Chapitre 51

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A peine arriver dehors je vois Kyle de dos, tourner en rond sur la pelouse. Il se tire légèrement les cheveux. Il est énervé, perdu, dans incompréhension de ma décision. J e m'approche doucement de lui en serrant un plus le plaide autour de mes épaules, la fraicheur de ce début juin ce fait sentir sous mon trench. Je le vois me jeter un regard.

"- Rentre dans la maison, tu vas attraper froid, me dit-il sèchement"

Je sais que malgré son énervement, il pense à ma santé, il ne peut pas s'en empêcher. Je lui fais un simple signe de la tête pour lui dire que je ne partirais pas t'en que cette discussion n'aura pas lieu. Il le comprend rapidement. Je décide à ce moment d'intervenir en prenant la parole.

"- Tu n'as rien dit.

- Mais parce qu'il n'y a rien à dire. Me répond mon copain sur un ton sec.

- Kyle..

- Mais tu croyais que j'allais le prendre comment ? Super ma chérie éclate toi sous les cocotiers toute seule, je t'attendrais ne t'en fais pas prend tout ton temps. Lâche-t-il sarcastique.

- Ce n'est pas contre toi, contre vous. J'en ai besoin, pour revenir plus forte, plus sereine. Tentais-je.

- Franchement que la maladie t'es affecté je le conçoit, je le comprend. Mais que tu decides de partir on ne sait où, on ne sait combien de temps seule, pas vraiment non, tu vois. Je t'ai toujours soutenue da's tes chois, dans tes décisions. Mais cela je ne la comprend pas, vraiment. Tu as tous ici pour te reconstruire. Ta famille, tes amis, tes repères. En quoi partir t'aiderais ? Hein dit le moi. S'énerve-il.

- Écoute que soit sous le choc je le comprend, je le conçois moi aussi. Mais j'ai toujours pris mes décision seule. Et tu le sais aussi bien que moi que personne ne guidera mes choix. J'en ai besoin, pour moi. Alors que tu comprennes ou pas se sera pareil Kyle je partirais. Lui dis-je ferme sur ma décision

- T'as fait ton truc toute seule pour que personne n'est son mot à dire. Parce que tu sais comme moi que sinon tu ne l'aurais pas fait. Me dit-il sèchement.

- C'est justement pour ces raison que j'en ai pas parler avant. Tu crois que la décision a été facile à prendre m'éloigner de ceux que j'aime, de mes repère comme tu dis.

- Et bien pars pas dans ce cas, me défit-il."

Je le regarde longuement silencieuse. Je le fixe, lui aussi. Je sais qu'il attend que je craque. Mais je ne le ferais pas. Je ne reviendrais pas sur ma décision. J'ai peser les pour et les contre durant des semaines. J'en ai parler longuement avec ma psychologue. Elle m'a conseillé un centre au il accueille des personne qui comme moi à ont besoin d'un suive médical, mais aussi de parole, pour mieux comprendre tout ce qu'il se passe. Maintenant, l'après maladie. Durant presque un 10 mois j'ai vécu entre mes aller retour à l'hôpital. J'ai cohabiter avec bidule. Je me suit faite à cette vie de suivit, de transfusions, de chimio, de rendez vous médicaux. Et dans quelques semaines cela sera finit. Ma vie ponctuer de cette environnement médicale sera finit. Parce que je suis guerrie.

Je suis heureuse, croyez moi. Mais une partie de moi ne comprend pas. Pourquoi moi et pas les autre. Pourquoi j'ai réussit à m'en sortir et pas d'autre. Ourqyoi je ne suis pas partie moi aussi. Pourquoi maman n'as pas réussit à vaincre se foutu cancer alors que j'y suis arrivée et pas elle.

La peur d 'être seule, de rechuter, que la greffe ne prenne pas ne me quitte pas pour autant. Les médecins ont beau me rassurer à chaque intervus elle reste la. La rechute est arrivé si rapidement, si brutalement. Pourquoi mon corps de rejeterais pas la moelle osseuse de Bryan. Pourquoi les cellules cancéreuses ne réapparaîtrais pas.

Mais ce qui m'a fait prendre la décision plus que jmaiss à été la dernière révélation que le cancérologue m'a faites il y a trois jours. Personne n'est au courant. Et pourtant, cette nouvelle me hante. Chaque jours, chaque nuit. L'avenir que je m'était crée ne sera pas celui que j'avais vue. Le destin n'est pas celui que j'espérais. Je suis guérit mais non sans conséquences, non sans séquelles possible.

Alors non je ne baisserais pas les yeux. Oui je soutiendrais son regard. Non je ne reviendrais pas sur ma décision. Oui, je partirais quelques temps. Non, personne ne me fera changer d'avis. Oui je l'ai aimé mais non je ne renoncerais pas pour eux. Oui je reviendrais, plus forte, plus enclin à voir l'avenir sous un jour meilleur. Voilà ce pourquoi je veux partir. Et son énervement, son mal-être de me voir partir ne me feras pas changer d'avis.

Bien sur que je ne suis pas insensible à ces sentiments. Je savais que se serait difficile de le quitter pour lui comme pour moi. Mais je ne peux pas continuer à faire comme si tout allait bien. Je ne veux pas partir par envie, mais par nécessité, par besoin. Ce ne sont pas des vacances, mais un temps de réflexion. Bien sûr que j'aurais pu le faire près de chez moi entourer des miens. Mais je ne l'aurais pas vécu sous la même vision. J'ai besoin d'être un peu seule, pour retrouver ma sérénité.

"- Tu vas partir, reprend Kyle après un long moment à ce défié du regard.
- Je reviendrais. Lui affirmais-je.
- Je ne comprend pas, vraimzen t'essaie, mais je ne comprend pas pourquoi du jour au lendemain tu décides de cette endroits où tu y a tout ton confort, pour aller réfléchir dans un autre.
- Parce que avec vous mes réflexion ne sont pas les même. Je ne suis pas abjecte Kyle. Lui disgje essayant de rester calme face à son ton froid.
- Nan je suis désolé, je ne te crois pas. Je te connais par cœur. Et la Lina que je connais ne prend pas une décision aussi importante soit telle sur un coup de tête.
- Écoute Kyle franchement je ne te demande pas de comprendre, simplement d'accepter. Je t'aime et ça ne changeras pas une fois là bas. Mais j'ai besoin d'être seule que tu le veuille ou non c'est comme ça. Alors soit tu m'attends et on reprendra la ou on a arrêter quand je reviendrais. Soit tu me quittes et c'est finit, on en parle plus.
- Alors c'est là ou tu veux en venir. Tu pars pour mieux me quitter. C'est ça le truc.
- Nan mais tu t'entend parler. Tu crois vraiment que je quitterais mes frères, ma famille, tout ça parce que je veux rompre avec mon copain. Tu deviens ridicule Kyle à chercher une expliquation logique à chaque problème. Parfois il n'y en pas et puis c'est tout. M'enervais-je.
- Donc j'ai raison il y a un problème. Lâche-t-il plus calmement.
- Putain tu m'agasses Lui dis-je en me retournant. "

Je glisse mes mains dans mes cheveux aggasser de la tournure que prend la conversation, ou plutôt la dispute. Oui il y a autre chose. Mais il est hors de question que je lui dise. Pas maintenant, pas comme ça, pas ici. Ce n'est pas possible. Pas dans l'état d'énervement que nous sommes. Ce n'est pas un discussion à avoir aujourd'hui. J'ai besoin de temps. Oui encore. Mais parfois les choses sont plus difficile à accepter.

"- Lina, gronde Kyle dans mon dos. Tu compte me dire ce qu'il se passe ? Continue t'il à s'aggasser lui aussi.
- Je partirais Kyle quoi qu'il se passe. Lui dis-je en me retournant.
- T'es vraiment une putain de tête de mule.
- Ah oui et toi alors on en parle. C'est toi qui l'a chercher la dispute ! Haussais-je la voix.
- C'est moi ou c'est toi avec t'es non dit ?! Me demande-t-il sur le même ton.
- Toi, dis-je fébrile.
- Qui tentes-tu de convaincre Lina ?
- JE SUIS STERILE ! Lui criais-je."

Je réalise rapidement ce qu'il vient de sorti de ma bouche. Je me retourne pour partir en direction du quartier. Je pose rapidement mes main sur mon visage. Le silence règne autour de nous. Pourquoi je lui ai crier ça. Non seulement tout le quartier est au courant mais surtout lui. Je ne voulais pas lui dire avant de l'avoir moi même accepter. J'avais demander un test il y a une semaine a mon cancérologue je voulais être fixé. Quand les résultats sont tombé il y a 3 jours, mon monde c'est effondré. Je savais qu'il y avait des risques. Mais je n'y pensais pas réellement. C'était impossible dans ma tête. Voilà ma réelle motivation, pour partir quelque temps faire le points sur mon futurs, pour l'envisager différemment. Mais personne ne devait être au courant. Je voulais être en accord avec moi même avant de leur en parler. Mes larmes font rapidement leur apparition, un sanglot m'échappe. Je tente de le dismuler, mais c'est peine perdu.

Deux gros bras viennent me ceinturée la taille tentant de me calmer. Lui aussi est sous le choc je le sais, je le sens, mais il est là malgré tout. Mais pour combien de temps ?

Quelques instants de plaisirs ~Terminé~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant