episode 6

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JUSTIN

Je me met à l'écart en riant de ma connerie. Qu'est-ce que je suis con quand même. Je rappelle Scooter, il repond dès la deuxième sonnerie.

* PHONE CONVERSATION *

Moi : Ouais, allô, Scooter tu m'as appelé ? J'étais au skate parc avec les gars, sorry.

Scooter : Ouais, enfaite Jay, t'as rendez-vous avec Inès, pour la chanson, à 13h devant le studio, donc dans dix minutes.

Putain de bordel de chien. Moi qui voulais l'éviter c'est foutu.

Moi : C'est obligé parce que moi je devais me faire une raclette en regardant Spider-Man et après je comptais vo...

Scooter : Stop, Jay. Je m'en fous de ta vie. Et oui, c'est obligatoire. Tu iras à ce rendez-vous et si t'y vas pas je te retrouve et je te ramènes par la bite. Capiché, Bieber ?

En vrai la j'assume pas, il me fait peur. J'ai peur pour mon penis enfaite.

Moi : Outch, on dirait mon père. Dis-je en murmurant. Bref, je serais là, c'est bon.

Scooter : Très bien. Bye Jay.

* CALL ENDED *

Vu que j'ai que dix minutes, je préfère partir maintenant vers le studio, je tiens à mon penis merde. Je dis au revoir au gars et je vais au lieu de rendez-vous, en marchant. Je vais pas courir pour Fernandez, j'ai ma fierté merde.

[...]

J'arrive avec cinq minutes de retard mais je m'en fous. Je vois Fernandez. Regarde pas ses fesses. Regarde son visage. Non pas ses lèvres. Putain. Regarde ses oreilles. Oui ses oreilles c'est bien, ça devrait pas te déstabiliser ça non.

Inès : J'espère que t'as pas trop rêvé de moi, chéri.

Y'a écrit « J'AI BANDÉ EN RÊVANT DE TOI » sur mon front où c'est comment.

Moi : J'ai arrêté de penser à ton existence dès que je t'ai laissé la dernière fois.

Mensonge.

Inès : C'est pas ce que ton pote est venu me dire.

WHAT ? WAIT A MINUTE, BITCH ! Où sont les caméras ? Ils m'ont pas dénoncé quand même. Oh les fils de leur maman. C'est un coup de Fredo ça je le sent. Je vais l'encastrer dès que je le trouve, ce batard.

Je commence à stresser. C'est pas bon pour la santé le stress, ça donne des rides. Et je veux pas être ridés comme Bill Clinton moi.
Bon, calme toi et joue la naturel Bieber sinon elle va croire que c'est la vérité.

Moi : Ptdr que du mytho.

Ok c'est nul comme réplique, mais j'ai pas trouvé mieux, me jugez pas ok.

Inès :  Détends ton string, Bieber. T'arrive plus à respirer. Lance t-elle. Je rigolais, je parle même pas avec tes potes. Mais à ce que j'ai compris, Jerry a fais une insomnie aujourd'hui.

Oh la pute, c'était un mensonge.

Moi : Ouais, Jerry à pas fermé l'œil de la nuit il était occupé avec une autre fille, connasse.

Elle passe outre ma remarque.

Inès : On va l'écrire cette chanson, merde.

Moi : T'es pressé de faire ce feat. à ce que je vois, Fernandez.

Inès : Je t'ai déjà dis que je le faisais pour mon père.

Moi : Oui oui, je te crois.

Inès : Comme moi quand tu dis que t'as pas rêvé de moi.

Moi : Autant crevé.

Je vais mourir dans d'atroce souffrance moi.

Inès : Bref, on se pose là.

Elle s'approche d'un piano et s'assoit sur le petit banc, je me met en face d'elle.

Moi : Bon tu sais sur quelle thème tu veux faire cette chanson ?

Inès : Pas vraiment, mais j'ai commencé à écrire des paroles par-ci par-là et toi ?

Moi : Ouais, la même. 

Inès : Je pense que pour le premier couplet on devrait commencé par toi et le deuxième aussi, on fait les refrains ensemble et je prends deux couplets ensuite et pour finir on fait un dernier refrain à la fin.

Moi: Ouais, c'est une bonne idée, je trouve.

Je prends une guitare et commence à gratter une mélodie. Trois petites notes et le début d'une histoire.

unforgettable | jb // VFOù les histoires vivent. Découvrez maintenant