page 38

219 11 0
                                    


_ Mais y a rien qui fait peur, soupira Jason tout en rigolant.

Kaya avait ses 2 mains devant ses yeux, elle se cachait la vue parce qu'un monstre venait de débouler dans un film d'horreur.

_ Mais il y a quelque chose qui m'échappe, glissais je. Pourquoi tu regardes des films d'horreur si ça te fait peur?

_ Si tu trouve la réponse, t'es magicienne, rit il.

J'étais bien à ce moment précis. Confortablement installé entre les jambes de mon boss, la tête coincée sous son menton, ses bras m'entourant.

_ Parce que j'aime faire plaisir à mon grand frère.

_ J'aime pas trop les films d'horreur, avoua l'interessé.

Sa soeur montra une tête indignée qui me fit partir dans un fou rire intense suivit par le sourire de Jason. Il m'embrassa les cheveux et reprit sa position initiale.

Il était 22 H15 et on avait à peine finit la conversation qu'on s'était incrusté avec Kaya. C'est à dire il y a 30 minutes. Elle avait juste sourit en nous voyant, les doigts entrelacés... non j'idealise... Elle s'est mise à sauter de joie et j'ai même crains qu'elle ait réveillé tout le voisinage...

*****
01H54

_Bon. Je pense qu'on va aller se coucher, proposa Jason.

J'acquiessai silencieusement et suivais mon patron  le long du couloir pour arriver jusqu une chambre... visiblement la sienne.  Tout avait des tons gris... On avait les mêmes goûts tristes... alors qu'avant les miens se definissaient en gaies.

Je m'assis sur son lit en baldaquin et lui se dressa devant moi avant de me tourner le dos et d'attraper un vêtement dans une armoire.

_ Qu'est ce que tu fais? Demandais je

_ Bah... t'as un pyjamas sur toi?

Je passai de ma couleur naturelle à rouge pivoine. J'avais sûrement l'air ridicule à ce moment précis...
Il me tendit un T-Shirt que j'enfilais après que j'ai enlevé ma chemise et mon jean. Il n'y avait pas de pudeur entre nous et encore... lui se mit en caleçon et s'allongea sous les draps en face de moi, son souffle se mélangeant au mien.

On dit souvent que les yeux sont le miroir de l'âme et bien j'avais l'impression d'être un livre ouvert. Qu'il m'avait dévoilé et inversement. J'aurai tout donné pour que cet instant dure indéfiniment...

My new boss Où les histoires vivent. Découvrez maintenant