S T A Y [Lucius x Harry]

Haine

Je n'ai pas connu ce qu'on appelle "l'amour véritable" ou "le bien-être". La honte, la tristesse, la peur, la colère, ça je connais. L'exaspération et le dégoût aussi. Pour deux raisons : mon fils Drago, m'exaspère. Sa couardise, son arrogance, ses efforts inutiles pour me ressembler... C'est comme si chaque parcelle de son être était faite pour m'exaspérer. Et le dégoût pour ma femme, Narcissa. Cette femme stupide et dépensière qui n'a jamais rien su faire d'autre que protéger et glorifier Drago. Ces deux êtres me répugnent.

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Je suis loin d'avoir connu ce qu'on appelle "une vie parfaite" ou "totalement heureuse". Dure, déchirée, incroyable, étrange, sont plus appropriés. Évidemment, j'ai des amis qui m'apportent joie et bonheur. Ronald Weasley, et Hermione Granger en particulier. Ce sont mes deux rayons de soleil pour deux raisons. Ron a le don d'exaspérer Hermione par une simple petite phrase, et Hermione arrive toujours à prendre le dessus sur nous en s'énervant, ce qui est absolument drôle.

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Je me souviens de la première fois que je t'ai vu. C'était dans le bureau de Dumbledore, ce vieux fou sénile. Tu avais encore les rondeurs de l'enfance sur ton visage, et tu étais ammochi par ta bataille contre le Basilic. Tu m'a tout de suite tapé dans l'œil. Tu m'a plu, quoi. Mais je devais garder mon masque froid de Malfoy, l'une des meilleures choses que je sais faire d'ailleurs. Et pour une raison qui m'étais inconnue, t'ignorer m'a fait un bien fou. J'ai crompris que je t'aimais comme je te haïssais, toi, l'héritier des Potter. Et je savais qu'il en était de même pour toi. Mon misérable fils et toi vous vous détestez, et quand tu as vu que Dobby était à mes ordres, tu l'a libéré. J'ai su que ça allait être une lutte contre moi-même entre amour et haine.