CHAPITRE 15 Luisa

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Mais ma bonne humeur redescend plus vite que je l'aurais imaginé, quand Monsieur Monteiro s'adresse à moi avec son regard plein d'ardeur.


— Tu m'expliques à quel jeu tu joues ?


Finalement je m'aperçois qu'il ne sait pas tout ce qui se trame dans ma tête. Que vais-je pouvoir lui répondre ? Je l'excite et puis rien. Il va me haïr ! Je ne vais tout de même pas lui avouer que je suis morte de jalousie ? Je ne supporte pas que toutes les femmes le regardent.

Je suis encore en train d'essayer de trouver une idée quand il me sort :


— Tu n'as aucune raison d'être jalouse, je te répète ma jolie. Mais je suis tout oui pour découvrir ton sublime corps, m'avertit-il.


Cet homme me rend dingue ! Il me comprend comme personne, lit en moi et sait me faire fondre en moins d'une seconde. Comment lui résister ?


— Et si on goûtait à ces éclairs, me propose t-il.


Ce qui me fait revenir sur terre et oublier l'image qui me trotte dans la tête, lui et moi nus dans un lit en drap de soie.


— Quoi ? me demande t-il en s'apercevant de mon regard persistant.

— Rien ! Je n'ai plus le droit de te regarder ?

— Si ! Mais pas de cette façon ?

— Et pourquoi ? je lui demande intriguée.

— Tu veux vraiment que je te le dise ?

— Oui !

— Manges ton satané gâteau et après je te le dis promis !


Je reste bouche bée sans rien y comprendre. Mais vu ses yeux qui me scrutent, je crois deviner à quoi il fait allusion. Monsieur n'arrive pas à se contenir, voilà tout !

Mais malheureusement pour lui, il va falloir qu'il attende. J'ai d'autres projets.

On déguste nos pâtisseries quand il me sors :


— C'est une tuerie ! Tout à fait toi.

— Arrêtes de me comparer à un gâteau ! je le dispute.


Oui il est extrêmement bon ! Mais je ne suis pas une pâtisserie qu'on croque. Je suis un être humain. Et j'aimerais qu'il me voie ainsi, pas comme un énorme gâteau de fête.


— Je suis désolé. Mais il te représente si bien !

— Fabio ! je m'énerve.

— Quoi ?

— Oui, j'aime le chocolat et le carmel mais ce n'est pas pour ça que ce fichu délicieux met, c'est moi !

— C'est juste une façon de parler ma jolie.

— Et arrêtes aussi de m'appeler ainsi !

— Bon j'arrête de parler dans ce cas là  ?

— Non ! Mais je ne veux pas que quand tu me regardes, tu vois un éclair prêt à être dévoré.


Il rigole.


— Ravie de te faire rire.

— Non ! Mais je viens d'avoir l'image de ton corps en plein milieu de cupcakes roses bonbons prêt à être dévoré.

— Tu vois ?


Il faut vraiment qu'on sorte de cet endroit, finalement ce n'était pas une si bonne idée de le faire venir ici. Maintenant il me voit en cupcake.


— Mais rassures toi tu es le plus alléchant des gâteaux que j'ai pu voir, me précise t-il comme si j'en avais pas assez entendu. Et également celui que je désire le plus savourer, en rajoute t-il une couche.


Je ne sais pas si je dois pleurer ou rire. Je sais qu'il plaisante mais je n'ai vraiment pas le cœur à ça.


— Ne fais pas cette tête ? C'est bon je stoppe mes bêtises, me promet-il.


Nous finissons de déguster ces délices puis s'en perdre un instant, on quitte ce lieu devenu un peu trop étouffant à mon goût.



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J'espère que cette histoire vous plait toujours ? 

Il y a tant de choses à modifier, mais au moins vous avez la trame de l'histoire. 

A tout de suite pour la suite 

L'APPART DU TROISIÈME Tome 2 (ancienne version)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant