Réattribué..

Kefálaio 2

"Le bonheur est parfois caché dans l'inconnu."

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De Moi :  4 ans passés... Je n'ai toujours pas trouvé comment vivre sans toi

D'Elle.. : Excusez-moi qui êtes vous ?

Comment est-ce possible ?!

Son numéro devait être supprimé...

Jamais en 4 ans on m'avait répondu...

Jusqu'à aujourd'hui.

Tu dois oublier ce message, réveilles-toi Tobias!

Mon téléphone se remet à vibrer, je vérifie c'est ma mère. Elle m'a laissé trois messages en me demandant quand est-ce que je rentrerais. Ce qu'elle peut être agaçante parfois. Il est midi et demi quand j'arrive à la maison et j'entends déjà ma mère m'appeler depuis la cuisine.

- Tu en as mis du temps, je trouve! le temps de souffler que la voilà déjà sur mon dos.

Je la rejoins dans la cuisine et la trouve assise près de l'ilot central, à ses côtés notre cuisinière Sonia est en train de préparer le repas pour ce midi. Je lui dis bonjour et vais m'asseoir près de ma mère.

- Je sais maman mais j'avais besoin de prendre mon temps.

- Raymond serait venu te chercher, il n'avait rien à faire d'important aujourd'hui et puis c'est à ça que sert un majordome Tobias. Tu le sais ? elle me regarde droit dans les yeux comme si elle pouvait lire dans mes pensées.

Salma Mariani tel est le nom de cette grande et puissante femme qu'est ma mère, le genre de personnes qui obtiennent tout ce qu'elles veulent quand elles le veulent. Elle manipule les gens et sait aussi très bien joué de ses charmes et de son argent. Le problème est, qu'elle n'y arrive pas avec mon frère et moi. Elle souhaite qu'on fasse tous les deux de grandes études  pour finir médecin, avocat ou encore ingénieur mais en aucun cas Petru et moi étions intéressés par ça. Après avoir eu son brevet, mon frère a annoncé à nos parents qu'il partait en apprentissage pour devenir cuisinier. Papa était heureux que son fils trouve un métier qui le passionne vraiment mais Maman a failli nous faire une crise cardiaque sur le coup même si depuis elle accepte mieux le sujet, peu importe Salma Mariani a toujours eu ce qu'elle voulait même si le bonheur de ses fils en dépendait.

- Non maman, j'avais besoin de marcher. Tu devrais le savoir. répondis-je aussitôt.

- Tobias, mon chéri, il faut que tu commences à te reprendre. ma mère me parle mais c'est comme si je n'étais pas là, elle me récite le même discours que d'habitude indéfiniment jusqu'à ce que ça rentre. J'ai discuté avec plusieurs directeurs d'université côtés et ils sont prêts à te prendre si tu fais une remise à niveau. qu'est-ce que je disais BLABLA BLA. Tu t'en rends compte ça fait trois ans que tu as tout arrêté. Ton père et moi jugeons qu'il est bon que tu commences à prendre ta vie en main. voilà une leçon de morale signée Salma, faire la leçon et complètement passer à côté du sujet par peur que je retombe en dépression.

- Moi aussi j'ai passé une bonne journée merci maman je suis content que tu me l'es demandé. Bon je monte dans ma chambre avant que je ne t'accapare trop de temps. Tu diras à Papa de m'appeler quand il sera rentré.  Je décide de couper court à la conversation,  je me lève et sort de la cuisine, je monte directement au premier étage et m'enferme dans ma chambre jusqu'à l'arrivée de mon père 10 minutes plus tard.

Le repas est fini, ma mère a remis le sujet de mes études sur la table. Je me suis énervé, mon père s'est énervé, ma mère aussi au final tout le monde s'est énervé sur un sujet définitivement clos. Mon avenir ne me préoccupe pas pour l'instant, pas le moindre du monde. Mes parents seront toujours là si j'ai besoin que ce soit d'un peu d'argent ou même d'autres choses. Je ne comprends pas ma vie actuelle alors mon avenir il est encore bien trop loin pour commencer à le construire. Pourtant petit, je rêvais d'être grand, je rêvais de devenir comme mon père et de fonder une famille, je rêvais de fonder une famille avec elle. J'en rêvais sans jamais lui en parler puis un an après sa mort Petru m'a ramené la caisse où tous mes poèmes et textes étaient stockés. Pris de colère j'ai déchiré et brulé la moitié d'entre eux.

La raison ?

Presque tous parlaient d'elle...

Aujourd'hui encore j'ai un carnet, il est là, posé sur mon bureau vide. Il n'est pas très rempli si ce n'est des insultes envers moi et ma lâcheté de tout abandonné depuis qu'elle n'est plus là. Je ressasse les mêmes erreurs depuis 4 ans. 22 ans et déjà une vie merdique! C'est pour vous dire. Je saute sur mon lit et mon portable tombe par terre au même moment. Merde, je le récupère et il s'allume. Je repense à ce message, à ces messages, on m'a répondu il faut que je m'explique. Il faut que je le fasse non pas pour elle cette fois mais pour moi pour ma libération.

Tout me rattache à... elle...

Même après 4 ans... à occuper mon esprit...

Je prends mon courage et écrit :

De moi : Excusez-moi, c'était le numéro d'une ancienne amie. Désolé de vous avoir dérangé.

Ça y est je l'ai fait et je regrette, j'ai l'impression de l'abandonner...

2 minutes plus tard il se met à sonner.

D'Elle.. : Noah... Je m'appelle Noah :-)

Noah...

C'est... une fille alors ?

Sûrement...

Plutôt courageuse de m'envoyer son nom alors qu'on ne se connaît pas...

Courageuse ou trop curieuse ?

Je réponds ?

Oui...

Ce  serait l'occasion de faire une nouvelle rencontre,

Une nouvelle personne qui ne connaît pas mon histoire.

Non...

Tu ne sais pas sur qui tu peux tomber,

Bon sang tu dors ou quoi reste sur tes gardes!

Malgré ça le oui l'emporte, je vais dans les messages et j'écris : 

De Moi : Ça te dérange si je te donne pas mon nom :-) On n'est jamais trop sûr. Appelle-moi comme tu veux !

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Hello - Geia Sas

Voilà enfin le deuxième chapitre de Réattribué.. J'vous avoue que ce chapitre me plaît pas trop j'ai eu beaucoup de mal à écrire j'avais les idées mais aucun moyen de les formuler.

Et même encore maintenant j'ai du mal à le relire et à l'aimer.

Mais néanmoins j'espère qui vous a plu à vous c'est l'essentiel, alors comme toujours  n'hésitez pas à commenter, voter ou même encore partager l'histoire.

Sur ce bisou et a très bientôt pour le chapitre 3.

C'était Jukno

End - Télos