chapitre 13 le sang de Dracula

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Katherine était libre. Enfin, pas tout à fait. Klaus l'avait hypnotisé afin qu'elle se rende dans le camp de Vlad et qu'elle lui prélève un peu de sang. Bien sûr, personne ne lui avait expliqué comment elle devait s'y prendre. Ils avaient l'air de penser que puisque qu'il avait tenté de la sauver. Il ne la tuerait probablement pas Cependant, s'il le faisait, et bien ce ne serait pas une grosse perte, bien au contraire, certains s'en réjouiraient même.
Katherine était folle de rage. Mais qu'est ce qui lui avait pris de revenir à Mystic Falls ? Lorsqu' elle était revenue à elle, elle avait filé à New York, par hasard, elle était tombé sur Lexy et son mari, ils parlaient de  Stephen.
Aussitôt, elle n'avait plus songé qu'à une chose,  le voir. Il l'a haïssait, l'avait tué, n'hésitant pas à se sacrifier pour être sûr qu'elle n'en rechaperait pas, elle aurait dû le haïr, le fuir, mais non, la malédiction des doubles, l'avait irrésistiblement attirée à Mystic Falls. Mais comment diable faisait Elena pour ne pas en subire les effets ? Comment pouvait elle préfèrer Damon ? Ah celui là, elle le tuerait sans hésiter si elle en avait l'occasion. D'ailleurs, elle aurait pu le faire, alors pourquoi ne l'avait elle pas fait ? Encore une faiblesse idiote. Si seulement Kol l'avait tué. Cela aurait réglé le problème. En fait, elle aurait dû les tuer tous les deux il y a cent cinquante ans de cela, elle aurait été tranquille. Pas de remède, klaus aurait tué Elena, et elle continuerait comme elle l'avait toujours fait, klaus aurait fini par l'oublier.
Au lieu de ça, elle en avait fait des vampires et plutôt que de lui en être reconnaissants, ils s'acharnaient à lui pourrir la vie. Tout ça à cause de son maudit double, cette garce d'Elena. présent elle allait tout droit dans la gueule du loup, ou plutôt sous les crocs de l'un des Vampires les plus puissants du monde. Elle aurait hurlé si seulement elle avait pu.

D'après Klaus, Vlad s'était replie à une cinquantaine de kilomètres de Mystic Falls, en fait, il avait dû beaucoup se rapprocher dernièrement, car elle le trouva à une dizaine de kilomètres à peine. Il avait installé un camp,qui pouvait ressembler à un groupe de gitans ou de Hippies, des motos, des voitures,des caravanes, des toiles de tentes, un rassemblement d'artiste se rendant à un festival quelquonque.

Ils devaient être une centaine. Elle aurait voulu faire demi tour, partir le plus loin possible de ce camp de l'enfer, mais l'hypnose l'obligeait à şe montrer à découvert.
Aussitôt, une jeune femme lui tomba dessus.
- T'es qui toi ? Lui demanda t'elle abruptement.
Elle aurait voulu répondre qu'elle était la marionnette de Klaus Mickaelson, ou personne,mais c'est son nom qui sortit bien malgré elle de sa bouche. Maudit soient les Mickaelson et leur fichue hypnose.
Elle fut aussitôt conduite vers le maître.
Vlad était sans contexte, un très bel homme, grand, mince mais musclé, brun, des yeux bleux perçants, des épaules larges et des tablette de chocolat en guise d'abdo, des traits viriles et altier, une allure fière et noble, et une démarche de grand fauve, ce qu'il était, sans aucun doute possible. Elle en aurait volontiers fait l'instrument de sa vengeance si, comme Klaus, il n'avait pas pour ambition de la saigner à blanc pour ressusciter son épouse bien aimée.
Elle prit une posture de séductrice, bien qu'au fond d'elle, elle tremblait comme une feuille.
- Ainsi donc tu es vivante. S'ecria Vlad en découvrant sa visiteuse. Décidément, ta capacité à survivre en dépit de tout, me surprendra toujours, Catherine.
Il avait prononcé son prénom à la française, lui donnant une intonation chaude et envoûtante.
- Comme tu vois. Lui répondit elle.
- Et c'est pour me remercier de t'avoir redonné la vie que tu viens me voir dans mon campement.
- En fait, j'ai appris que tu cherchais Klaus Mickaelson, alors tu connais le proverbe, les ennemis de mes ennemis...
- En tout cas, c'est très gentil à toi de m'éviter une longue traque à travers tout le pays pour te retrouver.
- C'est tout moi ça, railla t-elle, la gentillesse incarnée
Il rit.
- Ah chère Catherine, tu m'as terriblement manqué.
Il l'enlaca, et l'entraîna sous le haut vent de sa caravane. Il l'interrogea longuement sur les Mickaelson, leur force et leurs faiblesses, les sorciers qui oeuvraient dans son ombre, les Vampires qui les accompagnaient. Et bien sûr sur cette fameuse arme.
Elle lui parla des Salvatore, de Enzo, Alaric, et bien sûr Bonnie, Freya,  Devina et Kol. Elle lui parla de Hayley, l'hybride, et de Tyler, le loup garou. Mais pas un mot sur l'arme ne pu sortir de sa bouche, Klaus y avait veillé. De même que des Reus qui devaient les rejoindre.
Ce soir là, elle dormit dans le haut vent, attachée solidement par des chaînes imbibées de veine de venus à un arbre tout proche. Elle commençait à en avoir marre d'être traitée comme un chien partout où elle passait.

The Vampires Diaries  Une Resurection de trop Où les histoires vivent. Découvrez maintenant