Sweet-Darl' (EN PAUSE)

Sweet 10

Cela faisait une semaine que j'étais sortie de l'hôpital et que mes parents étaient également repartis en mission. La maison était à nouveau vide puisque les domestiques suivaient toujours leurs maîtres, seul Sebastian était resté. Je déambulais dans mon manoir à la recherche d'un indice sur le fameux Zarek qui semblait être à la tête de quelque chose d'énorme ; depuis que j'avais tué cet enfant vampire dans la forêt je me repassais ses souvenirs en tête. Tout était flou et vague à cause de l'hypnose qu'il avait subit mais seul le nom de Zarek était limpide. C'était comme si on cherchait à attirer mon attention, ça ressemblait à un piège mais je serais obligée de tomber dedans pour en savoir plus. Je me dirigeai vers la chambre de mon ami et majordome, peut être qu'il pourrait m'aider à y voir plus clair.

Je n'eus pas besoin de frapper à sa porte puisqu'il me dit directement d'entrer.

- Zarek ça te dis quelque chose à toi ?
- La comme ça non. Répondit-il en enfilant sa veste. Tu peux m'en dire plus ?
- A part que ce nom m'est vaguement familier et qu'il est dans les souvenirs modifié d'un jeune vampire je n'en sais pas beaucoup plus.

Il se leva et m'invita à le suivre jusqu'à la bibliothèque de mes parents.
- Tu aurais dû leur demandé, tes parents connaissent tout les vampires et ils auraient été capable de te dire lequel de ces livres contient les informations que tu veux. Et tu as demandé à ton Boss ?
- C'est ce travestie de pacotille et mon père qui m'ont interdis de chercher qui était Zarek. Cependant comme je suis une sale gamine désobéissante et curieuse c'est plus fort que moi, je dois savoir ! Souris je

Je n'avais pas lu tous les livres decette bibliothèque mais peut être qu'en regardant dans ceuxd'histoires ou dans les généalogies je trouverais ma réponse.

Soudain nous entendîmes la sonneriede la porte d'entrée et Sebastian s'éclipsa pour aller ouvrir. Leproblème dans cette bibliothèque c'était que tout était rangern'importe comment. Il y avait quand même une sorte de séparationentre les livres d'humains et ceux que les vampires écrivent oulisent. Zarek, ce nom faisait quand même vampire de sang pur maisrien n'indique vraiment à quel époque il a vécu. Tout ce que jesais c'est qu'il est encore en vie mais comme beaucoup de vampires.Je montais sur l'échelle et saisis un ouvrage au hasard.

- Mademoiselle Esther, vous avez de la visite.

Je sursautai en relevant la tête, Ludovik et Clyde étaient devant mon majordome qui s'inclinait légèrement.
- Qu'est ce que vous faîtes ici ? Demandais je en embrassant Ludovik qui soupirait de bonheur
- J'avais envie de te voir ma belle tueuse.
- Et moi je dois vous surveiller quand vous vous voyez, et croyez moi ça me fait chier ! Grogna Clyde en se vautrant dans un fauteuil. Qu'est que tu cherchais dans ces vieux livres poussiéreux ?  - Ça ne me fait pas plaisir non plus rassure toi ! Je cherche encore par rapport à Zarek mais ça va être difficile à trouver...
- Je confirme ! De mon côté non plus je n'ai rien trouvé et le Boss commence à se douter que je fouine, c'est pas bon du tout !
- Alors il vaut mieux s'arrêter pour le moment. Je ne voudrais pas que l'on ai des ennuis, où plutôt je voudrais éviter que tu en ais encore plus à cause de moi.
- Trop aimable. Rit-il
- Excusez moi mais je peux émettre une idée ? Demanda Ludovik. Vous les vampires vous avez bien un pouvoir d'hypnose ? Pourquoi ne pas s'en servir sur toi pour faire remonter en surface ces souvenirs sur Zarek.

Je fus surprise qu'une telle idée vienne de lui, Clyde quand à lui était troublé.

- C'est surprenant de la part d'un humain de raisonner de la sorte. Fit Sebastian
- Esther m'a déjà expliqué vos pouvoirs et je peux aussi les voir dans son esprit lorsque nous sommes connectés. Alors je me suis dit qu'en les utilisant ça pourrait marcher.
- Oui mais il y a un tout petit problème. Mademoiselle Esther est une vampire très puissante et pour pénétrer son esprit il faut l'être encore plus. Hors les seuls vampires capables de cela sont ses parents et malheureusement il ne sont ni là ni enclin à nous aider. Répondit mon majordome