chap 2: un sale quart d'heure

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A voir la facon dont F  m'avait parlé je n'avais vraiment pas le choix.

Il fallait que je laisse les choses se tassées un bon petit moment avant  de revenir en force et de faire une entrée fracassante a tout peter pensa non pas sans grande malice le farouche lilah.

Elle roulait tranquilement en direction de la maison de rebeca sa mere comme lui  avait ordonné Mike,mais elle frenna net au carrefour quand elle se rapella quelle devait  au moins passer prendre casper le chat de son amie dont elle avait la charge.

Elle ne voyait pas du tout ce detour dun mauvais oeil comme Mike.

Elle pensait au contraire que cela lui permettrait de prendre deux ou trois petites choses histoire de rendre beaucoup plus agreable son sejour forcé chez sa mere.

Crotte,Crotte,crotte repeta t'elle quand elle ?constata que casper n'etait  pas dans sa littiere.

-Hey ou es tu donc mon beau.

Elle se pencha esperant le trouver sous le lit.

Mais  quelle ne fut pas  sa  surprise de le trouver tout endormie dans son placard quelle avait laissé ouvert en partant a toute hate se matin.

Apres de genereuses caresses elle attrapa en vitesse quelques fringues decontractés,des romans policiers dont elle raffolait et quelle venait de louer a la biblioteque,la bouffe de casper.

Elle se retourna dun bon attirée par le bruit dans la salle de sejour.

A peine eut elle le temps de comprendre quelle se retrouva face a un homme,a voir son physique imposant,son style chic et sa prestance lilah savait quil ne sagissait pas dun" monsieur tout le monde",mais n'avait pourtant pas idée de son identité.

Par reflexe elle fit un pas en arriere puis deux avant de s'echouer sur quelque chose,ou plutot sur quelqu'un.

C'etait ce monsieur de tout a lheure a linterview.

Il avait le regard froid et pesant.

Ses bras puissant prennaient maintenant totalement possession delle.

L'etreinte fut tellenent insuportabl quelle ne se sentais plus la force de lutter.

Comme soumise elle posa alors un grand regard interrogateur sur lhomme quelle avait vu tout a lheure.

-Chic demeure lilah

-Ben comme vous voyez ce nest pas un palace.

Le rire sarcastique de ce monsieur laissa lilah tout de glace elle se crispa encore plus.

Les battements de son coeur devenaient plus frequents,plus forts,plus et plus encore.

Mais Norton savait garder la face,elle ravala donc sa crainte et finit par balancé :

-mais faites comme chez vous.

-En plus ca ironnise...j'admire votre force.

-Et moi je plainds votre manque d'humour.

-Pensez vous etre en mesure de me faire rire.

Voyez vous jai plein de tours dans mon sac.

Elle pensait gagné du temps avec cette conversation pour se sortir de la grace a une idée brillante quelle priait le ciel de lui donner.

-Vous etes etonante ma belle.

Ca cest sur!

Je nirais pas par tous les chemins possible.

Je nais qu'une chose a vous dire:partez ou mourez!

Mais dans tous les cas le but est de vous faire taire.

Vous nous causez trop de soucis avec vos principes de bonne femme.

-Eh bien envoyez moi tout de suite en enfer.

Mais meme de labas je serais pour vous une source d'ennuie.

Soudain lhomme de main de cet affreux bonhomme la projeta si fort quelle traverssa la piece et finit sa course sur la table basse.

-Oh non tres chere pourquoi devriez vous souffrir autant lui demanda til apres que son homme l'ait relevé.

-Au nom de la verité.

-Mais quelle verité?la seule verité est que le ciel est bleu pour qui le voit bleu.

La terre est ronde pour celui qui tombe et le soleil brule celui qui ne le defie pas.

Ma belle,la verité est aujourdhui relative. N'est reellement vrai que ce que nous jugeons effectivement vrai.

-Tiens donc!

je parie quau lycée vous etiez un as en philo,dit elle sur un ton moqueur .

Le gorille reprit le meme exercice quil y a quelques instants sauf que cette fois quand il la balanca et sa course s'acheva ni plus ou moins sur un mur rude.

Elle retenait ses cotes qui pour elle etaient cassées.

-Donc je disais reprit il tout naturellement,si je dis que vous arretez de me faire chier alors cest vrai.

Si je dis que vous laisseriez tranquillement mes affaires avancer cest vrai.

Et si je dis que vous la fermez et que vous disparraissez sagement...cest....puis marqua une pause.

Il avait laissé en suspend sa phrase et attendait tout bonnement quelle l'a finisse mais elle n'en fit rien.

Il sapprocha alors delle et lui tint le menton et rehitera:

-Si je dis que vous la fermez et que vous disparraissez sagement cest....

-C'est que le verité nest verité que pour celui qui le dit.

Il retorqua a cela par une gifle bien administré.

-Je vous savais capable tout sauf de vous salir les mains rien que pour moi,cest trop dhonneur monsieur...finit elle sur un ton interrogateur comme pour insiter son agresseur a se presenter.

-Libane Vahi .

-Chouette ce nom fit elle simplement.cest de quelle region ca?

-D'une region ou crois moi,tu ne voudrais pas que je temmene

-Ah ben vous ne savez pas tout sur moi sa pourrait me plaire.

-pfff soupira til je vois quon joue la maline. Mais je prefere mettre ca sur le compte de la douleur et vous laisser vous reprendre. Tout en esperant que vous saurez saisir votre chance.....Bye lanca til pour finir.

cest avec effroie quelle se jeta sur le combiné telephonique apres que ces visiteurs furent partis.

Mais ne sachant qui appelé entre sa mere qui saffolerait et F qui lui crira dessus racrocha. Saisit casp et ses affaires puis sen alla en trombe en route pour retrouver sa maman.

La douleur l'empechait davoir une bonne conduite mais elle ne voulait perdre aucune minute et se mettre rapidement a l'abris.

Apres avoir eu les soins possibles et necessaires,elle sempressa de prendre une douche,puis expliqua a rebecca sa mesaventure devant un bon ragout chaud.

Nayant pas la force de finir son recit et son plat elle rejoignit la chambre ou a coucher.

Elle prononca une derniere phrase apres s'etre etendue:

-Je les merite vraiment,ces vacances.

Puis sombra dans un profond sommeil.

Douce AmnésieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant