Chapitre 8

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Moi: Je ne la kiffe pas.
Thomas: T'es pas le seul à savoir lire des textos, mec.
Il me tend un screen de mes mp Facebook. Ma conversation avec Inès.
Moi: Ça ne prouve rien.
Thomas: Ça prouve que tu n'aime pas Inès.
Moi: Je. N'aime. Pas. Elodie.
Thomas hausse les épaules, un sourire en coin.
Le lendemain, nous retournons en cours.
Le jeudi, nous n'avons pas d'autres nouvelles de M. Mais vendredi soir, au moment de quitter l'école, le téléphone de Thomas sonne.
Inconnu: Vous êtes morts. Jamais tu ne seras pardonné, Thomas -M
Il prend une grande inspiration. Je sens qu'il va s'énerver rapidement. Après quelques inspiration de plus en plus courtes et rapprochées, je prends son téléphone pour éviter les accidents.
Elodie: Qu'est ce qui se passe ?
Moi: On pense que Matthieu est M.
Thomas: Ne dit pas ça, Bapt...
Moi: Si Thomas, ils ont le droit de savoir, tu ne pense pas ?
Thomas: Je suis la seul à le décider.
Antoine: Trop tard, Thomas.
Thomas: Baptiste...
Moi: Tu veux que je le dise ?
Thomas: Oui.
Moi: Thomas est père. Le père du fils d'Alexandra, la soeur de Matthieu.
Elodie: Répète plus lentement s'il te plaît...
Antoine : Félicitation... je suppose...
Alice: Pardon ?!
Thomas: Tu vois ? Je voulais éviter ça...
Moi: Désolé mec.
Samedi. Nous sommes dans le commissariat, nous attendons les policiers.
Antoine se ronge les ongles, Alice garde les yeux rivés à son téléphone, Elodie regarde le sol, les yeux dans le vague et Thomas respire bruyamment, et semble légèrement panique. Je murmure:
Moi: Ça va mec?
Thomas: Putain non. Ma mère m'a pris mes clopes hier. J'en peux plus...
Moi: Pourtant elle sait que tu fumes.
Thomas: Elle ne voulait pas que je sente le joint pour l'entretien avec la police.
Moi: Ils t'ont vu fumer, elle est au courant ?
Thomas hausse les épaules puis un policier arrive.
Policier: Elodie Evans.
Elodie se lève et me jette un regard avant de disparaître dans le bureau.

Elodie

Policier: Bonjour mademoiselle Evans. 

Moi: Bonjour monsieur.

Policier: Donc, votre effraction est l'une des moins graves, mais pourrait quand même vous envoyer en prison pour un an ou deux.

Moi: Je sais monsieur.

Policier: Pouvez-vous me raconter cette soirée?

Moi: J'avais organisé une soirée pour fêter la rentrée. Parce que, la terminale, c'est important, ça se fête. On a tous beaucoup bu, du moins Inès, Thomas, Alice, Baptiste et moi, et nous ne pensions plus a ce que nous faisons. Alors, quand Inès nous a encouragés à faire un action chiche ou vérité et que les gages ont été annoncés, nous n'avons pas réalisés que c'était illégal.

Policier: Comment avez-vous fait pour rentrer dans l'école?

Moi: Eh bien... Il y a quelques années, je suis sortie avec un élève délégué, qui avait accès aux clefs d'un local permettant l'accès a l'école. Il avait du me les prêter et je les aient fait refaire.

Policier: Vous comprendrez que nous voulons récupérer cette clef et qu'en cacher une autre chez vous ne serait pas dans votre intérêt.

Moi: Je comprends monsieur. 

Policier: Bien, ce sera tout pour l'instant, vous pouvez sortir, nous vous recontacterons.

Moi: D'accord monsieur.

Baptiste

Elodie ressort  et quitte le commissariat. Le policier ressort et annonce: 

Policier: Alice Moreau?

ALICE

Je m'assoies sur la chaise en face du bureau du policier.

Policier: Bonjours mademoiselle Moreau.

Le verre de tropOù les histoires vivent. Découvrez maintenant