D'un bond, je saute du lit tout essoufflé, les battements de mon coeur font penser à un cheval au galop. J'explore des yeux pendant un bref instant et je finis par réaliser que je suis dans ma chambre. Il m'a fallu quelques minutes avant de réaliser que la venue d'Issah était un cauchemar. En me levant, mes pieds n'arrêtent pas de trembler je prends quand même sur moi afin de me rendre au salon où je trouverai sûrement manmi, se préparant pour aller travailler. J'avais pas tort, elle est entrain de préparer son sandwich habituel pour partir.
"Justement celui que je voulais voir!" Dit-elle en me voyant.
"Bien dormi, mon cherie?
_Oui manmi et toi?
_Oui, mon coeur. Justement j'avais besoin de te parler.
_Je suis là, dis-moi.
_ On déménage.
_Encore! C'est une blague?
_J'aurais aimé mais non, malheureusement.
_Pourquoi on déménage cette fois ?
_Le proprio, cette année à décider de venir s'installer dans la maison donc il ne renouvellera pas notre contrat d'un an. Il me l'a appris depuis déjà un mois.
_Et tu m'en parles que maintenant!
_Je voulais pas t'affoler, je voulais attendre de trouver une maison qui nous allais avant de te le dire.
_Et ?
_C'est fait, je l'ai trouvé. On y sera à l'aise et tout. Tout me convient dans cette maison: elle n'est ni trop grande ni trop petite, le prix est convenable, elle est indépendante, je suis certaine que tu vas adorer.
_On verra ça. Alors on commence quand avec le déménagement?
_Dès demain. Je t'emmène visiter cette après-midi après le boulot.
_J'attendrai alors.
_J'étais sûr que tu me comprendrais. Aller, je te laisse. Bye cherie, je t'aime!
_Je t'aime aussi manmi."
On s'embrasse et je sors lui ouvrir la barrière...
Je passe la journée couché, pensant à ma Caroline étant absente. C'est fou a quel point elle me manque. Une journée sans Caroline n'est pas totalement une journée. Je pouvais pas rester à la maison à attendre que rentre ma mère. Je décide alors d'aller voir ma psy. Bien que je suis sombre et tout et que l'envie ne me passe plus par la tête je pense que se sera un bon moyen de faire passer le temps. Est-elle disponible ou du moins est-elle chez elle ? Petite analyse: vu qu'elle est divorcé et à la retraite donc elle est logiquement dispo. Pour rentrer chez il faut faire une assez longue marche ce qui me pousse à dire qu'elle n'aime pas le monde extérieur ou quelque chose du genre, c'est bizarre. Bref le seul moyen de savoir est d'y aller.
J'arrive finalement dans cette décourageante entrée qui dans un futur très proche fera du mal à mes pieds. J'arrive enfin et frappe aussitôt la porte.
Toc toc!
"Qui est là?
_Giovanni.
_Ah, c'est toi! Rentre,c'est ouvert." La voix parait éloigner. J'entre en prenant le soin de fermer derrière moi la porte. Je commence à la chercher, du salon jusqu'à la salle à manger mais je ne la trouve pas.
"Vous êtes où?" Dis-je à haute voix.
"À l'arrière." Dit-elle.
J'ouvre la porte au fond et je tombe sur elle, penchée en avant attrapant un clou tombé pendant qu'elle accrochait un tableau. Je ne pouvais pas m'empêcher de contempler ses "buble butt", ses fesses rondes ayant une cambrure haute et marquée. Elle ne porte rien qu'une culotte rouge à dentelles et un corsage lui arrivant au nombril mais surtout elle ne porte pas de soutif. Drôle de façon de recevoir quelqu'un dis donc! Mais faut avouer que du haut de ses quarante ans et des poussières, elle est particulièrement désirable. On dit que la femme est comme le vin; qu'elle se bonifie avec l'âge, benh ces dires sont prouvés.
"Bonjour Giovanni, désolé de te recevoir comme ça, je voulais pas te faire attendre au dehors.
_C'est rien, ne vous inquiétez pas.
_Disons que ça restera notre petit secret.
_Bien-sûr." Lui dis-je avec un air rassurant.
" Dis-moi, qu'est ce qui t'amène, tu ne t'es pas remis à boire rassure moi!
_Non, ne vous inquiétez pas.
_Des problèmes à la maison?
_Non, non je voulais juste passer la journée en compagnie de quelqu'un avec qui je pourrai parler.
_Ah je vois, donc ce n'est pas professionnel alors?
_Non, non. Disons purement amical.
_Ok! Donne-moi quelques minutes, je vais mettre un short.
_Prenez votre temps.
_Et toi, arrête avec ton vouvoiement."
Sur ces mots, elle monte à l'étage et moi je me rend au salon, m'installe et l'attends.
Quelques minutes plus tard, elle revient avec un pantalon court et toujours le même corsage. Elle aurait mieux fait de rester ainsi, franchement je vois pas la différence.
"Oui, dis moi. De quoi voulais-tu me parler.
_De pas grand chose, on a pratiquement parlé de tout.
_Parle moi de ta vie amoureuse alors. C'est un sujet que je voulais qu'on discute vu comment tu étais... perdu avec ce qui t'arrivais avec Caroline.
_Je pense que tout va bien, on est sur la même longueur d'ondes, je veux pas trop m'avancer et dire que nous sommes un couple parfait mais je préfère juste vous dire qu'on est un couple heureux.
_Donc, tout va bien sur tous les points?
_Oui, je déménage bientôt et tout.
_Tu le prends comment ce déménagement?
_Disons que j'ai été pris au dépourvu. Je ne l'ai appris que ce matin. Laisser tout ce à quoi j'étais habitué, genre mes amis, les voisins, mes petites sorties bref tout.
_Je comprends parfaitement et ça fait ressentir quel sentiment?
_De la colère, beaucoup de colère et le pire je ne sais pas contre qui.
_Contre ta mère?
_Non, pas contre elle, je sais que ce n'est pas de sa faute.
_Voyons voir ... Je pencherai plutôt sur le fait que ca viendrait du fait que tu sens impuissant face à la situation.
_Qui vous dit que je me sens impuissant?
_Tu es compréhensif par rapport à la situation et pas en colère contre ta mère et tu connais la cause.
_Bon, ouais. Je me sens impuissant.
_Pourquoi qu'est ce que tu pourrais bien faire? Tu ne travailles pas encore pour aider.
_Je sais mais quand même...
_Giovanni, c'est quoi le vrai but de ta visite dis-moi sincèrement.
_Je sais pas, je pense que j'aurais jamais du venir." Je me lève du fauteuil et m'apprête à partir.
"Gio! Assieds-toi!" Me dit-elle d'une voix remplie d'autorité.
"On a peut-être pas pris le problème du bon point." Continue-t-elle d'une voix plus souple. Je retourne rapidement m'asseoir.
"Comment devons-nous le prendre alors.
_D'un point de vue beaucoup plus intime. Tu aurais pu passer ta journée à parler à ta copine de tout ça et en normalement elle aurait joué son rôle de copine et te réconforter. Donc vu que tu es là cela ne que veut dire qu'une chose: Tu penses sûrement que ta copine ne te comprendra pas comme tu voudrais qu'elle te comprenne donc c'est déjà un des premiers doutes dont je t'avais parler. Vu que tu t'exprimes pas tu veux de quelqu'un qui puisse savoir que tu aies un problème rien qu'en te regardant et vu la distance qu'il y a entre vous c'est très compliqué. Et même si par miracle tu reussirais à l'expliquer, ton besoin d'assurance ne serait pas combler. J'ai tort?
_..." Je ne sais pas quoi lui répondre d'une part elle a raison mais d'une autre je ne veux pas lui donner raison juste par fierté par rapport à l'amour que je porte à Caroline. Donc en ne voulant pas lui donner raison, je mentirai à moi même.
"Je vais habiter a pèlerin .
_N'essaie pas de changer de sujet, je ne te laisserai pas d'échappatoire.
_Vous savez que je vais rien dire alors lachez l'affaire.
_Si vraiment tu voulais rien dire tu ne serais pas la.
_Vous avez tout compris, pourquoi c'est aussi difficile pour moi de m'exprimer j'en ai marre.
_Tu sais que tu peux changer ça, c'est juste une question de volonté.
_Non, pourquoi elle n'est pas comme vous genre rien qu'en m'écoutant qu'elle sache que je ne vais pas bien.
_Peut-être parcequ'elle n'a pas fait des années de psychologie.
_Ouais, bref je pense que je vais rentrer.
_Je ne te conseille pas de rentrer chez toi, tu seras encore plus nostalgique à l'idée de quitter la maison.
_Vous avez sûrement raison... Je vais voir où pourrais-je aller d'autre?
_Oui, tout sauf rentrer.
_Je ne vais rien vous promettre.
_Je vais pas te demander de le faire non plus.
_J'y vais. Des fois, j'aimerais qu'elle soit votre réincarnation."
Sur ces mots je prends la porte et me tire.
Je marche lentement quelques mètres pensant à où aller. Un resto, chez un ami, bref à la maison. Je vais à la station pour finalement prendre un bus pour rentrer.
À peine installé, je recois un message de Clifford:
[16/8 10:09] Clifford: Mec tu es où?
[16/8 10:09] Clifford: Répond rapidement !
[16/8 10:12] Gio Adrien: A Petion-Ville mec, pourquoi?
[16/8 10:12] Clifford: Faut que tu me sauves la vie.
[16/8 10:12] Gio Adrien: Qu'est ce que t'as encore foutu?
[16/8 10:15] Clifford: Ma copine !
[16/8 10:16] Gio Adrien: Tu l'as tué ?
[16/8 10:16] Clifford: 😂😂😂Non mec, je l'ai invité à sortir mais le problème, c'est qu'elle ne peut sortir qu'avec sa cousine et je voulais tellement la voir que je lui ai promis de venir avec un ami pour sa cousine. Et là maintenant je suis à epid'or entrain de les attendre.
[16/8 10:17] Gio Adrien: Donc, je suis censé etre cet ami?
[16/8 10:18] Clifford: Tu as tout compris. 👍
[16/8 10:19] Gio Adrien: Ok, donne moi 5 minutes.
[16/8 10:20] Clifford: Je savais que je pouvais compter sur toi, je t'aime trop mec!
[16/8 10:20] Gio Adrien: Ouais, ouais espérons qu'elle soit jolie.
[16/8 10:21] Clifford: 😁😁😁.
Je descends la voiture sous les jurons du chauffeur prétextant lui avoir fait perdre une place.
Indifférent à ses mots, je poursuis mon chemij, direction epid'or. Presqu'arrivé, je reçois un autre message de Clifford me disant qu'il avait trop hâte de voir sa copine et qu'il est au cinéma, ca commence bien dis donc. Désolé, je marche très lentement ce qui est différent de mes habitudes.
Finalement arrivé,je remarque que je suis en retard pour le film. Je descends la marche qui mène à la réception ou je les vois , assis. Clifford me vois le premier et se lève en disant:
"Enfin! Tu es là.
_Ouais, je suis là. Il me présente sa copine que je connaissais peu et sa cousine que j'étais impatient de connaître. Leyla, il se trouve qu'on se connaissait déjà vu qu'elle est a l'école, précisément en seconde aussi.
Nous finissons de régler quelques petits détails et nous rentrons dans la salle sombre accompagnés d'une personne munie d'une petite torche afin qu'on puisse nous trouver une place. Nous nous sommes mis évidemment au fond et commençons à regarder le film.
Je suis à côté de Leyla et le couple est assis derrière nous voulant soit disant bcp plus d'intimité. Le film n'est pas trop passionnant mais faut dire que Leyla, elle, est à fond dedans. Subitement nous entendons des bruits bizarre ressemblant à des cris. On se regarde tous les deux et laissons sortir un sourire avant que s'arrête les bruits. Ca ne pouvait pas être dans le film puisque c'est un film d'action et au moment où nous avons entendu ces cris, c'était durant un combat de boxe. Nous continuons à regarder le film mais les cris recommence de plus belle. Mais ils ressemblent beaucoup plus à des gémissements cette fois. On se regarde encore une fois et décidons de chercher d'où ils venaient. On regarde à gauche, à droite, rien. On se retourne et finalement on trouve: c'était le couple dans une position très osée, assez difficile à imaginer. Clifford est assis et la meuf, la tête en bas, les jambes écartées, sa jupe lui tombant sur le dos. Elle lui fait une fellation. Elle le fait comme si elle en etait affamée. Et ces gémissements? Benh c'était Clifford, j'aurais parié que c'était la meuf mais bon. Apres avoir vu la scène, Leyla est beaucoup moins intéressée sur le film. Je la vois bouger dans tous les sens. Elle avait du mal à rester tranquille. Clifford lui voyant cela, toujours profitant de sa fellation me frappe à la tête. Je sais ce qu'il veut me dire: Occupe toi de Leyla, je n'ai pas payé ces places pour rien voyons. C'est ca qu'il voulait dire je le connais comme je connais mon nom. Je veux surtout pas le décevoir, je passe ma main autour de la chaise de Leyla et elle suivant mon acte, pose sa tête sur mon torse. La main gauche déposer sur sa chaise tombe légèrement près de son sein gauche et elle finit l'action en la deposant sur son sein et toujours avec ma main, elle fait des mouvements circulaires et les presse pour finir avec. Elle penche sa tête vers la mienne cherchant ma bouche. Je fais l'effort de l'éviter et elle decouvrant mon jeu me dit a l'oreille: "Je veux qu'on fasse beaucoup plus de bruits qu'eux."
VOUS LISEZ
Pervertis
Teen FictionDe nos jours etre puceau/pucelle est un fardeau. Beaucoup de jeunes veulent s'en débarrasser par tous les moyens !