Quelques instants de plaisirs ~Terminé~

Chapitre 8 ✔

PDV de Lina

Voilà 4 jours que je suis ici dans cette chambre. Hier mes frères sont venus. Comme tous les jours. Ils avaient l'air très fatigués. Je dois rentrer à la maison demain. Le médecin est assez confiant. Le pré-traitement fonctionne plutôt bien. C'est assez rassurant. Mais je ne veux pas me faire de fausses idées. Donc je n'y pense pas trop. Je devrais éviter l'école quand je ferais la chimio, même peut-être jusqu'à la rémission. Mais pour le moment je veux y aller. Me sentir normale.

Le médecin n'était pas vraiment pour. Mais il a fini par accepter, jusqu'à un certain moment, début Novembre. C'est le moment où les maladies, rhumes, et compagnies commencent à arriver en masse d'après lui. De toute manière mes frères ne me laisseront pas y aller.

Je lis tranquillement un livre quand on frappe à ma porte. Je suis plutôt étonnée, étant donné que Stan' est au travail. Quant à Bryan, il m'a dit il y a 5 minutes qu'il allait faire du ménage. Je fais signe de rentrer. Quatre jeunes entrent dans ma chambre. Je suis surprise. Personne n'était venu avant mis à part mes frères. Une jeune fille est dans un fauteuil. Il y a un garçon qui la pousse pour rentrer. Un autre tient une béquille. Ils me saluent tous. Et commencent à se présenter.

Il y a Tom, un jeune garçon de 18 ans. Il est châtain aux yeux clairs. Il est grand, je dirais plus d'1m85. Il me fait penser à Nathan.

Puis la jeune fille s'appelle Luna. Elle a 17 ans. Elle aussi a les cheveux châtains. Elle est toute mignonne. Elle a un grand sourire, très communicatif. Ça fait plaisir dans cet endroit. Elle a des yeux bleu gris, magnifique.

Le jeune garçon avec la béquille quant à lui se prénomme Matt, il vient d'avoir 17 ans lui aussi. Il doit faire 1m80. C'est un beau brun, avec des yeux noisette.

Quant à celui qui poussait Luna c'est Julian. Il a 16 ans. Mais il insiste sur le fait qu'il va avoir c'est 17 ans dans 3 mois. Ce qui m'a bien fait rire. Il est blond, châtain. Il a les yeux bleus. Il fait plutôt grand pour son âge.

Je leur fais signe de s'installer. Ce qu'ils ne tardent pas à faire. Je rigole en voyant Julian et Matt se disputer sur la meilleure place dans le petit canapé. Tom me demande quand je repars. Je lui dis alors que je dois sortir demain. Mais que je devrais revenir d'ici un peu plus d'une semaine. Ils hochent tous de la tête. Luna me demande ce que je faisais. Je lui montre mon livre. Elle hoche de la tête. Elle avait l'air d'être intéressée. Je lui passe pour qu'elle lise le résumé.

Matt allume la télé et met une chaîne de musique. Il s'était calmé avec Julian. Tom me demande d'où je viens dans la région. Je leur fais alors part que je viens de cette ville même. Personne ne m'a demandé pourquoi j'étais là. Et je les remercie pour ça. C'est encore dur pour moi d'en parler. Nous discutons pas mal ensemble. De tout et de rien. C'est marrant de voir à quel point communiquer avec eux est facile.

Je n'ai jamais non plus été très timide, il faut dire. Mais ils savent mettre à l’aise. Luna m'a demandé mon portable. Je lui ai tendu. Elle a enregistré son numéro. Mon téléphone à fait le tour de la pièce.

"- Tu sais que si tu as besoin tu peux compter sur nous. Nous sommes ceux qui te comprendront certainement le mieux. Me sourit Tom en me rendant mon portable.
- Merci, lui dis-je, Mais je vais éviter de vous faire subir mes humeurs. Je crois que ça serais mieux pour tout le monde. Continuais-je.
- Oh tu sais tout le monde à des humeurs changeantes. On se soutient quoi qu'il arrive. Enchaîna Matt.
- J'ai des amis à l'extérieur, je ne veux pas être un poids pour vous, leur avouais-je.
- Si nous te le proposons c'est que nous le voulons bien. On n'a pas vraiment tous la chance d'avoir des amis à l'extérieur. Mais nous sommes amis. Et nous nous soutenons quoi qu'il arrive et c'est le plus important. Me dit Luna.
- On était tous comme toi au départ. On ne voulait pas que les autres s'inquiètent pour nous. Qu'ils aient à subir tout ce que la maladie entraîne. Mais ensemble on est plus fort. Et puis tu sais mes amis de l'extérieur viennent toujours me voir. Mais ce n'est pas la même relation. Je ne leur dis pas tout. Ils ne savent pas tout de la maladie. M'expliqua Julian.
- D'accord, vous avez gagné, mais faites de même alors. Leur souriais-je."