Pervertis part 2

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_Me fais tu assez confiance pour te laisser amarrer?Acceptes-tu de me laisser les reines de ton corps pour quelques instants et de m'obéir ?
...
Je me pose quelques questions, déjà qu'on ne se connaît pas depuis longtemps, c'est assez difficile de répondre sincèrement à cette question, et si elle comptait me torturer ou pire encore me tuer ! Voyons voir... je voudrais bien voir ce qu'elle pourrait dire si je réponds positivement, curieux que je suis.
"Je te fais confiance.
_Tu en es bien certain?
_Tu ne me crois pas capable de te faire confiance ?
_Tu ne te poses pas de questions, en ce qui concerne ce que j'aurai à te faire?
_Pas du tout...
_Serieusement!! Donc une confiance aveugle!!!
_Faut croire...
_...Non!" Dit-elle en se levant du lit.
"Qu'est ce qu'il y a ?
_Je veux pas que tu sois aussi aveugle et obéissant, et s'il te plaît ne mets pas ça sur le compte de l'amour... Non, ca ne peut etre l'amour, ça fait meme pas encore un mois, donc... Ca vient peut etre du fait que tu t'attache trop vite et que tu sois trop sérieux dans tes choix...
_Pardon ? L'am... Tu vas bien ??? C'est pour te faire plaisir si je suis souvent avec toi...
_Oui, enfaite le problème vient du fait que je veux pas d'un soumis en matière de baise, je pourrais avoir ca avec n'importe qui et tu n'es pas n'importe qui. Je peux pas te dire que je vais t'ammarer et que tu acceptes sans broncher. Je veux pas que tu te préoccupes beaucoup plus de mon plaisir que du tien. Je suis là pour toi. Je pensais vraiment ce que je disais, mais sans te cacher je trouve que tout ça  manque vraiment d'adrénaline et si on continue comme ça je vais commencer par me lasser de toi. Et même si tu ne m'aime pas maintenant tu finiras par m'aimer, j'en suis sûr c'était une erreur nous deux.
_D'adrénaline tu dis ! Je te rejoins secrètement presque tous les soirs. C'est pas assez d'adrénaline ça?
_Pour toi peut-être, mais en réalité ce ne sont que de petites gamineries. Ce sont les choses normales que je faisais quand j'etais ado. Imagine qu'aujourd'hui a été le seul moment d'adrénaline que j'ai eu avec toi. Juste parce que j'étais responsable de ça et que c'était beaucoup de pression que ta mère ne l'apprenne et n'arrive avant moi. Et celà dit toute cette pression m'avait tellement excité que si t'etais pas aussi crevé, on aurait baisé dans la voiture, devant ton école en plus!
_Sérieusement!
_Oui, ce serait quelque chose de parfaitement normale. Ecoute, comme je viens de te le dire je suis là pour toi mais faut que toi aussi tu sois la pour moi de la maniere que je veuille, j'y tiens...
_Tu irais chercher ailleurs?
_Si tu continue comme ça.
_C'est aussi important pour toi le sexe!!!
_C'est aussi important que de respirer."
En réponse à cette phrase, je reste muet... Il n'y a aucun doute, elle est une nymphomane, pas facile à deviner ça!
À partir de ce moment, je commence à mieux cerner la vraie nature de notre relation. Je me disais bien aussi que cette bonne volonté cachait quelque chose.
"Pourquoi donner autant d'importance au sexe?
_Je suis comme ca, c'est un état constant, je pense sexe et je vis sexe...
_Ah, je vois. C'est bien, je trouve.
_Tu es sincère???
_Si je te le dis...
_Je te crois pas.
_Ce n'est pas grave, tout devait changer un jour.
_Dis pas ca. Ne prends pas les choses comme ça.
_Ne te fais pas l'avocate du diable... Une dernière chose, tu n'as jamais voulu changer, même apres que je sois arrivé?
_Pourquoi je devrais changer? D'autant plus que cette vie m'apporte beaucoup de satisfaction. Quel est le rapport Giovanni, que tu sois arrivé ou non, j'aurais toujours eu du sexe d'une facon ou d'une autre.
_Je vois. Bon, benh je pense que ca va mieux maintenant je vais rentrer à la maison. Ca ferait pas une trop grande différence que je parte ou que je reste..."
Je ne lui laisse pas le temps de répondre, je me lève et je pars. Je monte l'escalier en retenant tout ce qui puisse sortir en terme d'émotion tellement qu'arrivé à la maison, je jette le sac au sol et rentre dans ma chambre où ma respiration commence s'intensifier, lorsque je m'assois par terre, la tête entre la main gauche et les sourcils froncés. J'imagine tout ce que j'aurais pu lui faire comment je voudrais la faire mal. J'ai honte et en même temps je suis en colère, je ne peux que l'être que contre moi même. Ne même pas pouvoir arriver à satisfaire une femme sur le long terme, le pire une nymphomane, je pouvais pas le supporter, ma fierté en avait pris un gros coup.
Les messages de groupes, d'amis me demandant comment j'allais apres l'incident de l'école n'arrêtent pas de faire vibrer mon téléphone et dans l'état dans lequel je suis me permet pas de leur répondre. Je n'ai aucune envie de parler encore moins d'écrire.
D'un acte impulsif je désinstalle "whatsapp" et "instagram" dans la foulée et mets le téléphone de côté.
Quelques minutes plus tard, j'entends une voix semblable à celle de ma maman saluer Gaëlle. J'enlève rapidement le maillot de l'uniforme, me couche sur le ventre fais semblant de dormir. À son arrivée, je l'entend dire à ma soeur:
"Il est sûrement fatigué, mieux vaut qu'on le laisse dormir ...
Vu qu'elle reste dans la chambre à parler à ma soeur je reste toujours et en faisant trop semblant, le sommeil fini par véritablement m'emporter.
Je me réveille, apparemment il est genre 7h apparemment. J'ai envie de passer voir ma psy, elle est la seule que je fasse assez confiance pour parler de cette expérience et les répercutions que ça pourrait avoir sur moi.
Je vais me brosser les dents et reviens dans ma chambre me preparer à prendre un bain. Terminé, je prend le temps de me regarder dans le miroir puis, retourne dans ma chambre. Je m'habille vite fait et vais voir si ma mère dort encore dans le but de lui dire que je sors mais ceci tout en faisant attention à ne pas lui souligné où je vais spécifiquement, dans le but d'éviter certaines questions.
J'ouvre la porte doucement, la referme derriere moi et elle se lève en sursaut, demandant si c'est moi. Je lui réponds positivement et lui dépose un bisou sur le front.
"Bonjour manmi.
_Bonjour chéri. Pourquoi tu es aussi matinal ??
_Je dois me rendre à l'école, les amis et moi allons travailler et passer manger un bout après. Je comptais te le dire depuis mais je me suis endormi.
_Tu ne manges pas à la maison alors?
_Je serai de retour vers les 4h je pense, donc oui.
_Il se peut que je sorte aussi. Ta soeur à sa répétition pour son récital de danse alors je prendrai le dîner au restaurant.
_Parfait, manmi.
_À plus tard chéri, sois prudent dans les rues, je t'aime.
_Je t'aime aussi manmi."
Je lui dépose encore une fois un bisou sur le front puis un sur celui de ma petite soeur, avant de partir en prenant le soin de fermer doucement la porte.
Maintenant que c'est réglé avec ma mère, faut que je prévienne ma psy afin de savoir si elle est chez elle. J'attrape mon téléphon et il est deja presque 8h, ou est ce qu'elle puisse bien être d'autre. Je lui envoie un message juste comme ça, sachant qu'elle n'est pas du genre à aimer sortir, je suis sûr qu'elle est chez elle.
Ne voulant pas que le chauffeur sache où je vais au cas ou manmi lui demanderait et qu'il vende la mèche, je prends la décision de partir seul. Je me rends à l'entrée et après quelques minutes d'attente sur le bord de la route quasi vide, je trouve finalement un bus a moitié rempli qui me dépose à quelques carrefours de chez elle.
Encore une fois face à cette entrée verdoyante, faut croire que je m'en lasserai jamais. Je me souviens encore de la première fois comme si c'était hier où je pensais que j'allais voir une psychiatrique ...
Au pas de cette porte que je frappe... Sans réponse, je recommence de plus belle sans m'arreter jusqu'a ce que j'entends une voix:
"Oui, oui j'arrive, oh!
_C'est pas trop tôt.
_Qui est-ce ?
_C'est moi.
_Je connais pas de moi!
_Serieusement! C'est Giovanni.
_Ah! Tu te souviens encore de moi!
_Arrete avec tes caprices et ouvre moi.
_Attends moi...
Elle ouvre la porte se retourne et se dirige vers le salon en disant:
_Tu te rends compte de l'heure qu'il est pour débarquer comme ça.
_Hanhan...
_Et alors ?
_...Quoi? Tu disais quelque chose ?"
Elle s'arrête et se retourne:
"Tu vas bien, tu es sûr?
_Oui, ne t'en fais pas tu peux continuer ton chemin."
Debut d'une belle matinée ? Je suis sur le chemin de la guérison en ce qui concerne ma myopie.
"Je pense que je ne ferai plus l'erreur de passer autant de temps sans venir désormais.
_Pourquoi tu dis ça?
_Pour rien, juste comme ca. Répond-je avec un grand sourire. C'est de mieux en mieux, chaque visite devient plus intéressante que la précédente et cette fois ci pas de corsage, toujours pas de soutif 😈, juste une robe de nuit transparente noire fendue sur la cuisse laissant apparaître ses seins bien remplies et sans oublier ses tétons. Ses fesses qui n'arreteront jamais de me faire rever tremblant tout ça, c'est mieux qu'un petit déjeuner. Comme on dit: la tentation envahit l'homme par les yeux. En plein dans la quarantaine cette femme a une beauté corporelle non négociable étant donné que personne ne peut offrir son équivalent...
"Tu me donnes quelques minutes, que je me change? Dit-elle depuis sa chambre.
Prends ton temps..." Lui dis-je à mon tour.
Elle revient beaucoup moins sexy avec un pantalon court et un maillot, je peux toujours contemplé ses fesses, voila l'essentiel 😆. Elle nous apporte du café et on va se mettre dans le salon. Elle prend la parole et dit:
"Qu'est-ce qui me vaut cette visite surprise?
_Je t'ai envoyé un sms, donc je vais pas appeler ça surprise.
_Tu sais ce que c'est d'appeler ?
_Bah, j'ai besoin de toi.
_Évidemment, pourquoi serais-tu là sinon?
_Bon, benh j'avais aussi envie de te voir. Impossible d'etre indifférent par rapport à tes tenues. Je me demande même des fois, si ce n'est pas fait exprès...
_...Giovanni, j'ai plus l'âge pour ça.
_Au contraire, tu es pile dans l'âge qu'il faut pour ça.
_Tu aurais pu être mon fils
_Heureusement, que je ne le suis pas.
_Ca devrait vouloir dire quoi.
_Que je suis pas ton fils. Donc, je pense que je suis en mesure de savoir pourquoi tu mets toujours des tenues comme celle de ce matin ou du moins pourquoi ne pas avoir aucun scrupule de les porter quand je suis là?
_On en parlera après avoir gérer ton problème, d'accord ?
_Ok!
_Aller maintenant vide ton sac...
Je lui déballe tout depuis mes problèmes avec Caroline jusqu'à aujourd'hui.
Dis moi, qu'est ce qui ce passe? On a beaucoup travaillé pour que tu restes sobre. Pourquoi t'être jeté comme ca, comme un con?
_Je cherche pas d'excuses mais, les problèmes avec Caroline ont eu raison de moi. Genre j'avais totalement baissé ma garde en me persuadant que rien que nous puissions gérer ne pourrait gâcher ce qu'on avait mais au final...
_Tu sais on dit toujours que l'amour ne s'achète pas mais au final on fini toujours par le payer...
_Fallait me dire avant que tout cela ne se produise.
_J'avais pas ce droit et tu le sais.
_Maintenant, il est trop tard.
_Tu te sens comment ?
_Tu es sérieuse!!!
_Je t'attends...
_Je peux pas te dire ... Je pensais que tu pourrais me comprendre.
_Tu veux quoi? Que je te dise ce que tu as et que tu l'acceptes, c'est ça! Pourquoi, ne fais-tu pas l'effort d'assumer ce que tu ressens, arrête de les mettre de côté. Je sais que tu sais ce que tu ressens donc évacue. On est deja passé par là et on avait réussi, on le peut une deuxième fois.
_Je peux pas, je veux pas. Mes émotions sont bien cachées et ca va.
_Pourquoi tu es là ?
_...
_Voila ce qu'on va faire. Je vais te chercher des feuilles afin que tu puisses écrire tout ce que tu ressens pendant que je vais nous préparer des frites. T'en dis quoi?
_Faisons ça..."
Elle prend les tasses et s'en va chercher les feuilles, qu'elle apporte rapidement avant de s'en aller à la cuisine.
J'ai une bonne dizaine de feuilles devant moi et des tonnes de choses que j'ai envie d'écrire. Sur le premier coup, ça n'a pas été. A chaque fois commencer, la colère était trop intense et resultat, la feuille fini par atterrir sur le sol en mille morceaux, des fois accompagné de gros grognements. Au final je laisse tomber, à force d'écrire, je m'énerve de plus en plus tant par ce qui c'était passé avec Caroline que par la façon dont je me suis laissé avoir par Gaëlle et le pire je sens que tout ce qu'elle a raconté est la pure vérité. Je peux plus continuer comme ça.  Une part de moi veut changer et devenir le mec insensible, sans coeur et une autre part veut rien changer et avancé peut importe ce que penseront les autres. Mais faut dire que la premiere part essaie de prendre le dessus et je me sens impuissant face à ça. Je me lève et fini par atterrir dans un coin du salon, la tete baissé, les mains remplies de feuilles et d'une plume sur la tête.
Tout d'un coup, Patricia se met à califourchon en face de moi, de son doigt soulève mon menton afin que je la regarde ( mais je ne peux m'empêcher de regarder ses larges cuisses qui donnent grave envie d'y...) avec un air rassurant elle me dit, droit dans les yeux:
"Viens, on va arranger tout ça, toi et moi...

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