chapitre 36

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Coucou mes amis !!!! Je sais bien que j'suis un peu retardateur dans mes publications  mais je vous aime tellement que j'ai passé mon temps à vous découvrir , vos profils , vos fictions , votre manière si spéciale d'exprimer votre imagination. Je suis resté scotcher sur cela. Alors bonne lecture. Bisous 😘😘😘😘😘😘😘😘😘😘😘😘😘😘😘😘😘
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<<C'est souvent ceux qui sont jaloux de notre bonheur qui sont à l'origine de tous nos malheurs.>> Bella OCIF.


Vétue  élégamment d'une veste gris, l'oncle de  Darius est assis dans un des fauteuils dans le hall du palace ; et il lit un roman , en levant souvent les yeux pour guetter les arrivées. D'un seul coup la fureur m'envahit ; cette homme a eu le culot d'abandonner Darius en bas âge seul devant son destin et aujourd'hui qu'il est riche, il réapparait dans sa vie pour l'extorquer de l'argent : cela me dégoûte. C'est en quelque sorte à cause de lui que Darius à du mal à accorder sa confiance, qu'il est si misérable au fond et persuader que chacun de ses proches est susceptible de le trahir.
Soudain je réalise qu'il n'y a que deux femmes avec qu'il n'a aucun rapport de séduction mais une très bonne relation professionnelle: son assistante Clarisse et Ingrid Adams. Autrement dit, à l'inverse de moi. Super ! En plus , Darius n'est pas rentré ce soir après la discussion qu'on a eu à propos de ce maudit Michael JAMES durant le déjeuner ! Je fonce vers lui.

Le claquement de mes talons lui fait lever la tête vers moi.

- Vous n'avez pas honte ?!!!

Il me regarde, ouvre la bouche, mais je ne lui laisse pas de temps, j'ai bien l'intention de lui dire ma façon de penser.

- C'est lamentable, ce que vous faites ! Arrêtez de suivre Darius comme son ombre, laissez-le tranquille ! C'est quand il était enfant qu'il fallait vous intéresser à lui, maintenant c'est trop tard ! Il ne veut pas avoir affaire à vous et il a bien raison. Vous êtes écoeurant.

Mon diatribe semble l'avoir choqué. Tant mieux ! Qu'il se voit comme il est.

- Je vais aller vous signaler à l'accueil, vous avez intérêt à dégager d'ici, avant qu'on vous y oblige.

Dés que je vais demi-tour pour mettre ma menace en exécution. L'oncle de Darius se lève et me saisit par le bras.

- Non, attendez ! Vous ne pouvez pas faire ça, dit-il

- Ah non ? Fais-je sur un ton de défit. Regardez bien.

Brusquement je me dégage de son emprise pour me diriger vers un concierge qui observe la scène , prêt à intervenir.

- Mademoiselle, je vous en prie, je peux vous expliquer . Accordez-moi trent minutes, pas plus.

Je me fige sur place. Michael JAMES s'approche de moi et  insiste :

- Écoutez-moi je vous en supplie. C'est une question de vie ou de mort .

C'est quoi cette histoire de vie ou de mort ? Ma curiosité est piquée au vif. Je veux bien savoir quelle excuse bidon, il va me faire sortir pour avoir abandonner un petit garçon de 4 ans qui vient de perdre ses deux parents à son triste sort.

- Très bien. Mais allons dans un lieu plus discret.

Nous nous rendons dans un des bars du palace à l'abri des regards qui a une vue sur le hall. Cela me permet de guetter l'éventuel retour de Darius et je ne veux pas qu'il me surprend entrain de discuter avec son oncle. Rapidement nous prenons place et un serveur vient prendre nos commandes : eau pétillante pour moi et un verre de scotch pour monsieur.

- Quand mon frère et ma belle-soeur sont morts dans ce crash d'avion...

Un accident d'avion ??? Encore un détail que j'ignore.

...Je n'était qu'un jeune homme de 22 ans et je venais de rencontrer ma femme Bella. J'ai vu Darius tout bébé avant que mon frère part s'installer en France avec sa petite famille. Il travaillait dure mais ne gagnait pas assez pour revenir nous voir. Et moi, en ce temps j'étais étudiant.

- Et aujourd'hui votre neveu est milliardaire et vous n'êtes qu'un professeur d'université. Ajoute-t-je.

- Je gagne correctement ma vie et même si je ne suis qu'un professeur, je suis heureux ainsi. Me répond-il.

Ah bon ! Je n'y crois pas.

- Avec mon frère , John , nous sommes restés en contact malgré plusieurs années sans se voir. Après quelques mois , je n'avais plus de ses nouvelles alors j'ai compris que quelque chose n'allait pas. Alors j'ai tenté de joindre sa belle-famille mais sans succès. Remplie d'inquiétude, j'ai appelé la police française et c'est là qu'ils m'ont appris que  : mon frère était mort avec son épouse ;  leur avion de tourisme s'était écrasé et ils étaient morts sur le coup avec leur pilote. J'étais effondré.

Sans l'interrompre , j'écoute avec intérêt.

- Ensuite , j'ai cherché à contacter mon neveu, bella et moi avons même parlé de le prendre avec nous. Je vous jure que j'ai essayé ! Ajoute-t-il les larmes aux yeux. Mais nous avons été traités en parias. La belle-sœur de John me disait que mon frère se droguait et battait sa femme et son fils, qu'il avait entrainé sa famille dans la déchéance et qu'il était responsable de leur accident d'avion. Elle a toujours refusé que je puisse contacter mon neveu sous prétexte que j'étais comme mon frère, un poison  pour sa famille ! Finit-il par lâcher.

C'est aussi la manière dont Darius me parlait de lui.
La ressemblance des deux hommes me frappe alors, tandis qu'il lutte contre les larmes.

- Croyez-moi, Mademoiselle, j'ai essayé à plusieurs reprises d'entrer en contact avec mon neveu, mais cette femme, cette femme ! Est devenu avec le temps comme un barrage entre lui et moi. Et ensuite c'est Darius lui-même qui a refusé de me rencontrer, je me suis donc résigné. Mais aujourd'hui, si j'essaie de contacter votre fiancé, ce n'est pas pour de l'argent.

Mon fiancé ??? On a l'air fiancés ???

- Et c'est pour ?

- Pour ma fille Béthanie, diagnostiqué d'un lymphome, il y a un an  que mon pauvre enfant est entre la vie et la mort. J'ai trois enfants avec mon épouse bella dont  Marie 17 ans, Béthanie 15 ans , et John junior 12 ans.
Cette fois il s'effondre devant moi en larmes. Je me sens terriblement peinée par le spectacle de cet homme d'âge mûr.

- Je suis désolée.

- Merci. Répond-il. Ma petite fille souffre tous les jours et sa seule chance, c'est  d'obtenir une greffe de moelle osseuse.

Bouleversée par la tournure que prend la conversation, je me sens perdue. La leucémie est une maladie cruelle et cette jeune fille est la cousine de Darius.

- Toute la famille a fait les tests mais personne est compatible. Je voudrais seulement que Darius accepte de faire des tests de compatibilité. Je ne veux pas l'obliger à reprendre contact, et je m'en moque de son argent. Mais il est la seule chance de ma Béthanie qui lutte contre la mort. lâche-t-il, le visage ravagé par la peine et l'angoisse.

En ce moment je me rends compte que je suis devant un père désespéré , pas un maître-chanteur potentiel, ni même un homme intéressé.

- Je vous en supplie, je ne vous le demande pas pour moi, mais pour mon enfant. Parlez-lui, expliquez-lui. Regardez c'est elle. En me tendant une photo.

Sur la photo une jolie adolescente brune me regarde, l'air grave. Son visage amaigri est ravissant, mais y'a des grands cernes sous ses yeux magnifiques dorés comme ceux de son oncle Darius.

- Votre fille est très jolie. Dis-je.

- Cette photo date de quelques mois déjà. Elle a beaucoup changé depuis. Me précise son père.

Je prends une grande inspiration. Puis je me lance.

- Écoutez, Monsieur JAMES. Je ne peux rien vous promettre mais je vais y réfléchir et si vous me donnez un numéro de téléphone où vous joindre, je vous tiendrai au courant. D'accord ?

Son regard s'illumine d'espoir.

- Merci ! Merci ! Merci !!! Voici mon carte , n'hésitez surtout pas à m'appeler quelque soit heure.

- C'est promis. Au revoir monsieur JAMES. En lui serrant la mains pour prendre congé de lui.

Il me faut réfléchir à tout cela

UNE ENTENTE INATTENDUE ( terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant