chapitre 10

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Si je lance charlotte sur le sujet, je n'en ai pas fini !
- Et ton voyage d'opportunité , c'est comment ?
-Très enrichissant ,j'ai dejà pris assez de clichés pour mieux les exposer dans ma gallerie . Tu vera de tes propres yeux , à quel point c'est époustouflant !
-Je suis sûre que c'est à couper le soufle ,tu as tellement du talent en photographie.
-Merci, on vera cela ! repond-elle , excitée. Bon , quant à toi tu devrais aller prendre un bon bain , te masser la cheville et aller dormir ! Demain est un autre jour .
-Oui, tu as raison . On se voit demain soir à ton retour ?
-Ça marche ! À demain , je t'embrasse .
-Moi aussi.
-Juliette !
-Quoi ?
-N'oublie pas de jeter tes tongs ! Me dit-elle avant de raccrocher.
Je soupire et file prendre un bain brûlant, je sens mon corps se détendre avec bonheur, après quelques minutes hors de l'eau , la fatigue m'envahit brusquement et je m'endors avec un regard doré flottant dans mon esprit .
Le lendemain,j'arrive très en avance pour la conférence de rédaction , malgré ma cheville qui me fait encore un peu boitiller.Je porte un jeans blanc ,un chemisier blanc,une veste noir avec ma paire de ballérines noires.
Alors que je sors de l'ascenseur, je tombe nez à nez avec Cyprien, qui me scrute de haut en bas sans repondre à mon pauvre sourire .
Oh non,Je suis sûre qu'il en a parler à tout le monde .
-Bien dormi,Moore ?
Moore ? Il m'a toujours appelée par mon prénom !
-Euh. Oui , merci. Je viens pour la conference  de redaction. Et toi , Cyprien, ça va ? Fais-je courageusement .
-Dis-moi, à propos de ta gaffe d'hier,tu as pensé à ce que tu allais dire ? Me demande-t-il en ignorant ma question.
Immédiatement , une boule d'angoisse vient se loger au creux de mon estomac .
-Ah, ça se sait ?
-Evidemment, qu'est ce que tu crois ? Repond-il en levant les yeux au ciel. Bien sûr, moi , je n'ai rien dit, mais tu sais bien que la responsable éditoriale du groupe est comme col et chemise avec James , alors .
-Ingrid ADAMS est au courant ?
Je suis atterrée.
Une journaliste incapable de reconnaitre son propre patron , la honte .
Cyprien se radoucit soudainement.
-Je suis désolé pour toi , juliette.
-Merci.
-De rien. Allez, ça va aller.
Il se rapproche de moi et pose sa main sur mon bras protecteur. Si je ne refuse pas un peu d'aide aujourd'hui, cete proximité me met mal à l'aise , mais je ne proteste pas.
Ce n'est pas le moment de rejeter les soutiens ! Vu ce que ça a donné la dernière fois

UNE ENTENTE INATTENDUE ( terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant