Je fus réveillé par l'odeur agréable du café au lait et des tartines de pain grillés. Je m'étirais pendant que Sebastian ouvrait mes rideaux en me demandant gaiement si j'avais passé une bonne nuit.
- Pas très longue comme d'habitude, mais il ne m'en faut pas plus dans mon état. Baillais je
- La prochaine Livraison est prévu pour ce soir non ? Tes parents rentreront avec pour demain matin.
Je croquai dans une tartine de beurre confiture rouge et me léchai les lèvres, Sebastian était conscient que j'avais de plus en plus de mal à tenir mon régime et se permettais de m'aider à faire quelques écarts. Il s'inclina et quitta la chambre pour me laisser déjeuner et me préparer. C'était le majordome de ma famille comme l'avait été son père mais mes parents s'amusait à dire que s'était exclusivement mon majordome à cause de notre complicité. Nous avions grandi ensemble, il avait eu très peur de moi de long mois après notre rencontre. J'avais dus lui promettre que je lui ferais jamais de mal et le nom de ma famille avait suffit pour le rassurer. C'est depuis cette promesse que nous sommes devenu véritablement des amis,nous avions été éduqué différemment à cause du rang de nos familles, lui en majordome comme ses parents et moi en tant qu'héritière de la famille Laducra Carmilla. Mais dans l'ombre nous avions reçus une formation spéciale pour la voie que nous avions choisis de suivre. Je cessai de ressasser le passé et me levai pour me préparer. Je finis ma tasse et me brossai les dents tout en essayant d'oublier qu'elle était leur fonction première. Je mis mes affaires de sport dans mon sac, aujourd'hui j'étais plus d'humeur à courir plutôt que faire semblant d'écouter des choses que je savais déjà. Je sortis de ma chambre et saluai la domestique qui allait y faire le ménage. Je parcourus le long couloir de mon étage et descendis le long escalier en bois qui ne grinçait jamais pour arriver dans le hall où Sebastian m'attendait. Il me tendis mon manteau que j'enfilai avant qu'il ne pose mon écharpe sur mes épaules. Je mis mon repas donner par Sebastian dans mon sac et sortis dehors en saluant Sebastian et les autres domestiques qui s'activaient pour le retour de mes parents cette nuit. Je passais le portail et les paroles de Ludovik me revinrent en tête « Je serais là demain matin pour qu'on aille en cours ensemble ! ».Je voulus sortir mes écouteurs en l'attendant ; en l'attendant ? Je me surpris moi même, d'habitude je ne faisait ça avec personne ; mais je fus interrompu dans mon geste et mes pensées lorsqu'une Mercedes blanche impeccablement entretenus'arrêta devant moi. Je souris, je connaissais bien cette voiture,la vitre arrière s'ouvrit sur un Clyde coiffé et habillé.
- Je te dépose ma chère.
J'ouvris la portière et m'engouffrai dans la voiture, ce qu'il venait de dire était plus un ordre qu'une question. Je fis la bise à Eliott qui conduisait le véhicule. Je m'assis sur la banquette en cuir,j'aimais voyager dans cette voiture mais aujourd'hui ce n'était pas moi qu'on envoyait.
- Tu vas où habillé de la sorte ? Plaisantais je en regardant mon ami tiré à quatre épingle avec sa petite crête de punk tiré et attaché en arrière, il avait quand même gardé ses piercings
- C'est le Boss qui m'a demandé d'aller rendre visite à un « ami » pour le convaincre de venir travailler au salon. Soupira-t-il en desserrant un peu sa cravate
- Dans cette tenue ?
- La diplomatie avant tout ! Au pire j'ai de quoi le convaincre dans le coffre et Eliott sera là au cas où ça dégénérerait.
Je hochait la tête et regardais le paysage défiler. L'Angleterre était un beau pays,pour l'instant c'était celui dans lequel je me plaisais le plus.
La Mercedes entra dans l'allée de l'université, Clyde sortit de sa sacoche un manuel de physique appliqué et me le tendis gravement :
- Tu as oublié ceci dans les vestiaires.
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Sweet-Darl' (EN PAUSE)
VampiroPourquoi suis je toujours seule? Pourquoi je ne laisse personne m'approcher? Pourquoi le seul endroit où je souris est l'endroit où je travaille? Je suis quelqu'un de très secrète qui n'apprécie pas beaucoup de personne. Le jour où un camarade de cl...