chapitre 14 l'affrontement

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Vlad avait été surpris de voir Katherine s'enfuir de sa démarche souple et féline, il l'avait vue se jeter sur le lit de camp improvisé, il l'avait entendu pleurer.
- Il semblerait que ce coeur ne soit pas si vide en fin de compte.
Elle se redressa comme si un serpent l'avait mordue.
- Je vois pas de quoi tu parles.
Elle essuya les larmes qui perlaient encore à ses yeux.
Elle lui tournait le dos, mais il n'avait pas besoin de la voir pour comprendre ce qu'elle ressentait.
- Tu l'aimes toujours.
Elle haussa les épaules.
- Tu sais, je peux peut-être l'épargner.
Elle se retourna vivement.
- Non. Qu'il aille en enfer, qu'ils y aillent tous. Je les hais, tous autant qu'ils sont.
- De la haine à l'amour. Insista Vlad, il n'y qu'un pas à franchir, la frontière est si mince.
- Il s'est servi de ma fille mourante pour m'avoir, il m'a détruite quand il a détruit l'enfer, et avant ça, il ma piégée avec de la veine de venus et à laisser son père me conduire dans une église ou ils ont essayé de me brûler vive. Alors il peut bien creuver, ça m'est égal. Il n'est plus rien.
- Dans ce cas, pourquoi ces larmes ?
Elle haussa les épaules.
- Parce que j'en ai marre d'être traitée comme un objet, il y a eu Klaus,et maintenant toi, et ce trou perdu, j'en ai plus qu'assez ! Tu veux me tuer ? Vas y et qu'on en finisse ! Après tout, ce ne sera pas là première fois.
- Voilà la Katherine que j'aime, s'ecria t'il, combative, vindicative, je me demandais si elle n'était pas morte en même temps que toi.
Il s'approcha, lui souleva le menton et l'embrassa.
Elle répondit avec avidité à ce baiser, ils s'enlacerent, se déshabillent mutuellement, s'arrachent presque leurs vêtements, ils entrèrent dans le camping car, tout en se carressant  fébrilement, elle le poussa sur le lit,  ses carresses devinrent sensuelles, provoquant chez son partenaire. Des râles de plaisir. Alors qu'il s'abandonnait avec volupté aux plaisirs qu'elle lui donnait, Katherine lui planta un pieu da's le coeur. Il n'eut pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait. Tandis qu'il se momifiait, elle lui trancha le poignet, et récoltant le plus de sang possible, avant que celui ci ne se tarissent. Bien sûr, il n'était pas vraiment mort, et elle espérait qu'il le resterait assez longtemps pour qu'elle s'échappe.
Les Vampires avaient l'habitude à présent de la voir aller et venir dans le camp, aussi, il ne lui préterent aucune attention. Discrètement, elle gagna la foret et s'évanouit dans la nature.
Elle entendit leur cris, lorsqu'ils se lancèrent à sa poursuite, ils étaient aussi discret qu'un troupeau d'éléphant, il lui fut facile de de leur échapper, les lançant sur de fausses pistes, changeant de direction, revenant sur ses pas, passant dans les arbres. Cinq cents ans à fuir un dangereux psychopathe, l'avait aguerrie, elle savait se rendre invisible.
Au matin, ils avaient renoncé à la chercher, mais elle savait qu'elle venait de se faire un ennemi mortel. S'il n'y avait eu cette hypnose de malheur, elle se serait sûrement allié à Vlad. Mais Klaus l'avait sans doute prévu.

Il lui fallut trois jours pour rejoindre Mystic Falls. Elle dût prendre des précautions infinies pour éviter les sentinelles que Vlad avait posté un peu partout.

Des qu'elle fut conduite devant son ennemi Juré, elle lui tendit la fiole.
- Et maintenant, je suis libre ?
- Bien qu'il m'en coûte, répondit Klaus,  j'ai donné ma parole, mais si jamais tu remets les pieds dans cette ville, je te tuerais moi même.
- Il y a pas de danger, de toute façon, vous serez tous mort d'ici peu.
- Dans ce cas, tu passeras le reste de ta vie à fuir la colère de Vlad,
- J'ai l'habitude.
- Alors va t'en, qu'est ce que tu attends, tu es libre.
Elle ne se le fit pas dire deux fois. Elle disparut aussitôt. Non sans avoir averti Klaus à propos du chêne blanc.

Ils avaient à présent tous les ingrédients nécessaires pour créer un monde prison dans lequel ils enfermeraient Vlad. Ce qui n'empêchait pas Klaus d'être inquiet.
Des pieux de chêne blanc entre les mains de son ennemi, voilà qui n'arrangent pas ses affaires. S'il y avait bien une chose qu' il détestait c'était de se sentir vulnérable.
La meute d' Anya se présenta le lendemain du départ de Katherine, une vingtaine de loups, rompu au combat et prêt à mourir pour leur Alfa, c'était un renfort non négligeable, d'autant plus que cette meute avait la possibilité de se transformer à volonté grâce à des artefacts magique, un cadeau d'une sorcière soucieuse de rétablir l'équilibre entre les Vampires et les loups.

The Vampires Diaries  Une Resurection de trop Où les histoires vivent. Découvrez maintenant