L'APPART DU TROISIÈME Tome 2 (ancienne version)

CHAPITRE 29 Luisa

Il est seize heures quand je m'autorise à me poser un peu. Depuis ce matin, je suis en cuisine, rien ne s'est passé comme je l'espérais. Il m'a fallu m'y reprendre à trois fois pour que mon tiramisu ait la texture et la forme que je désirais. Puis, j'ai loupé ma sauce tomate que j'ai du refaire et ma béchamel. J'ai eu l'impression que tout était contre moi en passant par les tomates que j'ai mis une plombe à les mondés, la farine que j'ai éparpillé partout dans ma cuisine et les œufs qui ne voulaient pas monter. Je suis vraiment une calamité en cuisine.

Mais je pense que ça valait le coup, le résultat est plutôt pas mal. Il me manque juste d'enfourner mes lasagnes trente minutes avant de les servir.

Je vais pouvoir me pouponner maintenant, prendre un bon bain bien chaud, m'épiler comme il se doit, mettre la robe la plus sexy que j'ai dans mon armoire et les escarpins qui vont avec et tout ça pour faire plaisir à mon homme !

J'espère qu'il va aimer l'intention, et l'effort que je me suis donnée pour lui concocter ce beau et délicieux repas. Et s'il ne venait pas ? Je pense soudainement... C'est vrai, je ne lui ai rien dit, s'il avait déjà autre chose de prévue ?

J'étais encore dans la tourmente quand mon téléphone sonne. Le nom qui s'affiche me donne instantanément le sourire.

— Oui, mon amour !

— Mon amour ? Toi, tu veux me demander quelque chose ?

— Non ! Qu'est-ce qui te fait penser ça ?

— Tu ne m'appelles jamais comme ça.

Il se trompe, je m'entends le dire à chaque fois que je jouis de plaisir dans ses bras.

— A part quand on fait l'amour, précise t-il avant que j'ai le temps de le contre dire. Donc qu'est-ce que tu me veux ?

— Je te signale que c'est toi qui m'appelles ?

— Viens ! Descends boire un café avec moi ?

— Maintenant ?

— Oui !

— Je ne suis pas vêtue pour sortir, si tu vois ce que je veux dire ?

— Ne me dis pas que tu es encore en pyjama ?

— Non ! Juste mon jogging informe et un tee-shirt, la tenue que tu adores me voir porter.

— Tu n'as pas encore mis ça à la poubelle ?

— Non ! C'est confortable pour traîner à la maison.

— Un vrai tue l'amour ! Mais bon ce n'est pas grave, descend ton gros popotin quand même ! On ne s'est pas vu de la journée.

— Ok, j'arrive !

Il raccroche et je fonce dans ma salle de bain pour au moins me refaire une petite beauté. J'attache mes cheveux en un chignon coiffé décoiffé, je me rafraîchis le visage et je mets un peu de fard à joue pour me donner bonne mine et au moment où je franchis la porte de mon appartement je reçois le message suivant :

Je m'impatiente !

Il est pressé le monsieur !

Je dévale les escalier et déboule dans la pièce dans laquelle il se trouve en passant par la porte de sa cuisine.

Et...

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Le suite demain...

Je vous souhaite une excellente soirée !

A très vite...