Château du Louvre.
Pendant ce temps-là, la reine Anne d'Autriche était malheureuse car son époux ne l'aimait pas comme elle l'aimait et n'arrivait pas à donner un héritier au roi. Elle se trouvait dans ses appartements avec son amant, le Duc de Buckingham.
- Arrêtez ! Arrêtez ! insista-t-elle auprès du Duc qui la suivait comme son ombre. Tout nous sépare. Les profondeurs de la mer, l'inimitié entre nos royaumes, les dieux, même. Si notre liaison éclate au grand jour, ce sera la guerre entre nos pays. Il ne faut plus nous voir.
- Mais vous m'aimez ? s'étonna-t-il en la fixant avec ses beaux yeux noirs.
- Je n'ai jamais dit que je vous aimais, lui répondit-elle en s'éloignant dans la pièce principale.
- Vous ne m'avez jamais dit non plus que vous ne m'aimiez pas, la coupa-t-il.
- Vous n'auriez jamais dû venir ici. On nous a tendu un piège. Partez ! Je vous en supplie ! lui dit-elle avec de gros sanglots.
- Rappelez-vous, cette nuit où nous nous sommes rencontrés. Vous étiez prête à tout me confier. La solitude de votre vie de reine, les chagrins d'amour avec un roi qui ne vous aime pas, lui dit-il en se rapprochant d'elle pour lui prendre les mains et la mettre face à lui. Cette nuit-là, madame, vous m'aimiez.
- Mon amour... lui dit-elle en le regardant bien en face. Partez... partez... ajouta-t-elle en s'éloignant de lui une nouvelle fois.
- Donnez-moi un souvenir de vous qui me rappelle que je n'ai point fait un rêve.
- Et vous partirez ? voulut-elle savoir, en mettant sa main sur son collier de diamants.
- Oui... madame !
Elle retira son collier et le montra à son amant en lui disant :
- Gardez ceci en mémoire de moi.
Elle lui tendit le bijou qu'il prit.
- Ce sont les ferrets de diamant que je portais cette nuit-là.
- Cette lumière... cette lumière que je vois briller dans vos yeux... je trahirais mon pays, mon roi, mon Dieu pour cette lumière. Jamais je ne l'oublierai.
Ils s'embrassèrent passionnément et longuement puis elle s'en alla rapidement. Le Duc mit les ferrets à son cou pour se souvenir de sa merveilleuse maîtresse qu'était la reine de France, Anne d'Autriche.
Il repartit chez lui, à Londres.
Comme à son habitude, le cardinal Richelieu conspirait en secret contre le royaume de France en association avec une belle jeune femme habillée tout en rouge : Milady de Winter. Celle-ci annonça à Richelieu que la reine et le duc se sont vus cette nuit, ce que le cardinal savait déjà. Richelieu était persuadé que la reine trahissait la France. Milady lui suggéra son plan en faisant croire que la reine n'a plus ses ferrets puisque celle-ci les a donnés au Duc de Buckingham. Il trouva l'idée merveilleuse et lui conseilla de passer voir son trésorier pour se faire payer. Ce qu'elle prit très mal car elle l'informa, très mauvaise, que ça ne suffira pas. Elle voulait coûte que coûte la tête d'Athos qui l'avait fait souffrir.
A suivre...
Et voilà pour le dernier chapitre que je poste au cas où je n'ai aucun commentaire. Dans ce cas-là, je supprimerai complètement l'histoire. Donc, j'attends votre avis et/ou ressenti.
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Les Trois Mousquetaires
FanfictionJ'ai voulu créer une histoire très différente de celles que j'ai pu écrire jusqu'à maintenant. La période pendant laquelle va se passer mon récit est une de mes préférées : 1625 où la France était gouvernée par Louis XIII avec ses fameux mousquetair...