Chapitre 46

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Le jour temps attendu est enfin arrivée. L'appréhension, le stresse, le doute ont fait place en moi. Beaucoup de question passe et repasse dans ma tête sans trouver de réel réponse. Le personnel médical tente de m'apaiser, tout comme ma famille. Mais je suis seule maitre de mes émotion. C'est à moi seule de réussir à trouver un peu de confiance dans l'avenir et faire confiance au futur. Mon frère à fait son don hier dans l'après midi. Je ne l'ai pas vue depuis sa visite hier matin.

Stanislas m'a donnés quelques nouvelles. Il est un peu fatigué. Mais ça c'est bien passé. Il va bien. c,'est le plus important. Il doit être surveiller pendant 24 h après le don pour éviter tout problème avec ce dernier. Puis il aura une prochaine visite dans un mois pour s'assurer que tout va bien. Puis une dernière visite de contrôle dans un an.

Stan est avec moi en attendant la greffe. Il a préparer un sac avec des affaires propre et repasser pour une semaine, qu'il a remis au personnel soignant. Il essaye de me changer les idées en me montrant des photos et quelques vidéos de ma nièce. Elle grandis si vite. Elle est déjà bien plus éveillé qu'il y a trois semaines. Je ne l'ai pas revenu depuis que je suis parties le lendemain du mariage cette petite puce. Elle me manque. J'essaie de ne pas le montrer.

Il m'arrive souvent de penser au fait que la chimiothérapie dont je viens de subir, me donne des complications pour avoir des enfants, voir complément fertile. Je le savais dès le début. Mais le plus important c'était ma vie. J'ai peur. Peur de ne jamais pouvoir connaitre la  maternité, l'amour que peu porter une mère pour son enfant. De ne pas voir l'évolution de mon bébé. Ne pas pouvoir être fière de ce petit être. De ne connaitre émerveillement de chaque nouveau geste d'une petit bout qu'au travers des regards de mes proches. Chaque jours ces doutes s'imprègnent un plus au fond de moi. Mais je me dis, que c'est pour mon bien que j'ai fait tout cela. Pour pouvoir vivre une nouvelle vie. Pour pouvoir voir la vie autour de moi entourer de ceux que j'aime. Je me console seule comme je peux en me rattachant à des petites choses simples.

Mais c'est doutes laisse rapidement place à l'appréhension, quand l'infirmière vient me chercher pour pouvoir recevoir ma greffe. Un dernier baiser de mon frère, un dernier sourire, avant de parcourir ces dédales de murs blanc. Ce silence m'envahit quand nous arrivons dans la salle pour me faire greffer la moelle de mon frère.

L'infirmière m'installe, tentant de me rassurer par de petits gestes, un sourire, des paroles... Elle m'apaise un peu avant de le médecin-greffeur arrive. Il m'explique une nouvelle fois, que le temps de la greffe dépend du patient qu'il va durer généralement entre une à deux heure. Je hoche simplement de la tête en signe que j'ai bien compris. Il me dit qu'une infirmière va être présente tout le long pour surveillé que tout ce passe bien, ainsi que pour me tenir un peu compagnie.

Une nouvelle infirmière arrive avec la poche de qui contient ma nouvelle moelle osseuse. Je la regarde plusieurs fois, en me disant que c'est le moment. Cette poche va certainement me sauver la vie. L'infirmière avec le médecin me posent la perfusion tout en me parlant de banalité pour concentrée mon attention autre part. Je souris tout bonnement heureuse que ce cauchemars,  espérons le soit bientôt finit. Une nouvelle vie va s'offrir à moi grâce à mon frère. Nous sommes dans du concret, ce ne sont plus seulement des paroles. Nous passons réellement aux actes. C'est comme une deuxième naissance. Je renais pour une deuxième fois. Je prends consciences de la chance que j'ai pu avoir. Mon frère était compatible, ce qui m'a permis d'éviter la liste d'attente de moelle. Chaque jour cette date restera graver en moi comme une chance d'avoir une nouvelle vie.  Dans quelques semaines la maladie ne seras plus là. Dans quelques mois je serais en rémission. C'est bientôt fini. Voilà la phrase qui me revient à l'esprit régulièrement pendant la perfusion.

Nous restons à parler près d'une demie-heure avant que la fatigue ne se fasse sentir. Tout ces émotion en quelques heures ont été épuisante. Je finis par m'endormir après avoir tenté de trouve une position qui se veux plus au moins confortable dans ce lit.

Ce n'est que peu de temps après m'être endormie que je me réveille. Je sens quelques personnes autour de moi. Rien de grave. Je regarde la poche où était mon précieux sésame, elle est vide. A peine une heure et demis c'est écoulé depuis que l'on me l'a posé. Le médecin m'informe que tout c'est bien passée, que je vais pouvoir gagner ma chambre stérile. Une aide soignante et un infirmier m'y emmène après que j'ai changer mon masque. N'ayant plus de défense immunitaire il ne faut prendre aucun risque. N'oublions pas que nous sommes dans un hôpital, que les bactéries sont présentes partout autour de nous, malgré les précautions prises.

En entrant dans la chambre je vois mon ordinateur posé sur la table de chevet ainsi que mon téléphone. L'aide-soignante me prévient qu'une infirmière va venir d'ici peu pour me placer une soude gastrique pour que je puisse m'alimenter. Je l'a remercie avant qu'elle ne sorte de la chambre. Je prend mon téléphone et envoie un message à mes frères et Kyle pour les prévenir que je viens de finir la greffe que tout c'est bien passée. Mais aussi que je suis dans ma chambre et attend une infirmière pour la pose de la sonde. Un message de mon grand frère ne se fait pas attendre pour me dire qu'il passe dès qu'il a déposé ma filleule à la maison. Je souris a son petit cœur en fin de message. 

L'infirmière toque à la porte avant de rentrée. Elle fait tout le protocole de désinfection avant d'entrer dans la chambre. Elle me prévient que ça risque de ne pas être très agréable. Elle prépare tout le matériel tout en me demandant comme je me sens. je la remercie lui disant que ça va. Je me relevé un peu pour la pose de la sonde. Nous parlons un peu le temps qu'elle prépare le protocole. Elle fait quelques mesures, avant de tout désinfecter une nouvelle fois. Elle finit par enfilé les gans avant d'entamé la pose. Je regarde droit devant moi sous ses instructions, rapidement elle introduit la sonde, elle finit quelques seconde avant de me la fixé sur le nez. Elle vérifie qu'elle est bien placé et finit par tout nettoyer. Elle me prévient que dans qu'elle minutes le médecins va venir vérifié l'installation de la sonde avant que l'on ne puisse relayer la poche d'alimentation. Ce qui est fait dans l'heure qui suit.

Mon frère rentre peu de temps après. Je lui sourire avant d'engager la conversation. Il me demande comme ça c'est passer. Je lui dis que le personnel médical est très sympas. Il a l'air rassurer. Je lui demande si comme va tout le monde à la maison. D'après lui tout va pour le mieux. Je suis contente de le savoir. Il me prend mon ordinateur avant de me montrer son site internet. Il a publié son article sur l'échange entre la France et le Canada. Je le lis attentivement avant de le lui sourire et lui donnée mon avis qui est positif. Il est presque 18h quand il me laisse pour rejoindre la maison. Je parcours rapidement pour aller faire quelques partie de solitaire avant qu'une aide soignante viennent voir comme ça se passe.

Voilà maintenant deux jours que je suis greffée. Je dois recevoir une transfusion de sang et plaquette aujourd'hui. L'aide-soignante vient de passer pour me perfuser la dizaine de médicament que je dois prendre par jours, entre les immunosuppresseur et les antibiotiques. Stéphanie, l'aide soignante, me prévient qu'elle repasse dans quelques minutes pour me masser un peu les jambes, et parler. Je connais tous le personnels médicales de la section. Le kiné doit d'ailleurs venir en fin de matinée pour faire quelques exercice étant très fatigué je passe le plus clair de mon temps à dormir quand je n'ai personne dans la chambre avec moi.

C'est une période difficile, on ne va se le cachée. La fatigue est présente mais ce n,'est pas la seule conséquence de cette chimiothérapie intensive, le peu de mes cheveux qui avait reposer tombent à nouveau par moment la parole met difficile. Mais j'essaie de rester positive et de garder le sourire, en me disant que ce n'est qu'une mauvaise passe pour aller mieux. Je suis très surveillée et je sais qu'il ne peut pas m'arriver grand chose en étant ici mises à par le manque de contact physique avec ma famille, et le manque de liberté. Chose que je devrais retrouver dans quelques semaines.

Quelques instants de plaisirs ~Terminé~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant