Mais ma bonne humeur redescend plus vite que je l'aurais imaginé, quand Monsieur Monteiro s'adresse à moi avec son regard plein d'ardeur.
— Tu m'expliques à quel jeu tu joues ?
Finalement je m'aperçois qu'il ne sait pas tout ce qui se trame dans ma tête. Que vais-je pouvoir lui répondre ? Je l'excite et puis rien. Il va me haïr ! Je ne vais tout de même pas lui avouer que je suis morte de jalousie ? Je ne supporte pas que toutes les femmes le regardent.
Je suis encore en train d'essayer de trouver une idée quand il me sort :
— Tu n'as aucune raison d'être jalouse, je te répète ma jolie. Mais je suis tout oui pour découvrir ton sublime corps, m'avertit-il.
Cet homme me rend dingue ! Il me comprend comme personne, lit en moi et sait me faire fondre en moins d'une seconde. Comment lui résister ?
— Et si on goûtait à ces éclairs, me propose t-il.
Ce qui me fait revenir sur terre et oublier l'image qui me trotte dans la tête, lui et moi nus dans un lit en drap de soie.
— Quoi ? me demande t-il en s'apercevant de mon regard persistant.
— Rien ! Je n'ai plus le droit de te regarder ?
— Si ! Mais pas de cette façon ?
— Et pourquoi ? je lui demande intriguée.
— Tu veux vraiment que je te le dise ?
— Oui !
— Manges ton satané gâteau et après je te le dis promis !
Je reste bouche bée sans rien y comprendre. Mais vu ses yeux qui me scrutent, je crois deviner à quoi il fait allusion. Monsieur n'arrive pas à se contenir, voilà tout !
Mais malheureusement pour lui, il va falloir qu'il attende. J'ai d'autres projets.
On déguste nos pâtisseries quand il me sors :
— C'est une tuerie ! Tout à fait toi.
— Arrêtes de me comparer à un gâteau ! je le dispute.
Oui il est extrêmement bon ! Mais je ne suis pas une pâtisserie qu'on croque. Je suis un être humain. Et j'aimerais qu'il me voie ainsi, pas comme un énorme gâteau de fête.
— Je suis désolé. Mais il te représente si bien !
— Fabio ! je m'énerve.
— Quoi ?
— Oui, j'aime le chocolat et le carmel mais ce n'est pas pour ça que ce fichu délicieux met, c'est moi !
— C'est juste une façon de parler ma jolie.
— Et arrêtes aussi de m'appeler ainsi !
— Bon j'arrête de parler dans ce cas là ?
— Non ! Mais je ne veux pas que quand tu me regardes, tu vois un éclair prêt à être dévoré.
Il rigole.
— Ravie de te faire rire.
— Non ! Mais je viens d'avoir l'image de ton corps en plein milieu de cupcakes roses bonbons prêt à être dévoré.
— Tu vois ?
Il faut vraiment qu'on sorte de cet endroit, finalement ce n'était pas une si bonne idée de le faire venir ici. Maintenant il me voit en cupcake.
— Mais rassures toi tu es le plus alléchant des gâteaux que j'ai pu voir, me précise t-il comme si j'en avais pas assez entendu. Et également celui que je désire le plus savourer, en rajoute t-il une couche.
Je ne sais pas si je dois pleurer ou rire. Je sais qu'il plaisante mais je n'ai vraiment pas le cœur à ça.
— Ne fais pas cette tête ? C'est bon je stoppe mes bêtises, me promet-il.
Nous finissons de déguster ces délices puis s'en perdre un instant, on quitte ce lieu devenu un peu trop étouffant à mon goût.
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J'espère que cette histoire vous plait toujours ?
Il y a tant de choses à modifier, mais au moins vous avez la trame de l'histoire.
A tout de suite pour la suite
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L'APPART DU TROISIÈME Tome 2 (ancienne version)
RomanceA lire avec l'envie de passer un bon moment. Lors de leur première rencontre, Luisa et Fabio se sont sentis attirer l'un envers l'autre. Fabio se serait jeté sur elle, si elle ne louait pas ce maudit appartement du troisième... Quant à Luisa, u...