Sarah - La Beauté Intérieur. [TERMINÉE&ENCORRECTION]

PARTIE 12

Selem wa aleycoum, Bonjour ❤

Elle remonte ensuite ses manches, mais je décide de me retourner afin de continuer mon chemin.

Sauf que manifestement, elle n'était pas du même avis .

Nourrit de haine et de rancoeur, car elle n'aura jamais celui qui fait battre son coeur...

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"Restes méfiante, c'est quand t'as le dos tourné qu'on trahis ta confiance..."

Partie 12💘

A peine ai-je eu le temps de faire le moindre mouvement, que trois amies de Lina s'approchaient dangereusement de moi de façon à m'encercler.

La panique me gagnait petit à petit, n'ayant pas la moindre idée de ce que je pourrais faire.

Lina: Retenez la si elle veut partir cette clocharde. Prépares toi bien Sarah, car tu vas payer cher de ne pas m'avoir écouté.

Et là, sans vraiment avoir eu le temps de réaliser ce qu'il se passait, elle commence par me tirer le chignon en l'empoignant aussi fort qu'elle le pouvait.

Elle se met ensuite à me donner des coups, comme si j'étais rien d'autre qu'un punching-ball sur qui on se défoulait.

Elle me tapait sur tout le corps, et un énorme coup de poing à l'estomac me propulse directement à terre.

Face à cette action, de plus en plus d'élèves du lycée se mettent tous petit à petit autour de nous, comme si un spectacle était en train de se dérouler devant eux.

Je crois qu'il y avait au moins une cinquantaine qui formaient à présent un cercle autour de nous.

Une fille: Aller Lina. Encules là sa mère à cette grosse moche. Vas-y !

Les gens: Ouaaaais.

La fille: Elle mérite que ça.

Ça continuais sans cesse, des remarques toute aussi horrible les unes que les autres, sans oublier les encouragements et les rires par milliers.

Le temps ralentissais, j'avais l'impression qu'il n'y allait jamais avoir de fin à ce cauchemar.

Je n'arrivais pas à me défendre, je ne sais même pas me battre.

Clouée au sol et à bout de souffle, elle se décide enfin à arrêter.

Lina: Voilà ce qui arrive quand tu touche à celui que j'aime. *en crachant à côté de moi*

De toute les humiliations de ma vie, je ne l'ai jamais été autant que aujourd'hui.

J'avais mal, physiquement, mais cette douleur n'était sans rien comparé à celle que je ressentais mentalement.

Je voulais me lever, mais j'y arrivais pas car mon corps était beaucoup trop faible et amoché.

Les gens riaient, comme si tout cela n'était qu'un vulguaire combat de coq.