She's mine |H-S|

19

- Alors, Lena, Joey se retourne se vers moi avec son regard à percer de la glace.
J'évite celui d'Harry, qui lui est plutôt à percer du béton.
-Alors quoi, Mr Hawak?
Nous nous dirigeons vers la porte de la sortie, alors qu'Harry part payer à l'entrée
- Tu as un petit ami ?
J'hésite à sa question en fronçant les sourcils.
- Non, je répond simplement.
Il sourit et passe son bras sans aucune gêne autour de ma taille. Je tressaille mais je n'ose dire rien, même si j'ai envie de lui balancer mon bras par la tête.
Harry arrive derrière nous et me tire vers lui sans que j'aille mon mot à dire, m'arrachant de l'étreinte de Joey.
Je le regarde surprise et je vois simplement Joey reprendre son chemin de manière toute à faite normal. Harry me lance un regard noir et me tire vers lui. Je me laisse faire, grace a son parfum envirant qui m'empèche de me decoller de lui. Nous marchons vers une immense bagnole noir, et Joey ouvre le coffre de la voiture. Je n'en crois pas mes yeux. Il n'y a que des armes et des mallettes que je vois remplis d'argent. Je vois le visage sombre d'Harry, il s'étire et prendre une arme, l'observer et la charger. Un petit cri de surprise sort de mes lèvres sans que je ne puisse l'empêcher.
- Quelqu'un va vous voir, je chuchote, inquiète.
Je suis complètement mal à l'aise, et j'ai vraiment envie de prendre les jambes à mon cou. Cette histoire commence à être trop pour moi, même si ça fait longtemps qu'elle commence déjà à l'être.
Harry me lance un sourire mesquin, pour ensuite porter ses yeux vers Joey qui a les bras croisés contre la porte de la voiture et qui m'observe. Je reste figée. Ces hommes sont-ils tous autant intimidants les uns des autres ?
J'entend Harry soupirer et il referme durement la valise.
- C'est bon, dit-il sèchement, on y va Lena. Déposez tout cela à mon appartement, Joey.
Il sort un petit papier de sa poche et le lui donne. Joey acquiece et me fait un dernier sourire que je ne manque pas avant de rentré et refermer la portiere.
Harry me prend par la main, et son contact élèctrise mon corps en entier. Non mais qu'est ce qu'il lui prend bon dieu ?
Je retire automatiquement ma main, ce qui ne semble pas le satisfaire. Je le suis tout de même de proche. Je m'assied au coté passager et l'observe démarré la voiture.
- Bien mangé ? Il demande d'un ton glacial.
J'hoche la tête, ne portant pas attention au ton de sa voix. Pourquoi a-t-il une humeur aussi pénible?
- Oui, c'était.. J'avais l'impression de manger de l'argent tout le repas.
Un sourire dessine enfin son visage et je ne peux m'empecher de regarder ses cheveux bouclés qui reposent sur ses épaules.
-Oui, disons que ce restaurant n'est pas un endroit démunis, me repond-t-il en souriant.
Nous restons un moment en silence et Harry allume la musique. Despacito joue, et mon visage s'illumine. Harry me lance un regard d'avertissement.
J'étais pour chanter alors que sa main s'abbat légèrement contre ma bouche pour essayer de me faire taire.
J'éclate de rire et il secoue la tête en riant d'une voix rauque à son tour.
-Lena arrête ça, rit-il.
- Ne t'inquiète pas, je n'ai aucune idée comment prononcé les paroles, je fais la moue et regarde les lumières par la fenetre de la voiture.
Je sens son regard pèser sur moi mais il se reconcentre rapidement sur la route. Après 5 minutes, je fais le saut lorsqu'un TOC se fait entendre.
- Qu'est ce qui se passe ? Je m'inquiète alors qu'Harry arrête la voiture sur le bord de la route de terre.
- Le pneu, rage-t-il en sortant et claquant la porte derrière lui.
Le signal ne rentre pas sur mon portable et je commence à paniquer.
-Harry, le signal ne rentre pas sur mon portable!
- Je sais, grogne-t-il d'une voix forte à l'exterieur en serrant les dents . Nous sommes dans un trou perdu, mais je crois connaitre la place. Quelqu'un pourra venir rapidement changer ce pneu. Viens me porter mon portable, me demande-t-il d'un ton autoritaire.
J'ouvre la portière et lui tend son portable qui semble lui capter le signal.
- Putain repond, il jure en serrant les dents.
Harry commence à perdre patience, et moi aussi. Ma petite robe ne me couvre pas à merveille et le vent se lève dans le ciel sombre. Je frissone mais aucune plainte ne sort de ma bouche. Et si c'était un des plans des espions de Daniel? Et si ils en profitaient pour nous attaquer ? Je deviens complètement cinglée avec toute cette histoire. Je me décide à retourner dans la voiture et d'attendre que quelqu'un vienne nous aider.
Quelques minutes plus tard, j'entend Harry monter dans la voiture. Je le regarde attentivement, m'attendant à ce qu'il prononce quelque chose.
- Harry? Finis-je par dire.
Le silence reigne encore et je commence à perdre patience.
- Harry!
-Je cherche une putain de solution Lena !
Je me tais suite à sa reponse, me disant que c'est probablement mieux ainsi.
- J'ai appelé une dépanneuse, soupire-t-il en se frottant les tempes. La plus proche d'ici est à environ 45 minutes. Mais elle ne sera pas là d'ici 3h puisqu'elles sont tous occupés.
Je lache un énorme soupirement.
- Super. Je meurs d'envie de rester planter ici pendant 3h avec toi.
Il ricane.
- C'est réciproque, dit-il sèchement.
Je croise les bras contre ma poitrine, essayant de cacher mes frissons malgré la chaleur que la voiture propage.
-Nous sommes proches d'une ferme, viens, il dit en ayant adoucis son ton de voix. C'est mieux pour ta sécurité que nous rentrons quelque part, ici c'est trop imprudent.
Il est tellement bipolaire, je n'en crois pas mes oreilles. Il passe du Harry adolescent, au Harry adulte, au Harry frustré jusqu'au Harry protecteur en dedans de 2h.
Je lui lance un regard découragé et fatigué qu'il remarque malgré la basse luninosité.
-Suis-moi, m'ordonne-t-il d'une voix grave en descendant de la voiture.
Je sors à mon tour et je remercie le ciel d'avoir eu la brillante idée de garder mes converses alors que nous marchons pendant une dizaine de minutes encore.
Nous nous éloignons de la voiture alors que j'accelere le pas puisque la noirceur et les petits craquements me foutent la trouille. Dans quel merde je me suis planquer en l'accompagant à ce souper?
Harry à l'air sûr de lui lorsqu'il avance en direction d'une ferme assez vieille mais qui semble rénovée. Je ne sais meme pas pourquoi cette remarque me
passe à l'esprit.
Harry est toujours sûr de lui,
Il s'arrête devant de grandes portes rouges. Je regarde autour de nous, aucune propriété ou maison est proche de ce terrain, alors je m'inquiete moin que nous nous faisons prendre. Nous pénétrons dans la noirceur de je m'accroche inconsciemment au bras d'Harry, qui je sens se tendre. Mon inconscient ne veut pas se perdre et moi non plus. Je le laisse guider mes gestes ces temps-ci, c'est peut-être mieux pour ma survie. Harry ouvre la lumière de son portable, me laissant voir les meules de foin un peu partout. Une petite table avec des chaises autour est au coin de la pièce, et j'apperçois aussi un petit divant crasseux, qui semble ne pas avoir été nettoyé depuis un siècle. Je ne passe aucun commentaire, me demandant bien comment Harry sait l'existence de cette endroit. Et comme s'il était déjà venu ici, il appuie sur l'interrupteur rapidement et celui-ci fait allumer une lumière au plafond sur trois.
-Au moin il y en a une qui fonctionne encore, soupire-t-il en marchant pour faire le tour de la pièce. Il croise les bras contre da poitrine, semblant perdu dans ses pensées.
Je fronce les sourcils, ma curieusité à son maximum.
-Comment connais-tu l'existence de cette endroit ? Es-tu déjà venu ici?
Je ne peux me retenir plus longtemps. Ces questions sortent de mes lèvres en quelques secondes sans que je ne puisse me retenir de quoi que ce soit. Je n'ai aucune idée quelle sera sa reaction, ni sa réponse, mais ça me gruge de l'interieur de ne rien savoir sur Harry, alors que lui connait plus de chose sur moi que moi-même je ne suis au courant.
Il me regard d'un air grave et je vois bien son hésitement.
-Je suis venu vivre proche d'ici, il y a longtemps. J'avais.. peut-être 17 ans ou 18ans. J'étais à l'Université.
Je reste surprise face à son honnêté.
- Avec tes parents ? Je demande sans aucun filtre.
Quelque chose me dit de finir mon questionnaire, mais je ne peux m'empêcher d'essayer d'en savoir plus sur lui. Il est un mystère pour moi, et j'ai toujours détesté au plus au point les mystères.
-Non, il me repond d'un ton glacial.
Je marche un peu au alentour et je décide de m'étendre dans le foin, qui celui-ci n'est pas très agreable à visiter, sourtout avec ma robe.
Je lache un aie et Harry se retourne vers moi, l'air amusé.
-Tu t'attendais à quoi, de la douceur et le confort abselu ? Il demande, une pointe d'amusement dans la voix.
-Oui, tu savais qu'il n'y a rien de plus confortable que le foin, Harry? Je repond d'une voix sarcastique. Je leve les yeux au ciel, le voyant se retourner. Il n'aime pas mon sarcasme, mais moi je l'adore.
- Oui, il est certain que tu dois trouver ça confortable, c'est l'endroit où les vaches dorments dans les fermes et elles..
Je me lève, offusquée, et juste avant qu'il ne termine sa phrase je m'approche de lui et le pousse dans la meule de foin.
- Tiens, connard, je dis en placant mes mains contre mes hanches, c'est aussi l'endroit des porcs, à ce que je vois.
Une lueur d'amusement s'allume dans son regard et je lui fais dos en m'avançant vers la table.
- Elle pourrait être belle avec un petit coup de guenille, je chuchote presque en voyant la table noir en bois vernis. Quelqu'un habitait ici?
- Non, il me repond simplement. J'étais venu à Boston pour étudier ici et nous faisions presque toutes nos fêtes ici, c'était l'endroit idéal, il dit, semblant replonger dans ses souvenirs.
Harry a étudier à Boston? Je capte cette information et espere qu'il continu sur cette lancé. Decevament, il se lève et s'avance vers moi.
- Tu veux vraiment aller en litterature, plus tard ? Me demande-t-il d'une voix calme. Sa question me surprend au plus haut point. C'est la premiere fois qu'il semble s'interesser à moi.
-J'aimerais bien, oui.
- Tu sais qu'il est difficile de percer dans ce domaine ?
Je lui lance un regard énerver, essayant de garder mon calme. On ne pourra jamais avoir une conversation sans vouloir s'entre tuer, c'est deplorable.
- Je vais faire mon possible, je dis sur un ton méprisant.
Il hausse des épaules d'un air indifferent.
- Si tu as besoin d'un professionnel, je suis là.
Il n'y a même pas une pointe d'humour dans la voix.
Je lui lance un regard découragé.
- Pourquoi es-tu comme ça? Je demande, lassée de son attitude.
Il fronce les sourcils et son visage devient encore plus sombre que la ferme où nous sommes.
- Pourquoi je suis comment ? Répète-t-il sèchement en s'avancant.
-Comme ça, je déglutis et mes yeux se posent par terre, n'en pouvant plus de soutenir son regard de glace. Aussi narcistique, bipolaire et..froid, je repond en retenant mon souffle.
Tout ce que je dis est vrai. Nous nous connaissons depuis à peine quelques jours et il peut être froid autant qu'il peut être chaleureux.
Il lève un sourcil, ne semblent pas bien comprendre ma vaste expliquation.
- Laisse tomber, je soupire en me laissant finalement tomber dans la meule de foin piquante.
Je sens le foin bouger et la présence d'Harry maintenant coucher à mes côtés. Je me retourne pour faire face à lui. Mauvaise idée, nous sommes beaucoup trop proche. Je recule, gênée.
Son visage c'est adoucis et ça me rassure. Peut-être qu'il n'y aura pas de meutre au final ce soir.
PDV Harry Styles
Je reste centré sur les souvenirs qui me font surface. Sur cette meule de foin, j'avais embrassé la bombe de l'Université, Allie, pendant que Taylor vomissait proche de la table de biere pong. Je me décide de ne pas partager ceci avec Lena, qui semble lourdement somnoler. Elle est seulement en petite bretelle avec sa légère robe qui la recouvre, et elle ne s'est pourtant pas plaint une fois. Je souris à la penser que je touche énormement son orgeuil. Je repense vaguement à ses paroles. Personne ne m'avait remis ça en pleine figure, même si je sais pertinamment que tout ce qu'elle dit est faux. Elle se prend pour qui, à me dire de tel merde? Elle est mieux de surveiller son petit cul avant d'essayer de comprendre ma personnalité. Il me semble que c'est clair. Je ne la fait pas chier, elle ne me fait pas chier. Je secoue la tête, effaçant notre discution de mes pensées. J'attend qu'elle atteingne lourdement le sommeil et je passe mon pardessus sur ses épaules, ne sachant pas trop pourquoi je joue au tendre protecteur. C'est peut-être à cause de sa peau en porcelaine et de son regard vert de biche appeurée.
Sans m'en rendre compte, je m'endors sans attendre le coup de téléphone de la dépanneuse.
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Oyéeeeeee
Désolé pour la longue attente ! Voici un long chapitre, pour me faire pardonner! N'oubliez pas de me laisser vos commentaires, ça compte énormement pour moi xx