bagages , puisque monsieur m'attendais en bas de l'immeuble.

New-York me voilà.

UNE ENTENTE INATTENDUE ( terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant