Chapitre 21 : Piégé

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« L'espoir tout comme le soleil, s'échappe parfois de nos regards mais il reste fidèle à éclairer nos routes... L'espoir est un trésor éternel. »

Le prêtre s'adressa à l'assemblée :

― Avec Susana et David on a écouté la parole et la volonté du Dieu qui impose l'amour et protège les sentiments humains : Madame Susana voulez-vous exprimer votre amour devant la foule ?

― Moi, Susana, je suis la femme la plus amoureuse de cet homme jusqu'à en devenir folle. David je t'aime depuis longtemps et je t'aimerai pour toujours. Je te promets d'être la lumière qui éclaire ton chemin et qui t'aide à surmonter les obstacles. Je serai toujours là pour toi, comme la pluie qui rend la terre séchée vivante, comme l'oxygène qui assure notre existence, comme le bonheur qui remplit nos cœurs, comme une femme qui adore son mari.

― Monsieur David, voulez-vous exprimer votre amour envers elle devant la foule ?

― Moi, David, je te promets d'être correct envers toi et de te protéger toute la vie et t'ai... Et t'aim... Et te rendre heureuse durant notre union.

Il n'avait pas le courage de prononcer le mot aimer, car elle ne le méritait pas, cette réponse assez simple et courte suffisait pour la faire taire. C'était vraiment une peste et elle acceptait le moindre compliment. Le plus important pour elle c'était d'être avec lui, Il détestait déjà cette femme.

― Mesdames et Messieurs, nous avons écouté la parole du Dieu qui unit ce jeune couple dans un monde de bonheur et de responsabilités. Le mariage suppose que les époux s'engagent l'un envers l'autre naturellement, se promettent fidélité pour toute leur vie et acceptent la responsabilité d'époux et de parents. David et Susana, est-ce bien ainsi que vous avez l'intention de vivre dans le mariage ? Vous allez vous engager l'un envers l'autre ? Est-ce librement et sans contrainte ?

― Oui, répondit Susana d'une voix joyeuse.

― Euh oui... Oui.

― Es-ce que vous en êtes sûr David ?

― Oui... Oui j'en suis sûr.

― Devant toute l'assemblée, et en présence de Dieu, échangez vos consentements !

Susana s'approchait de lui et l'embrassait très fort, elle attendait ce moment depuis son enfance, elle rêvait depuis longtemps de poser ses lèvres sur les siennes. Et voilà il était pris au piège.

La musique douce brisait le silence de la cathédrale, et tout le monde commençait à le féliciter, mais il n'écoutait personne. Il était triste, car il était engagé avec la mort, seul l'amour le rendrait vivant et illuminerait son chemin, cet amour il l'avait perdu.

Le voilà à nouveau un pion du destin, ce jeu qui avait déjà bouleversé une ancienne histoire d'amour parentale, le voilà à cet instant qui refait la même chose avec les descendants.

Il était ce David qui abandonnait la fille de ses rêves, Dana Taamalah afin de satisfaire une bande de la mafia. Il était ce David qui n'avait pas le moindre courage pour lutter et s'exprimer afin d'imposer son amour. Il avait pris une décision qui mettait fin à son bonheur... Oui Il était devenu pendant ces trois jours comme un lapin qui se jetait dans la gueule d'un loup. Il avait tourné le dos à la femme qui s'était sacrifiée pour son bonheur, Il l'avait laissée seule en versant des larmes, Il avait vu ses larmes et ses yeux rouges à force de pleurer mais Il était parti tout de même.

Plusieurs ministres et hommes politiques étaient présents, Bauvary en profitait pour faire leur connaissance, tandis que son père lui jetait un sourire désolé en coin qui avait l'air de dire :

Ma drogue humaine ( réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant