Q.G. des mousquetaires.
Athos, Porthos, Aramis et d'Artagnan ainsi que le valet de ce dernier se réunirent dans la cour avec leurs chevaux, les harnachèrent et les chargèrent de sacs de victuailles car la route allait être assez longue, toutefois, ils devaient se dépêcher. Chaque cheval était assez nerveux et chacun dut calmer sa monture. Le jeune gascon vérifia si la lettre qu'il devait remettre au Duc était toujours en sa possession et c'était le cas. Il fut rassuré. Juste avant de monter sur le dos de son cheval, il s'adressa à ses compagnons :
- Que nos forces rassemblées, quatre fois multipliées nous portent jusqu'au bout.
- Quatre hommes comme nous, on n'en trouvera pas, ajouta Porthos.
- Quatre hommes dévoués, les uns aux autres, poursuivit Aramis.
- Toujours se soutenant, ne reculant jamais, dit Athos pour finir les éloges des mousquetaires.
- Quatre bras convergents vers un même point, affirma Aramis en sortant son épée, la pointant devant lui à l'horizon.
- Pour combattre l'ombre, annonça Athos en sortant lui aussi son épée.
- Et ouvrir un chemin vers l'infini et au-delà, ajouta Porthos en tirant son épée de son fourreau.
D'Artagnan leur fit signe de s'approcher au centre et leur dit :
- Si je suis tué, l'un de vous prendra cette lettre, et mettra tout en œuvre pour la livrer dans les mains du Duc, au Palais de Buckingham à Londres.
Il sortit lui aussi son épée et lança la première phrase de leur devise :
- Un pour tous...
- ET TOUS POUR UN ! dirent-ils ensemble.
- Allons nous faire tuer, mes amis, s'écria Porthos, fièrement.
- Y a pas d'heure pour les braves, renchérit Aramis.
- Ah ça, y a pas d'heure, confirma Porthos.
- En selle ! ordonna le jeune homme.
Les voilà sur le point de partir mais n'ayant plus de chevaux à disposition, Planchet eut un âne très têtu et était à la traîne par rapport aux autres. Ils se moquèrent de lui. Quand soudain, cela faisant à peine une demi-heure qu'ils étaient partis, que des hommes hargneux les poursuivaient. Les mousquetaires les apercevant, firent accélérer leurs montures.
Après de longues minutes d'une course effrénée, Aramis se fit attraper et enfermer dans une cage.
- Pourris en enfer ! s'écria Rochefort, très content de sa prise. Ça m'étonnerait que tu arrives à sortir de là, avant que le bal n'ait lieu.
Athos, Porthos et d'Artagnan poursuivirent leur route malgré tout, ayant pour seul but de livrer le message de la reine au duc. Par malheur, ils durent se séparer pour poursuivre leur tâche et faire qu'au moins un des mousquetaires réussisse à aller jusqu'au bout de la mission.
Athos, Aramis et d'Artagnan se cherchèrent pendant des heures en criant le nom de chacun mais n'eurent aucune réponse. Porthos, perdu dans une ville, cherchait également ses amis mais fut interpellé par une jeune femme qui lui fit du gringue (draguer). Il était si faible avec le sexe opposé qu'il se laissa facilement distraire et laissa tomber ses recherches puis alla s'occuper de la gente féminine. Elle lui tendit une carafe de vin dans laquelle elle avait préalablement mis un somnifère. Gourmand, il en but plusieurs gorgées et après plusieurs heures, le médicament fit son effet, et en plein effort, il s'endormit pour un très long moment. Voulait-elle le faire dormir ou préférait-elle le tuer ? C'était la grande question qui restera sans réponse.
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Les Trois Mousquetaires
FanfictionJ'ai voulu créer une histoire très différente de celles que j'ai pu écrire jusqu'à maintenant. La période pendant laquelle va se passer mon récit est une de mes préférées : 1625 où la France était gouvernée par Louis XIII avec ses fameux mousquetair...