A.M. // Larry (SMS)

60. Harry

Je ne pourrais pas l'expliquer mais j'avais besoin de sentir à nouveau la sensation de ses lèvres sur les miennes. Je pensais qu'il me repousserait mais il ne le fait pas. Au contraire, il rapproche même son corps au plus près du mien. Je suis surpris mais je me laisse tenter par cette proximité. Je glisse mes mains dans son dos et le serre tout contre moi. Je le sens tendu mais il se laisse faire. Ma tête me dit d'arrêter tout de suite, que je suis en train de faire une grosse erreur mais je ne l'écoute pas. J'allonge Louis sur le canapé et j'approfondis notre baiser ; je n'aurais jamais pensé qu'il embrassait aussi bien, un vrai feu d'artifice.

Je commence à avoir envie de plus et je constate que lui aussi quand je sens une bosse contre ma cuisse. Je me lève pour retirer mon t-shirt et mon pantalon en vitesse puis, je me précipite sur Louis pour lui enlever ses propres vêtements. Il veut dire quelque chose mais je l'en empêche en reconnectant nos lèvres. Je sens ses mains caresser mon corps. Je descends mes lèvres dans son cou, sur son torse, son ventre,... Je baisse rapidement son boxer et sans réfléchir, je prends son érection en bouche. Il pousse un gémissement de surprise et agrippe mes cheveux d'une main. Je n'arrive pas à réfléchir correctement, son corps est parfaitement bien sculpté et vu la façon dont il réagit au contact de ma bouche et de ma langue, il n'a sûrement rien fait avec un homme depuis longtemps.

Je m'arrête quand je sens qu'il n'est pas loin de l'orgasme et je me précipite en courant dans la salle de bain pour attraper une bouteille de lubrifiant et un préservatif. Je retourne dans le salon et m'allonge presque sur Louis qui s'était redressé. Je plaque de nouveau mes lèvres contre les siennes tout en essayant maladroitement de retirer mon boxer.

- Harry, on ne peut pas faire ça...

- Chut, dis-je, car je sais très bien qu'il n'en pense pas un mot.

J'applique rapidement du lubrifiant là où il faut sur nos deux corps, j'enfile le préservatif et je me replace correctement entre ses jambes. Je le sens hyper tendu mais j'essaye de le rassurer en l'embrassant dans le cou. J'ai l'impression d'être un robot qui n'a pas les idées en place ; il me rend complètement fou. Je le sens se tendre à la minute où j'entre en lui. Je fais des mouvements très lents pour ne pas lui faire mal et j'attends que la douleur s'apaise pour pouvoir accélérer un peu. Au final, je crois que je n'ai jamais autant pris mon pied que ce jour-là. Louis avait l'air dans le même état d'extase que moi à tel point que quelques larmes ont coulé sur ses joues. Je ne sais pas où tout cela va nous mener mais en tout cas, je ne regrette pas une seule seconde ce qui s'est passé ce soir.