Five.

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« Je vois que tu t'améliores »

La semaine était passée plutôt rapidement. J'entendais parler un peu plus tous les jours de la soirée pour l'anniversaire de Deen, Amber n'arrêtait pas de me tanner avec ça, comme quoi elle avait enfin trouvé ses escarpins, choisis son make-up et sa coiffure. Je ne voyais pas pourquoi elle en faisait des tonnes, elle était déjà très bien et je ne sais pas si tout ces artifices allaient l'embellir. Je ne sais pas, je la trouve déjà très jolie au naturel, alors bon. Ce pendant ça ne voulait pas dire que de mon côté je n'allais rien faire. J'avais choisis tout ça aussi, mais j'étais juste moins excitée qu'elle. Pour tout dire, mon moral était redescendu au plus bas, quand le soir où Sneazzy et ses deux copains étaient passés, je n'avais reçu aucun appel sur mon téléphone pour S.O.S Amitié. Je me demandais si il s'était passé quelque chose de grave dans sa vie, si tout était fini pour lui. S'il avait lâché prise, s'il avait abandonné. Je m'en voudrais trop longtemps s'il avait finalement finit comme June. Seul, sans aide, sans repère et sans vie. Je m'en étais rongé les ongles pendant toute la semaine, ça m'avait bouffé, inquiété, je n'avais vraiment pas envie qu'on me rappelle pour me dire que c'était fini. Je détestais savoir que mon dernier contact avec cette personne n'avait pas été concluant. Pourtant c'est des risques que je prends chacune des fois où je réponds à ce foutu téléphone. Je prends le risque de perdre la personne à l'autre bout du fil. Pourtant je réponds, à chaque fois. Parce-que si je ne répondais pas je pense qu'à l'intérieur, tout serait bien pire que lorsque je décide de répondre.

/Flashback/

Sneazzy- Lui c'est Mekra, et lui c'est Framal. Ils sont frères.

Joana- Vous faîtes de la musique avec Sneazzy j'imagine. Dis-je en leur servant trois verres de Coca-Cola.

Framal- C'est ça, me répondit celui qui d'après ce que j'avais compris, se prénommait Framal.

Mekra- Tu fais quoi toi dans la vie ?

Joana- Je travaille dans un bar, histoire de me faire un peu de thune, lui souriais-je en leur donnant leurs verres désormais remplis.

Framal- Et toi ? Demanda-t-il à Amber.

Amber- On est collègues de travail avec Joana. Lui sourit-elle, juste avant de boire une gorgée de son ice tea.

Sneazzy- Ouais, c'est là-bas que je l'ai rencontré, que tout a commencé, rit-il.

Sa phrase dite, ses deux copains ainsi que lui-même se mirent à rire un peu plus fort. J'avais froncé mes sourcils, tout en buvant le verre que je venais de me servir, et lorsqu'ils s'arrêtent, Framal dit à Amber.

Framal- On a su qui t'étais avant même de te voir, il nous parle que de toi.

Mekra- Ouais de fou, dès fois on se demandait si le Sneazz n'avait pas été piqué, à force. Sourit-il.

Sneazzy- Les mecs arrêtez vous êtes... Ne les écoute pas Amber ils sont un peu...

Joana- Gênants ? Ajoutai-je.

Sneazzy- Oui voilà, ils font ça pour m'embêter.

Joana- Hmm, hmm.

En tournant la tête je me rendis compte qu'en fait, ça n'avait gêné que moi, et qu'en fait ça lui avait plutôt bien plu à ma blonde de collègue. Elle souriait de toutes ses dents en fixant Sneazzy les yeux dans les yeux. C'était carrément chaud entre eux, et leur tension empiétait sur mon espace vital personnel. Voyant qu'une bataille de regard entre eux avait débuté, je me souvins tout d'un coup de l'attitude de Sneazzy quand cela s'était passé entre Ken et moi au bar. Je comprends maintenant son malaise. Et je suis d'autant plus gêné que tout cela se passe sous mon toit et sous mes yeux. J'avais toussoté deux-trois fois mais rien à faire, à croire qu'ils étaient aimantés. Ses deux copains se levèrent et décrétèrent une course urgente à faire, alors ils déguerpirent et me laissèrent face à cette situation extrêmement gênante. J'avais claqué des doigts devant les yeux de Sneazzy et ceux d'Amber, et puis une fois qu'ils m'avaient regardés je m'étais dépêché de les faire sortir en faisant mine d'être fatiguée. Pas de cela chez moi.

Black Hoodie -Where stories live. Discover now