She's mine |H-S|

11

Pdv Harry
- Je ne crois pas, non, dit-elle en plissant les yeux.
J'hausse les épaules.
- Comme tu veux, souris-je bêtement.
Elle se mord la lèvre inférieur, réfléchissant probablement à une autre manière de me faire chier.
-Parfais, faisons un teste, dit-elle en souriant moqueusement. Qu'elle est ma couleur préférée?
Et voila.
Pour me faire chier.
Je soupire. Elle était vraiment obligée? J'avais l'impression que le temps allait être long si elle continuait.
- T'agis comme une gamine.
- Et toi comme un con pense tout savoir, dit-elle sérieusement. Et ça m'énerve.
Elle n'a pas tord sur ce point.
- Je sais pas tout, seulement, je sais bien qui tu es.
J'essaye d'être le plus convainquant possible mais elle me rend la tâche compliqué. Elle ne décroche pas son regard du miens et son entêtement me saoul plus que jamais. Je tape du pied, impatient.
- Alors répond à ma question, s'enquit-elle d'un air défiant. Quelle est ma couleur préférée ?

Un sourire narquois planait sur ses lèvres.
Elle me fait chier.
Mais je réfléchi et je la regarde dans les yeux, essayant de savoir que pourrait être la foutue couleur favorite de cette fille.
-Si tu l'as, on passera la journée ensemble, déclare-t-elle. C'est une perte de temps. Je ne sais toujours pas pourquoi tu insiste aut...
Tu veux jouer à ça?
- Mauve, je lache en la coupant sur le coup.
Son sourire s'effaçe et ses yeux s'écarquillèrent et elle recule d'un pas.
- Putain t'es médium ou un truc du genre ? Rit-elle légèrement, toujours aussi étonnée.
C'est la première fois que je l'entend rire. Elle devrait le faire plus souvent, ça lui fais bien.
- Non, souris-je. Ta chambre est mauve.
Elle arrête de rire sous mes paroles. Je vis une lueur d'effrois passer devant son regard. Elle recule en croisant les bras contre sa poitrine, une expression sur son visage que j'avais du mal à déchiffrer.
- C'est pas ce que je voulais dire, dis-je, essayant de réparer mon erreur.
J'avoue que si un inconnu m'avait kidnappée pour ensuite dire la couleur de ma chambre , j'aurais flippé.
Avant d'arriver à mon nouvel appartement, j'avais été chez Lena pour dire à Hélène que j'étais arrivé au pays. J'avais eu le temps de voir la maison et la chambre de Lena, d'où je savais la couleur.
- Mais qui êtes-tu? dit Lena froidement, sur ses gardes plus que jamais.
- Ton professeur de littérature, je repond pour détendre l'atmosphère. Le parc d'attraction, ça te vas?

PDV Lena

J'étais perdue, troublée. Au début, il me faisait peur mais là, l'effrois à redoublé.
- Au..-au parc d'attraction ? Je repete en bagayant un peu.
Il hocha la tête, de manière un peu trop normalement à mon goût.
Le parc d'attraction ? Les manèges, c'est pas vraiment mon truc. J'avais faite une commotion cérébrale il y a de ça quelques années à cause de ces trucs débiles.
-J'aime pas trop, je repond en baissant le regard pour ne pas confronter le sien.
Il plisse les yeux.
- Tu as peur c'est ca ?
J'hesite quelques secondes à lui répondre, mais il avait raison. Il repond à ma place.
- Je vois, il s'arrête quelques secondes. Je t'annonce que tu vas confronté tes peurs.
J'equarquille les yeux en le dévisageant. Non, je vais pas rentrée dans ces manèges. C'est une phobie, alors c'est hors de questions et il ne va pas me forcer cette fois. De mauvais souvenirs firent surface mais je secoue la tête pour effacer ces images de mes pensées.
-Non, dis-je fermement en laissant un petit rire moqueur sortir de mes lèvres.
-Oui, dit-il sans perdre une seconde de plus.
***
Une heure plus tard, nous étions devant la putain guicheterie.
Je reste les bras croisés sans le regarder, pendant qu'il souris en coin à sa victoire. Je suis stressée, tellement nerveuse à l'idée de rentrée une fois de plus dans ses immenses modules. Je sens presque mes doigts tremblés en voyant une montagne russe un peu plus loin. C'est un vrai monstre.
Une boule se forme dans mon ventre quand Sebastien remercie la femme de la guicheterie pour passer un bracelet autour de mon pognet.
-C'est ta passe, chuchote presque t-il en entourant celui-ci autour de mon poignet
Je serre les dents, toujours aussi contrariée que nous soyons ici.